lundi 23 janvier 2012

Youtube : 4 milliards de vidéos vues chaque jour La suite sur Clubic.com : Youtube : 4 milliards de vidéos vues chaque jour http://www.clubic.com/television-tv/video-streaming/youtube/actualite-471198-youtube-4-videos-vues.html#ixzz1kLElHqex Informatique et high tech

YouTube 1911Youtube vient de passer un nouveau cap, en annonçant à Reuters diffuser chaque jour plus de 4 milliards de vidéos : un chiffre qui témoigne d'une augmentation de 25% des visionnages depuis les 8 derniers mois.

Le service de vidéo en streaming Youtube est une vitrine de choix en matière de croissance pour Google : racheté en 2006 par la firme de Mountain View pour la somme de 1,65 milliards de dollars, le service est étoffé de 60 heures de vidéos toutes les minutes. En mai 2011, Youtube en accueillait 48 heures par minutes, et le site a récemment annoncé avoir diffusé 1000 milliards de vidéos en 2011.

4 milliards de vidéos vues par jour n'est pas seulement un chiffre très impressionnant en terme de visibilité : c'est aussi, comme le souligne Reuters, une source potentielle de revenus. Néanmoins, selon l'agence, la plupart des vidéos diffusées sur Youtube ne sont pas monétisées et seules 3 milliards de vidéos diffusées par semaine rapporteraient de l'argent, à en croire Google. Reste que l'entreprise, qui a dévoilé ses résultats trimestriels vendredi, a indiqué qu'AdSense – son service publicitaire intégré dans certaines vidéos Youtube - a rapporté 5,60 milliards de dollars durant le trimestre dernier. Un succès auquel Youtube n'est sans doute pas étranger.

La suite sur Clubic.com : Youtube : 4 milliards de vidéos vues chaque jour http://www.clubic.com/television-tv/video-streaming/youtube/actualite-471198-youtube-4-videos-vues.html#ixzz1kLEcVhyB
Informatique et high tech 

Après la fermeture de MegaUpload, d'autres services restreignent leurs activités


Uploaded.to a bloqué sa page d'accueil pour les utilisateurs américains.
Uploaded.to a bloqué sa page d'accueil pour les utilisateurs américains.Uploaded.to

Après la saisie du nom de domaine et la fermeture des serveurs du site de téléchargement direct MegaUpload, plusieurs de ses concurrents ont mis en place des restrictions pour se prémunir de procédures similaires.

Uploaded.to a bloqué l'accès à son service des Etats-Unis. Les utilisateurs américains qui tentent de se connecter au site voient désormais s'afficher une page qui annonce que le service y est bloqué. Il reste cependant accessible du reste du monde.
Filesonic a désactivé sa fonction de partages de fichier. Les utilisateurs ne peuvent plus télécharger des fichiers mis en ligne par d'autres utilisateurs, mais uniquement les documents qu'ils ont eux-même chargés sur les serveurs de l'entreprise.
Fileserve a annoncé qu'il avait désactivé son programme de "récompenses", qui rémunérait les utilisateurs qui chargeaient des fichiers populaires sur la plate-forme. Un programme similaire existait chez MegaUpload, et constitue l'un des axes principaux de la plainte contre lui, accusé d'incitation au piratage.
VideoBB et VideoZer ont supprimé une grande partie des fichiers qu'ils hébergeaient. Ces deux services, liés à Fileserve, semblent ne plus fonctionner normalement.
Mediafire et Rapidshare, deux des principaux concurrents de MegaUpload, affirment en revanche qu'ils n'entendent pas modifier le fonctionnement de leurs services, et qu'ils n'ont rien à craindre de la justice. Les deux entreprises expliquent qu'elles respectent la loi sur la propriété intellectuelle, et qu'elles n'ont pas "bâti un système encourageant le téléchargement illégal", selon les mots du PDG de Mediafire.
Le Monde.fr

Année du Dragon : la faim de matières premières en Chine devrait s’apaiser

La Chine entre dans l’année du dragon, ce 23 janvier 2012.

