samedi 18 février 2012

Le véritometre, ou le fact-checking à la française


Le véritometre, ou le fact-checking à la française


imageiTélé et Owni s’associent pour lancer le “véritomètre”. Il s’agit de vérifier les données avancées par les candidats à l’élection présidentielle. Dans un discours, un fait chiffré apporte toujours un poids. Il a comme avantage de pouvoir être vérifié facilement et rapidement
Chaque candidat se voit attribué un score de crédibilité. sur le véritométre de iTélé/Owni. 
Deux remarques me semblent ici importantes. D’abord, l’attitude vis à vis du discours politique change, puisque l’on ne se centre plus sur le discours dans sa généralité mais sur des “faits” avancés sur un candidat.
Ensuite, même si “fact-checking” est généralement considéré comme une avancée puisque les dires des uns et des autres sont contrôlés, il ne faut pas oublié que les faits sont toujours des productions sociales, .

Le fact-checking sur Owni : http://owni.fr/tag/fact-checking/

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3 commentaires

Après la politique des boutiquiers, la politique des chiffres ? :)
Manipulation et bidouillages inacceptables quand on prétend dire la vérité.
Allez voir la fiche Sarkozy et vous comprendrez.
OWNI et I-télé ont le droit d’être de gauche mais manipuler l’information à ce point relève plus d’un manque de déontologie.
  • Bonne idée.
    Seul problème ….. les vérités « officielles » elles-mêmes sont sujettes à caution :
    * Cela dépend des sources : le nombre de chômeurs est différent, par exemple, selon l’OMS et selon l’INSEE qui s’est toujours comporté en valet du pouvoir.
    * Il faut une connaissance approfondie des concepts pour pouvoir comprendre certains chiffres : ex : compter les activités des administrations dans le « Produit Intérieur Brut » est assez rigolo et ne sert qu’à donner bonne conscience aux budgétivores et autres parasites du travail humain.
    Il faudrait donc compléter le « véritomètre » par une formation détaillée des veautants …. ou juger les « chiffres » à leur relative utilité.

    12h50 Eva Joly manifeste en Grèce


    12h50

    Eva Joly manifeste en Grèce

    Une cinquantaine de Français vivant à Athènes, rejoints par la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly, ont manifesté samedi dans la capitale grecque contre "l'aggravation de la situation  économique et ses conséquences sociales en Grèce". Ils se sont rassemblés devant l'Ambassade de France et ont demandé que "la  France défende une autre politique pour résoudre la crise", a constaté l'AFP. "Pour une politique européenne face à la crise", "Solidarité avec le peuple  grec", "Je suis Grec aussi", étaient les slogans inscrits sur les pancartes et  banderoles des manifestants, rassemblés devant le bâtiment, situé en face du  parlement grec en plein centre d'Athènes, à l'appel du comité de l'association  Français du Monde (ADFE). "Ici en Grèce, on organise la pauvreté, ce ne sont plus les parlements qui  font la loi", a déploré Brigitte Leydier, infirmière retraitée, vivant en Grèce  depuis 23 ans. Elle a souligné que dans son entourage "au moins trois personnes  sont déjà au chômage".   La candidate écologiste, qui effectue depuis vendredi une visite à Athènes,  s'est jointe aux manifestants pour exprimer "sa solidarité au peuple grec" et  "aux Français qui habitent dans le pays". "Nous sommes lucides et conscients du fait que la crise n'a pas de  frontière et que ce qui arrive ici aujourd'hui est un indicateur de ce qui  risque de nous arriver", a souligné Mme Joly. Selon un sondage Ifop qui doit être publié dimanche par Sud-Ouest Dimanche,  près d'un Français sur deux (49%) estime que la France pourrait connaître la  même situation que la Grèce dans les prochains mois ou les prochaines années.

    Le châtelain belge a été assassiné


    Le châtelain belge a été assassiné

    AFP Publié  Réagir
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    Le châtelain de Wingene, Stijn Saelens, dont le corps a été découvert hier, a été assassiné, a déclaré le substitut du procureur du parquet de Bruges cité aujourd'hui par l'agence Belga.

