A LIRE AUSSI
Julien Dray brièvement hospitalisé après un malaise cardiaque
Julien Dray hospitalisé après un malaise
Ces Français qui ne savent pas pour qui voter
Les plus beaux noms d'oiseaux que s'envoient les candidats
Tag : présidentielle 2012 , françois hollande ,nicolas sarkozy , ségolène royal
Avant une visite d'une journée à la Réunion,François Hollande était samedi à Mayotte pour un court passage en ce premier anniversaire de la départementalisation, assurant les Mahorais qu'ils étaient "dans la République" et critiquant avec virulenceNicolas Sarkozy "le grand prometteur".
Tout juste arrivé dans le 101e département français, qui connaît une situation sociale très tendue, le député de Corrèze a déclaré: "Il y a une demande de République, de solidarité, d'égalité", avant de tacler le"candidat sortant qui avait beaucoup promis et qui, comme ailleurs, n'a pas tenu". Il a ensuite continuer à fustiger son principal concurrent dans la course à l'Elysée lors d'un meeting au centre de Mamoudzou devant 3.000 personnes: "Vous avez connu un grand prometteur avec de petits actes, de petits résultats", a-t-il affirmé, lui reprochant d'"utiliser la peur de tout: du changement, de l'autre, de l'étranger". "Je ne regarde pas votre apparence, mais votre appartenance à la République (...) vous êtes la France et vous l'êtes pleinement", a-t-il lancé, déclenchant l'enthousisame de la foule bigarée. "Mon message est simple: vous aimez la France et la France vous aime", a déclaré le candidat socialiste, chemise blanche et cravate, collier de fleurs autour du cou.
Tout juste arrivé dans le 101e département français, qui connaît une situation sociale très tendue, le député de Corrèze a déclaré: "Il y a une demande de République, de solidarité, d'égalité", avant de tacler le"candidat sortant qui avait beaucoup promis et qui, comme ailleurs, n'a pas tenu". Il a ensuite continuer à fustiger son principal concurrent dans la course à l'Elysée lors d'un meeting au centre de Mamoudzou devant 3.000 personnes: "Vous avez connu un grand prometteur avec de petits actes, de petits résultats", a-t-il affirmé, lui reprochant d'"utiliser la peur de tout: du changement, de l'autre, de l'étranger". "Je ne regarde pas votre apparence, mais votre appartenance à la République (...) vous êtes la France et vous l'êtes pleinement", a-t-il lancé, déclenchant l'enthousisame de la foule bigarée. "Mon message est simple: vous aimez la France et la France vous aime", a déclaré le candidat socialiste, chemise blanche et cravate, collier de fleurs autour du cou.
"Accélérer le rythme vers l'égalité"
"Je préférais venir devant vous plutôt que d'adresser un entretien à la presse comme le candidat sortant", en référence à l'interview du chef de l'Etat publiée la veille de l'arrivée du candidat socialiste. M. Sarkozy s'y est dit "favorable" à l'indexation des salaires de fonctionnaires de Mayotte sur celui des autres départements, une revendication très forte des Mahorais et au coeur des conflits sociaux en cours. "Ce qui me surprend c'est que le candidat sortant ait été obligé" de se prononcer "au moment même où j'arrivais, c'est pour cela que mon déplacement a été utile", a ironisé M. Hollande, dénonçant un candidat entré "dans une phase où chaque jour il produit de la promesse". "Pendant cinq ans il s'y est refusé parce que c'était trop cher et voilà maintenant - allez savoir pourquoi - ce qui n'a pas été possible le deviendra", suscitant les huées de la foule à l'encontre de Nicolas Sarkozy.
Déjà venu en 2007, François Hollande a souligné le "symbole" de sa présence au premier anniversaire de la départementalisation, rappelant que Lionel Josin avait pris cette "décision majeure" d'engager le processus. "C'est l'honneur de la gauche d'avoir voulu que Mayotte ait le même statut que tous les départements de France". "Nous allons accélérer le rythme vers l'égalité", a-t-il promis, ovationné, puis il a déroulé des mesures pour cette petite île de l'Océan indien, reprenant pour partie ses engagements pour l'outre-mer. "Ce sentiment d'être abandonné n'existera plus si vous en décidez", a assuré M. Hollande aux Mahorais qui avaient voté à 60,04% pour Ségolène Royal en 2007. "Le candidat sortant dit ‘aidez moi' mais quand on est candidat sortant on ne demande pas à être aidé, on aide la République, on aide la France".
"Je préférais venir devant vous plutôt que d'adresser un entretien à la presse comme le candidat sortant", en référence à l'interview du chef de l'Etat publiée la veille de l'arrivée du candidat socialiste. M. Sarkozy s'y est dit "favorable" à l'indexation des salaires de fonctionnaires de Mayotte sur celui des autres départements, une revendication très forte des Mahorais et au coeur des conflits sociaux en cours. "Ce qui me surprend c'est que le candidat sortant ait été obligé" de se prononcer "au moment même où j'arrivais, c'est pour cela que mon déplacement a été utile", a ironisé M. Hollande, dénonçant un candidat entré "dans une phase où chaque jour il produit de la promesse". "Pendant cinq ans il s'y est refusé parce que c'était trop cher et voilà maintenant - allez savoir pourquoi - ce qui n'a pas été possible le deviendra", suscitant les huées de la foule à l'encontre de Nicolas Sarkozy.
Déjà venu en 2007, François Hollande a souligné le "symbole" de sa présence au premier anniversaire de la départementalisation, rappelant que Lionel Josin avait pris cette "décision majeure" d'engager le processus. "C'est l'honneur de la gauche d'avoir voulu que Mayotte ait le même statut que tous les départements de France". "Nous allons accélérer le rythme vers l'égalité", a-t-il promis, ovationné, puis il a déroulé des mesures pour cette petite île de l'Océan indien, reprenant pour partie ses engagements pour l'outre-mer. "Ce sentiment d'être abandonné n'existera plus si vous en décidez", a assuré M. Hollande aux Mahorais qui avaient voté à 60,04% pour Ségolène Royal en 2007. "Le candidat sortant dit ‘aidez moi' mais quand on est candidat sortant on ne demande pas à être aidé, on aide la République, on aide la France".