La Chine sera entre parenthèses sur les marchés des matières premières toute cette semaine, festivités du nouvel an oblige. Après un mois de décembre record pour les importations chinoises, quel sera l'appétit de la Chine dans cette nouvelle année du Dragon ?

En décembre 2011, la Chine a importé des quantités extraordinaires de matières premières. A part le soja, presque toutes les denrées on battu des records de tonnage à l'entrée des ports chinois : le double du coton importé il y a un an, le quadruple de sucre, 400 fois les quantités de maïs. Même chose pour les métaux : zinc, nickel, plomb et bien sûr le cuivre, où le record de tous les temps a été battu, avec 407 000 tonnes de cuivre raffiné importées en un mois.

La Chine a profité des opportunités de prix qui se sont présentées après la dégringolade des cours au deuxième semestre, pour reconstituer ses stocks, une stratégie dont elle est coutumière. Les courtiers ont aussi mis à profit l'écart de prix qui subsistait entre la bourse des métaux de Londres et celle de Shanghai, pour encaisser une plus-value. Enfin le cuivre est de plus en plus utilisé comme moyen de financement dans un pays où le crédit était difficile à obtenir l'an dernier.

Maintenant le Dragon chinois digère. Comme les affaires et les marchés des matières premières, il est de toute façon en sommeil pendant la semaine du nouvel an. Toute la question, c'est maintenant quel appétit aura le Dragon au réveil. Tout dépendra de l'atterrissage de l'économie chinoise : violent ou pas. Il semble que les autorités de Pékin aient opté pour la douceur : elles viennent de rouvrir les robinets du crédit qu'elles avaient fermé l'an dernier pour juguler l'inflation.

Cet argent frais devrait permettre aux entreprises de continuer à acheter des matières premières. Reste à savoir si cela suffira à entretenir le feu de l'économie chinoise. Même si les prévisions de croissance pour 2012, proches de 8%, demeurent à un niveau très honorable, l'activité manufacturière a déjà ralenti en janvier du fait de la crise européenne, et la construction privée en Chine continue de se rétracter.

Nigeria: tirs et explosions entendus près d'un poste de police

KANO (Nigeria) - Des tirs et des explosions étaient entendus dans la nuit de lundi à mardi à Kano, où des violences ont fait 185 morts vendredi dans cette ville-clé du nord du Nigeria à dominante musulmane, a constaté un journaliste de l'AFP.

Une quinzaine d'explosions et des tirs ont eu lieu en provenance d'un quartier où est installé un poste de police mobile. Les circonstances de ces violences présumées n'étaient pas encore clairement établies.

J'ai été réveillé par des explosions et des tirs en provenance du poste de police mobile en face de chez moi, a déclaré de son côté à l'AFP un habitant joint au téléphone, ajoutant que les tirs et explosions avaient duré plusieurs minutes.

C'était terrifiant... C'est trop dangereux de sortir, en plus il y a le couvre-feu, a-t-il ajouté.

Vendredi, des attaques coordonnées contre les symboles du pouvoir à Kano, capitale du nord nigérian musulman, ont fait 185 morts, dans l'assaut le plus meurtrier mené à ce jour par la secte islamiste Boko Haram, auquel cinq kamikazes ont participé.

Le président nigérian Goodluck Jonathan s'est rendu sur place dimanche et a promis que la sécurité allait être renforcée dans la ville ainsi que dans d'autres parties du pays, affirmant que plusieurs suspects ont été arrêtés.

Kano a été frappé au terme d'une interminable série d'attaques contre des chrétiens dans le nord majoritairement musulman du pays, après de meurtriers attentats du même genre perpétrés le 25 décembre près d'Abuja, qui avaient fait 49 morts.

L'Europe impose un embargo pétrolier sans précédent contre l'Iran

BRUXELLES - Les pays de l'Union européenne ont décidé lundi d'imposer un embargo pétrolier graduel sans précédent contre l'Iran, et de sanctionner sa banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire controversé, des décisions vouées à l'échec selon Téhéran.