    Le corps retrouvé hier enterré dans un bois situé à proximité d'un chalet appartenant à un proche de son beau-père a été identifié comme celui de Stijn Saelens, un agent immobilier de 34 ans père de quatre jeunes enfants disparu depuis deux semaines, a précisé le substitut. Il a été victime d'un crime, a assuré le magistrat. Trois suspects ont été placés sous mandat d'arrêt, dont le beau-père et le beau-frère de la victime.

    Le 31 janvier, l'épouse de Stijn Saelens avait découvert dans l'entrée de leur gentilhommière une grande flaque de sang (de son mari selon des analyses), ainsi qu'une douille de balle de neuf millimètres. Mais pas de corps.

    La recherche de la victime a pris fin hier et l'enquête sur le mobile du crime suit la piste du complot familial. Le jeune châtelain était en effet en conflit avec son beau-père, un riche médecin hostile à sa décision de quitter la Belgique avec sa femme et leurs quatre enfants pour s'installer en Australie dans une communauté. Le magistrat n'a pas indiqué si les enquêteurs avaient obtenu des aveux.

    Sénégal: manifestation interdite maintenue à Dakar après des violences


    Sénégal: manifestation interdite maintenue à Dakar après des violences

    L'opposition sénégalaise a décidé de maintenir samedi à Dakar une nouvelle manifestation interdite contre le président Abdoulaye Wade au lendemain de violences dans la capitale qui, pour la première fois, ont touché une mosquée de l'influente confrérie musulmane tidiane. ( © AFP Seyllou)
    DAKAR (AFP) - L'opposition sénégalaise a décidé de maintenir samedi à Dakar une nouvelle manifestation interdite contre le président Abdoulaye Wade au lendemain de violences dans la capitale qui, pour la première fois, ont touché une mosquée de l'influente confrérie musulmane tidiane.
    C'est dans ce climat de vive tension que quelque 23.000 militaires et paramilitaires ont commencé à voter, jusqu'à dimanche, à l'élection présidentielle à laquelle les autres Sénégalais prendront part le 26 février.
    "Nous maintenons notre appel à manifester à 15H00 (locales et GMT) sur la Place de l'Indépendance", a déclaré à l'AFP Abdoul Aziz Diop, un des responsables du Mouvement du 23 juin (M23, coalition de partis d'opposition et d'organisations de la société civile).
    "Nous réitérons le caractère pacifique du M23, mais tant que les manifestations seront interdites, il faut s'attendre à des affrontements", a-t-il ajouté.
    Le M23 avait appelé vendredi à une manifestation sur cette même place située dans le centre-ville, près du Palais présidentiel, pour exiger le retrait de la candidature du chef de l'Etat sortant Abdoulaye Wade, 85 ans et au pouvoir depuis douze ans, à ce scrutin.
    La tentative des manifestants, dont de nombreux jeunes, d'accéder à la place bouclée par d'imposantes forces de sécurité, a dégénéré en violences avec les policiers, donnant lieu à des scènes de guérilla urbaine.
    Gaz lacrymogènes, balles en caoutchouc et canons à eau des policiers - un a tiré à balle réelle - ont répondu pendant plusieurs heures aux volées de pierres et projectiles divers de centaines de jeunes, qui ont également mis le feu à des barricades de fortune dans de nombreuses rues et avenues du centre-ville.
    Ces violences ont été exacerbées par le geste d'un officier de police qui a lancé des grenades lacrymogènes à l'intérieur de la Zawiya (mosquée) El Hadj Malick Sy, de la confrérie des Tidianes, située dans l'une de ces avenues.
    "Sacrilège", "Profanation", ont aussitôt hurlé les fidèles, les jeunes et les badauds qui se trouvaient là et qui ont redoublé d'acharnement contre les policiers aux cris de "Allahou Akhbar" (Dieu est grand).
    Plusieurs centaines de fidèles ont aussitôt organisé un sit-in devant la mosquée, plus tard dispersé sans ménagement par la police.
    Bilan de ces violences, une dizaine de blessés dont un policier, selon un décompte de l'AFP, et des actions de vengeance à Tivaouane, une des villes saintes des Tidianes, située à moins de cent kilomètres au nord-est de Dakar, où la mairie a été saccagée et incendiée.
    Le député-maire de Tivaouane, El-Hadj Malick Diop, de la mouvance libérale du président Wade, a déploré les incidents à la mosquée de Dakar, ajoutant que "cela ne doit pas être utilisé comme alibi pour mener une vendetta contre les symboles de l'Etat".
    Il a accusé "des jeunes, certainement manipulés par des politiciens en perte de vitesse", d'être à l'origine des violences contre la mairie avant, selon lui, d'aller s'en prendre à des biens appartenant à des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), dont sa propre maison.
    Un leader des Tidianes, Serigne Mansour Jamil, membre du M23, a accusé le gouvernement d'avoir "profané une des principales mosquées tidianes" et, à travers elle, "toute une communauté", estimant que le président Wade devait "dégager".
    C'est la première fois qu'une mosquée est prise à partie par des policiers pendant les manifestations anti-Wade qui se sont intensifiées depuis la validation, fin janvier, par le Conseil constitutionnel de la candidature du chef de l'Etat au scrutin du 26 février.
    "La Zawiya attaquée, les Tidianes se révoltent", "La Zawihia profanée, le pays s'embrase", titraient samedi des journaux sénégalais, signe d'un tournant dans la contestation, tant l'influence des confréries des Tidianes et des Mourides est grande sur les Sénégalais, musulmans à 95%.
    M. Wade brigue un troisième mandat à la présidentielle face à 13 candidats d'opposition. Le M23 estime qu'il a épuisé ses deux mandats légaux et juge illégale sa nouvelle candidature, ce que contestent ses partisans qui soulignent que des des réformes de la Constitution lui donnent le droit de se représenter.

