LES ALLERGIES
Les allergiques devront rester en "état d'alerte" pendant la première semaine d'avril, selon le dernier bulletin pollinique du RNSA. Les bouleaux constituent la principale menace.
Yeux qui piquent, nez qui coule, démangeaisons … « les allergiques doivent rester en état d'alerte sur l'ensemble du territoire », selon le dernier bulletin du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) publié ce vendredi après-midi. Ceux qui ont déjà eu à subir fin mars le cocktail explosif de la pollution et du pollen devront donc prendre leur mal en patience.
Bouleau : risque très élevé dans le Nord Est
La semaine prochaine, les bouleaux seront en pleine période de pollinisation. « Le risque allergique lié à ce pollen sera élevé à très élevé sur un large quart Nord Est de la France », précise le RNSA. Et la légère baisse des températures attendue les prochains jours ne sera pas un frein à la dispersion des pollens.
Frêne : risque localement élevé
Les pollens de frêne continuent fortement à se disperser avec un risque allergique pouvant localement atteindre le niveau élevé. Moins de soucis à se faire du côté des pollens de peuplier qui se répartissent sur l'ensemble du territoire avec un risque allergique faible à moyen. Les saules et les charmes, qui débutent leur pollinisation, sont quant à eux susceptibles de provoquer un risque allergique très faible à faible, toujours selon le réseau.
Platane et cyprès : risque élevé sur le pourtour méditerranéen
Les pollens de platane et les pollens de cyprès font leur apparition sur le pourtour méditerranéen, avec « un risque pouvant atteindre un niveau élevé pour les platanes et qui restera très élevé pour les cyprès ».
Enfin, les pollens d'herbacées sont déjà de la partie, les pollens de graminées sur la façade Sud Ouest et les pollens d'urticacées (pariétaire) sur le pourtour méditerranéen.