Dans la foulée, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron et le président français Nicolas Sarkozy ont demandé instamment aux dirigeants iraniens de suspendre immédiatement leurs activités nucléaires sensibles.

La porte est ouverte si l'Iran accepte de s'engager sérieusement dans des négociations de fond sur son programme nucléaire, ont ajouté les trois dirigeants européens dans un communiqué commun.

L'Iran est ainsi sommé de dissiper les doutes des Occidentaux et de l'Agence internationale de l'énergie atomique qui le soupçonnent, sous couvert d'activités civiles, de chercher à se doter de la bombe nucléaire. Téhéran nie mais refuse depuis des années des négociations sérieuses à ce sujet.

Les nouveaux contrats dans le secteur pétrolier avec l'Iran sont interdits avec effet immédiat. L'annulation des contrats existants interviendra ultérieurement, d'ici au 1er juillet, pour permettre aux pays les plus dépendants de se retourner.

L'Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l'UE, notamment à l'Italie, l'Espagne et la Grèce.

Ces sanctions sans précédent vont paralyser peu à peu l'activité économique de l'Iran et priver le pays d'une partie de ses ressources, a jugé le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé.

Les cours du pétrole ont progressé lundi après l'annonce européenne, mais dans une ampleur limitée. Selon M. Juppé l'effet de l'embargo sur les cours du pétrole sera quasi nul, d'autres pays producteurs, du Golfe notamment, s'étant déclarés prêts à faire la différence.

La décision a surtout été difficile à prendre pour la Grèce. En proie à de graves problèmes financiers, elle importe 30% de son pétrole d'Iran à des conditions avantageuses, et redoute notamment que ses nouveaux fournisseurs exigent d'elle des garanties financières difficiles à apporter.

Athènes a levé lundi ses objections en échange de la promesse de ses partenaires européens de se pencher sur la question au plus tard en avril.

Nous allons laisser à la Grèce un peu de temps pour s'adapter, et nous allons l'aider à trouver des ressources de substitution, a promis Alain Juppé.

L'UE emboîte ainsi le pas aux Etats-Unis, qui ont gelé fin décembre les avoirs des institutions financières étrangères qui commercent avec la banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole.

Mais l'essentiel (65%) des ventes de pétrole iraniennes est réalisé en Asie, notamment en Chine, au Japon, ou en Inde.

Pour qu'il soit clair, le message a besoin d'être porté par une voix internationale, a estimé l'Allemand Guido Westerwelle. 

L'Occident ne doit donc pas être seul à organiser cet embargo. L'Inde, comme la Turquie, ont toutefois jusqu'ici réfuté l'idée.

Si le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a jugé que les sanctions européennes ne faisaient pas avancer les choses, le président américain Barack Obama a dit lui les applaudir.

Ces sanctions sont un pas dans la bonne direction pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a cependant ajouté qu'une pression très importante et rapide sur l'Iran est nécessaire.

Il faudra juger les sanctions sur leurs résultats. Au jour d'aujourd'hui, l'Iran continue de produire des armes nucléaires sans être gêné, a insisté M. Netanyahu.

Le gouvernement iranien a pour sa part jugé que ces sanctions injustes étaient vouées à l'échec.

Tout pays qui se prive du marché de l'énergie de l'Iran sera immédiatement remplacé par ses rivaux, a assuré le ministère iranien des Affaires étrangères, en évoquant l'ampleur des besoins en énergie à long terme de la planète.

Outre l'embargo pétrolier, l'UE a gelé lundi les avoirs de la banque centrale iranienne et partiellement interdit les transactions avec l'institut monétaire, y compris la production pour son compte de pièces et de billets.

Aux 433 sociétés et 113 personnes dont l'UE avait jusqu'ici gelé les avoirs s'ajoutent désormais huit sociétés --dont la banque iranienne Tejarat, qui a des filiales au Royaume-Uni, en France, et en Allemagne-- et trois personnes.

Les Etats-Unis ont annoncé lundi avoir ajouté la banque Tejarat à leur liste noire.