    ALLEMAGNE/ Casse-tête pour Merkel après la démission de Wulff


    ALLEMAGNE/ Casse-tête pour Merkel après la démission de Wulff

    Publié le samedi 18 février 2012 à 11H00 - Vu 80 fois
    Christian Wulff, le président conservateur allemand,  a démissionné hier matin
    Christian Wulff, le président conservateur allemand, a démissionné hier matin

    Le président de la République allemande, Christian Wulff, accusé de corruption et menacé de perdre son immunité, a démissionné hier, créant un nouveau casse-tête pour la chancelière Angela Merkel, qui l'avait fait élire.
    M. Wulff, 52 ans, a annoncé sa démission peu après 11 h depuis le Château Bellevue, à Berlin.
    Le parquet de Hanovre s'était saisi de l'affaire en réclamant jeudi soir au Bundestag (chambre basse du parlement) la levée de l'immunité - une première dans l'histoire de la République fédérale - après des soupçons de prévarications.
    Ce conservateur, que la chancelière Merkel avait difficilement fait élire il y a vingt mois pour un mandat de cinq ans, à un poste essentiellement honorifique mais qui représente une autorité morale, a admis que la « confiance » de ses citoyens était « affectée ». « Pour cette raison, il ne m'est plus possible d'exercer mes fonctions. C'est pour cela que je démissionne », a déclaré solennellement M. Wulff, reconnaissant « des erreurs » tout en assurant n'avoir rien fait d'illégal.
    Angela Merkel a annoncé la tenue de discussions avec les partis d'opposition, les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts, « pour proposer un candidat commun pour l'élection du prochain président de la République. » Une offre immédiatement « saluée ».
    Des consultations devaient débuter dans la soirée entre les partenaires de la coalition de la chancelière, ses Unions chrétiennes (CDU/CSU) et leurs alliés Libéraux (FDP).