L'UE a aussi interdit les ventes d'or, d'autres métaux précieux et de diamants à l'Iran, et élargi l'interdiction d'investissements dans l'industrie pétrochimique et celle d'exporter des produits sensibles.

Bonne année RAM, très chère RAM !

A ce prix-là, ce serait on ne peut plus raisonnable estiment les passagers !Retoquée par la main secourable du palais royal à la faveur d’un plan de restructuration (quelque 145 millions € sur les 700 millions € nécessaires), la Royal Air Maroc (RAM), telle l’oiseau de Minerve prend son envol, les prix aussi. Et c’est bien ce qui fâche les Congolais de Brazzaville qui, à cause du monopole impitoyable de la compagnie aérienne Marocaine, n’ont guère le choix que d’emprunter ses lignes. 

Avec une flotte de plus de 44 avions porteurs, la RAM est la première compagnie arienne Africaine en termes de chiffre d’affaires et deuxième pour le portage. 

Le 07 Décembre dernier, elle a signé un partenariat avec l’AEA (Association of European Airlines), une plateforme qui regroupe les compagnies aériennes européennes. Elle devenait ainsi la seule compagnie aérienne non européenne à intégrer cette structure et pourra ainsi bénéficier dans le cadre de ce partenariat de plusieurs avantages dont notamment des études et analyses réalisées par les experts de l’AEA et avoir accès aux mises à jour de la réglementation européenne. 

A 6000 km, le Congo-Brazzaville reste l’une des destinations les plus chères d’Afrique Subsaharienne. Pourtant, cette communauté n’a cessé de s’agrandir depuis 10 ans, devenant, après le Sénégal, la deuxième communauté noire la plus importante au Maroc, permettant ainsi à la RAM de rajouter des lignes supplémentaire et d’accroître la fréquence des vols réguliers. 

Cette question tend à devenir le centre des préoccupations de la diaspora Congolaise au Maroc, les voies du ciel étant le trait d’union le plus sûr avec le pays. 

Les Congolais du Maroc, résignés, désabusés par le diktat de la RAM, enragent de ce que leur gouvernement qui a signé plusieurs accords et partenariats commerciaux avec le pays des shérifs, ne daigne s’intéresser de près à ce flagrant “délit de cherté” et ne négocie des conventions, aux fins de soulager les bourses des représentants en pays ami ! 

Devant la “bouderie” des Congolais qui n’ont pas forcément une visibilité, la crise économique, l’envolée des cours du pétrole, le kilométrage,… volent au secours de la RAM. Pourtant, tel un garde turc, le prix du billet aller-retour n’a quasiment pas bougé ces dernières années et oscille entre 14.000 DH et 16 .000 DH ! Il a rarement connu la décote, sauf au lancement de la ligne Pointe-Noire où pendant une période relativement courte, il valait presque autant que la moitié du tarif habituel ! 

Pendant la période de la CAN 2012 et uniquement pour les destinations Gabon et Guinée équatoriale, le prix du billet aller-retour est à partir de 8000 DH, au grand bonheur des supporters Marocains ! 

Peut-être qu’avec l’application de la convention open sky en 2012 qui ouvrira le ciel Marocain à la concurrence, favorisant l’avènement de nouveaux porteurs, les prix obèses de la RAM passeront-ils à la diète. En attendant, il faudra payer au prix fort le privilège de pénétrer le ventre de l’albatros ! 

El Othmani : « Des discussions sont en cours pour un éventuel retour du Maroc dans l’Union africaine »


Le nouveau chef de la diplomatie marocaine, Saâd Dine El Othmani, promet de consolider la politique africaine du royaume. L’objectif est clair : isoler davantage la « RASD » sur le continent et pousser l’Union africaine à la rejeter. Le ministre des Affaires étrangères annonce que des discussions sont en cours avec les pays amis du Maroc. Il s’exprimait en marge de l’inauguration (jeudi 19 janvier) du tout nouveau siège de l’Agence marocaine de Coopération internationale (AMCI), véritable outil de la politique africaine du Maroc.
El Otmani, en visite à la Cité Universitaire Internationale de Rabat. Jeudi 19 janvier. Ph: Yabiladi.com
Yabiladi.com : Que représente pour le Maroc, l’inauguration de ce nouveau siège de l’AMCI ?
El Othmani : L’Agence marocaine de coopération internationale existe depuis plus de 25 ans. Elle accomplit un travail formidable en soutenant la formation des étudiants étrangers au Maroc, essentiellement d’origine subsaharienne. C’est un outil de coopération et nous voulons davantage consolider la politique africaine du Maroc, donner plus d’appui à nos frères africains. L’AMCI est un outil de coopération mais aussi de fraternité dont l’action sera renforcée.  
Aujourd’hui, le Maroc n’est pas membre de l’Union africaine mais n’est pas du tout absent de la scène africaine. Un retour du royaume dans l’instance continentale est-il prévu ?
C’est prévu. Mais nous allons continuer notre travail sur le terrain, le temps que ce retour soit effectif. Le Maroc est en effet présent en Afrique par sa diplomatie, sa coopération, ses actions sur le terrain, aussi bien sur les plans économique, social, que culturel. Nous sommes un pays africain, nous adoptons une politique africaine bien que nous ne soyons pas membres de l’Union africaine.
Qu’est-ce que le Maroc attend des pays africains pour redevenir membre de l’organisation panafricaine ?
Nous discutons de cette question avec nos pays amis et frères africains. Je crois que nous allons prochainement avoir des nouvelles sur ce dossier.
Cette réintégration figure-t-elle dans votre agenda ?
Bien sûr que oui. Toutefois cela ne dépend pas de nous uniquement.
Mais concrètement, quel est le principal obstacle au retour du Maroc ?
C’est clair, nous ne pouvons pas adhérer à une organisation dans laquelle siègent les séparatistes [la « République arabe sahraouie démocratique », ndlr]. Il en est hors de question !
Pour la petite histoire
Le Maroc s’est retiré de l’organisation panafricaine depuis 28 ans. A l’époque, elle s’appelait encore OUA (Organisation pour l’Unité panafricaine, créée en 1963), avant de devenir UA (Union africaine) en 2002. C’est l’admission de la « RASD » au sein de l’OUA qui avait poussé le Maroc à se retirer de l’instance continentale 1984.

Deux ans plus tard, le royaume lance une véritable offensive de reconquête de ses alliés du continent en créant l’Agence marocaine de coopération internationale. Celle-ci s’active notamment dans la « formation des cadres » subsahariens, en octroyant, chaque année, des milliers de bourses universitaires aux bacheliers des pays du continent. Actuellement, plus de 9000 étudiants étrangers, dont 7000 boursiers, principalement subsahariens,  poursuivent leurs études dans les établissements publics marocains. L’AMCI réalise également des projets de développement dans plusieurs pays subsahariens, au nom de la coopération Sud-Sud.

Une stratégie qui porte ses fruits. Le royaume maintient non seulement sa présence sur la scène africaine, mais est parvenu à rallier à sa cause la majorité des pays africains. Bien que la RASD continue de siéger à l’UA, seule une dizaine de pays membres de cette instance lui accordent encore une reconnaissance internationale.  L’Algérie et l’Afrique du Sud sont à la tête de cette grande minorité. 

Festival national du film de Tanger : Leila Kilani reçoit le Grand prix avec « Sur la planche »


Le 13ème Festival national du film de Tanger s'est achevé, samedi dernier, par la proclamation du palmarès. La réalisatrice marocaine, Leila Kilani, a reçu le Grand prix pour son long-métrage intitulé « Sur la planche ». D'autres prix ont été décernés par les deux jurys présidés par le sociologue français, Edgar Morin et le cinéaste ivoirien, Fadika Kramo Lanciné.
TANGER (Maroc) - Le Grand prix du 13ème Festival de Tanger a été attribué au long-métrage, « Sur la planche », de la réalisatrice marocaine, Leila Kilani. Elle a reçu une enveloppe de 100 mille dirhams, soit près de 7 millions de francs Cfa. Son film est l'histoire de Badia et Imane, deux jeunes filles de 20 ans vivant à Tanger et qui passent leurs longues journées dans une usine de crevettes. Un travail harassant, mal payé qui déclenche chez elles des rêves d'une vie meilleure. La réalisatrice, visiblement surprise et émue, a dit toute sa fierté de recevoir ce prix lors de la cérémonie de clôture, samedi soir, à la salle Roxy de Tanger. Avant « Sur la planche », elle avait réalisé, en 2008, un premier film intitulé « Nos lieux interdits ». Le Prix spécial du jury a été attribué à « Mort à vendre » de Faouzi Bensaïdi, le Prix de la première œuvre au film « Les mécréants » de Mohcine Besri et le meilleur scénario est allé à « Femme écrite » de Lahcen Zinoun. Au total, onze prix, allant du son au montage, en passant par la musique, l'interprétation et l'image, ont été décernés par le jury des longs-métrages présidé par le sociologue, philosophe et écrivain français, Edgar Morin. 
Dans la catégorie des courts-métrages dont le jury était présidé par le cinéaste ivoirien, Fadika Kramo Lanciné, le Grand prix d'une valeur de 50 mille dirhams, environ 4 millions de francs Cfa, a été décerné à la jeune et prometteuse réalisatrice Uda Benyamina pour « Sur la route du paradis », une œuvre qui nous entraîne dans le sillage d'une femme, Leila, partie en France avec ses deux enfants pour retrouver son mari. Le Prix spécial du jury est allé au film « En héritage » de Reda Mustafa. « Quand ils dorment » de Maryam Touzani s'est vu décerner le Prix du scénario. Une mention spéciale a été attribuée à « La main gauche » de Fadil Choika. Cette année, il y avait 23 longs-métrages et autant de courts-métrages en compétition à la 13ème édition du Festival national du film de Tanger.Dans l'après-midi du samedi, quelques heures avant la clôture de l'événement, Nourredine Sail, directeur du Centre cinématographique, a dressé le bilan de l'année 2011, en ce qui concerne le septième art au Maroc. Il a révélé que le montant de l'avance sur recettes accordée au soutien à la production nationale est estimé à 60 millions de dirhams, soit environ 4 milliards de francs Cfa.
« Dakar Trottoirs» d’Hubert Laba Ndao
La commission du Fonds d'aide à la production a examiné, au cours de ses trois sessions de l'année dernière, 50 projets de longs-métrages et 6 projets de courts-métrages. Elle a, ainsi, accordé des avances sur recettes à 20 longs-métrages et à 6 courts-métrages. En 2011, le Maroc a produit une vingtaine de films, ce qui le place dans les premiers rangs en Afrique. « Notre objectif est d'atteindre une masse critique de 30 à 40 films par an », souhaite Nourredine Sail. Dans sa politique de coproduction, le Centre cinématographique marocain a aidé, durant l'année dernière, dix projets de films africains dont « En attendant le vote » du Burkinabé Missa Hébié et « Le mec idéal » de l'Ivoirien Owell Brown, entre autres, ont été réalisés. Parmi les projets figure « Dakar trottoirs » du Sénégalais Hubert Laba Ndao et « Requiem pour un champion » de l'Ivoirien Sidiki Bakaba. « Nous nous tournons, de plus en plus, vers l'Afrique subsaharienne, car le cinéma y est menacé de disparition. Il n'y a pas de labos dans ces pays et les cinéastes ont toutes les peines du monde pour réaliser leur film. Un pays comme le Sénégal, capitale du cinéma africain dans les années 1960 et 1970, ne réalise plus qu'un film tous les deux à trois ans », constate amèrement Nourredine Sail. 
En six ans, le Maroc a coproduit 25 films avec des pays d'Afrique subsaharienne. Des cinéastes sénégalais comme Ousmane Sembène (« Moolaadé ») et Ben Diogaye Bèye (« Un amour d'enfant ») ont été appuyés pour la post-production de leur film. Le Centre cinématographique marocain vient de signer un accord avec la Côte d'Ivoire et va, également, appuyer le Bénin dans la politique de restructuration de son septième art.

Chine


Chine

Un habitant du sud-ouest de la Chine est décédé hier du virus mortel H5N1, le deuxième en un mois dans le pays qui n’en avait pas connu depuis un an et demi.

Croatie

Le “oui” s’est imposé avec plus de 66 % de voix lors du référendum hier sur l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne, vingt ans après son indépendance de l’ex-Yougoslavie. Désormais, le traité d’adhésion que la Croatie a signé en décembre devra être ratifié par chacun des 27 États membres de l’UE pour entériner son intégration dans le bloc européen prévue le 1 er juillet 2013.

Libye

L’adoption de la loi qui régira l’élection d’une assemblée constituante en juin en Libye, qui devait se tenir hier, a été reportée à la semaine prochaine et le quota de 10 % prévu pour les femmes devrait être abandonné.

Nigeria

Goodluck Jonathan est arrivé hier à Kano, la seconde ville du Nigeria, touchée vendredi par une série d’attentats à la bombe et de fusillades coordonnées qui ont fait jusqu’à présent 166 morts dans l’une des pires attaques qui ait touché le nord musulman. Les attaques attribuées aux islamistes du mouvement Boko Haram et visant spécifiquement des chrétiens font redouter un conflit religieux plus important, les dirigeants chrétiens ayant averti qu’ils pourraient passer à l’autodéfense, certains évoquant même une guerre civile.

Égypte

Les islamistes égyptiens ont remporté plus de deux tiers des sièges de députés, dont près de la moitié pour les seuls Frères musulmans, selon les résultats officiels de la première élection depuis la chute d’Hosni Moubarak.

Syrie

Les chefs de diplomatie arabes tardaient hier soir à se prononcer sur la mission controversée des observateurs en Syrie, de profondes divergences étant apparues avec l’annonce par l’Arabie saoudite de sa décision d’en retirer ses membres. De plus, un projet de résolution arabe circulait en soirée au siège de la Ligue arabe au Caire appelant, outre à une prolongation de la mission, à un transfert du pouvoir au vice-président et à la formation d’un gouvernement d’union nationale dans les deux mois. Le Conseil national syrien, le plus important groupe de l’opposition dont le chef Burhan Ghalioun se trouvait au Caire, a quant à lui de nouveau demandé un transfert du dossier syrien à l’ONU en vue d’une saisine de la Cour pénale internationale et annoncé l’envoi d’une délégation à New York.

Les recherches sur la mutation du virus H5N1 en suspens


Devant l'ampleur de la polémique, deux chercheurs ayant créé un virus très dangereux pour l'homme ont accepté un moratoire pour que la communauté scientifique puisse débattre des risques de leur découverte.
C'est une situation très rare dans le monde de la recherche. Des scientifiques réputés ont accepté de suspendre pour deux mois leurs travaux sur le virus H5N1, eu égard à la forte inquiétude que ceux-ci ont suscité, notamment aux Etats-Unis.
Ron Fouchier, de l'Erasmus Medical Center aux Pays-bas, et Yoshi Kawaoke de l'Université du Wisconsin, ont travaillé indépendamment sur le virus de la grippe aviaire et obtenu chacun de leur côté une version potentiellement très dangereuse pour l'homme. D'ordinaire, les humains ne peuvent contracter le H5N1 qu'au contact d'un animal infecté, principalement des volatiles. Or les scientifiques ont prouvé à l'aide d'un modèle animal que ce virus pouvait muter jusqu'à devenir contagieux d'homme à homme par voie aérienne. Quand on sait que le H5N1 a jusqu'à présent entraîné la mort chez 60% des personnes infectées, l'idée de voir ce virus quitter les laboratoires où il a été généré a de quoi en inquiéter certains. Par comparaison, la grippe espagnole, qui aurait fait entre 20 et 40 millions de morts en 1918-1919, a tué 0,5% des personnes contaminées.
Fouchier et Kawaoke devaient publier les résultats de leurs travaux dans les prestigieuses revues scientifiques Science et Nature. Mais fin novembre, le comité consultatif gouvernemental américain sur la biosécurité s'est inquiété des conséquences de la diffusion de ces résultats sensibles. Qu'adviendrait-il si des bioterroristes s'en servaient pour jouer aux apprentis sorciers? Ils ont donc demandé aux auteurs et aux directeurs de publication de passer sous silence certains détails clés. Les deux chercheurs ont dans un premier temps refusé avec le soutien d'une partie de la communauté scientifique, arguant que la mutation pourrait un jour se produire naturellement et qu'il serait alors utile de mieux connaître le fonctionnement du virus.

Discussions prévues à Genève

Ils ont néanmoins accepté un moratoire pour laisser place à la discussion. Dans une lettre cosignée par 37 autres scientifiques et publiée mercredi par les deux revues, ils annoncent que tous les travaux en cours sur le H5N1 seront suspendus pendant 60 jours. «Nous comprenons qu'il nous faut, avec le reste de la communauté scientifique, expliquer clairement les bénéfices à tirer de ces recherches importantes et présenter les mesures qui sont prises pour minimiser les risques possibles. Nous proposons pour cela un forum international auquel la communauté scientifique pourra participer», écrivent-ils. Les discussions devraient avoir lieu à Genève le mois prochain, avec des participants choisis par l'Organisation mondiale de la santé.
Une polémique de cette ampleur est très rare. La dernière remonte au début des années 1970, lorsque des scientifiques commençaient à ajouter des séquences de gènes d'un animal au génome d'une autre espèce animale, éveillant la peur de voir naître des monstres hybrides. Ces pratiques sont désormais partie intégrante des expériences sur les maladies infectieuses et le cancer.
Depuis sa découverte en 1997, le virus H5N1 a contaminé environ 600 personnes dans le monde, dont plus de la moitié sont décédées.

Prothèses PIP : le « boucher de la chirurgie » les utilisait


Surnommé le « chirurgien-boucher », le Dr Maure a été condamné en 2008 pour avoir effectué des opérations de chirurgie esthétique sans en avoir les qualifications. Il aurait utilisé des prothèses PIP défectueuses sur une centaine de patientes.
Prothèses PIP : le « boucher de la chirurgie » les utilisait

Nouvelle révélation dans le scandale des prothèses PIP, et qui concerne cette fois des patientes déjà tristement malmenées. Selon le site d’information Europe1.fr, le Dr Maure aurait utilisé des prothèses PIP sur une centaine de patientes qu’il avait opérées dans les années 2000 de manière frauduleuse, sans posséder les qualifications de chirurgien esthétique. Ce médecin généraliste, surnommé le « chirurgien-boucher », a été condamné en 2008 à quatre ans de prison dont trois fermes pour tromperie aggravée. C’est au début des années 2000 que l’homme aurait implanté des prothèses PIP avant de réaliser, selon son avocat, qu’elles étaient défectueuses, et donc de changer de fournisseur. Sans en informer ses patientes.

L’inquiétude augmente chez les victimes du Dr Maure : outre leurs opérations ratées, elles pourraient être porteuses d’implants PIP. Virginie, une assistante maternelle et ancienne patiente du « chirurgien-boucher » s’est fait opérer en 2003. Elle témoigne au micro d’Europe 1 : « Je repense à la boucherie, à la douleur et au calvaire de la suite ». « Quand je m'allonge, j'ai un sein qui descend dans le bras. Je dors avec mon soutien-gorge sinon ça me gêne », poursuit-elle. Face au refus des chirurgiens de prendre des risques en retirant lesprothèses, la jeune femme avoue son désarroi : « Passer derrière [le docteur] Maure, c'est récupérer le ratage et il y a trop de risques. (…) J'aimerais savoir ce que je peux faire. Personne ne veut les enlever, donc comment on fait ? ». Si jamais un chirurgien acceptait de les lui retirer, la jeune femme n’aurait pas les moyens de s’en faire poser de nouveaux. Elle n’a jamais été indemnisée par le Dr Maure, qui avait été déclaré insolvable. 

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