    Sombre anniversaire en Libye


    Sombre anniversaire en Libye

    Editorial | LEMONDE | 18.02.12 | 13h14   •  Mis à jour le 18.02.12 | 13h14

    De même que l'on ne pouvait s'attendre à ce que la Roumanie de Ceausescu se transforme en paradis helvétique sur la mer Noire du jour au lendemain, il ne fallait pas non plus espérer que la Libye se métamorphose aussitôt en modèle de démocratie et de respect des droits de l'homme. Les dégâts infligés par les dictatures aux pays et aux esprits durent bien plus longtemps que l'euphorie de la libération. On aurait donc tort de condamner prématurément la révolution libyenne à l'échec, un an après le début du soulèvement populaire qui, parti de Benghazi le 17 février 2011, aboutit le 20 octobre à la capture et à la mort sinistre du colonel Kadhafi, au terme d'une guerre meurtrière.

    Au-delà du nécessaire réalisme, plusieurs motifs d'inquiétude, pourtant, assombrissent cet anniversaire. Ce sont, d'abord, les témoignages sur les nombreux cas de torture et de mauvais traitements réservés par les nouveaux maîtres de la Libye aux partisans de l'ancien régime. Ces témoignages, qui reflètent l'absence d'un début de construction d'un Etat de droit, ont été réunis par plusieurs ONG indépendantes et fiables - Human Rights Watch, Amnesty International, Médecins sans frontières. Le Comité international de la Croix-Rouge n'a, quant à lui, pas pu avoir accès à tous les centres de détention, ce qui est, généralement, mauvais signe.

    Autre facteur de préoccupation, le Conseil national de transition (CNT), organe issu de la rébellion qui fait office de gouvernement en attendant les élections, n'arrive pas à établir son autorité sur le pays. Les milices, formées par les combattants qui ont mené la guerre victorieuse, entendent aussi garder leur part du pouvoir et morcellent la Libye, empêchant l'émergence d'un véritable sentiment national. Les vainqueurs de Zentan et de Misrata, notamment, deux places fortes de la rébellion anti-Kadhafi, refusent de rendre leurs armes et d'intégrer l'armée nationale ; leur base est le pouvoir local, au détriment de l'intérêt général. Les membres du CNT à Tripoli sont de plus en plus contestés, en particulier à Benghazi, dont les habitants se sentent dépossédés de "leur" révolution.
    La région du Sahel, enfin, et surtout le Mali, où les armes et les ex-soldats de Kadhafi alimentent la rébellion, reste très déstabilisée par les dégâts collatéraux de la guerre libyenne.
    Face à cette situation, la France et les pays alliés, dont le soutien militaire a permis la chute du dictateur, observent majoritairement un silence gêné. Comme les Américains en Irak, ils n'ont pas anticipé la phase de l'après-guerre. Mais, soucieux de ne pas reproduire, précisément, les erreurs de l'équipe Bush en Irak, ils ont voulu éviter les pièges du nation-building et laisser les Libyens prendre leur destin en main. Cette position est compréhensible. Elle ne doit pas exclure, cependant, des rappels, en privé et en public, des principes et des idées pour lesquels les forces occidentales se sont engagées en Libye, et sans lesquelles les rebelles ne seraient aujourd'hui au pouvoir ni à Tripoli ni à Misrata.

    La Chine appuie le projet de référendum de Bachar al Assad


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    BEYROUTH (Reuters) - La Chine a apporté samedi son soutien au projet de Bachar al Assad d'organiser un référendum suivi d'élections parlementaires et a appelé à l'arrêt immédiat des violences en Syrie, rapporte la télévision syrienne.
    "Nous espérons que ce référendum sur la constitution et des élections parlementaires auront lieu sans interruption", a déclaré à la télévision syrienne le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhai Jun, qui se trouve depuis vendredi à Damas.
    "La Chine soutient la voie des réformes à l'oeuvre en Syrie et les mesures importantes qui ont été prises à cet égard", a-t-il ajouté.
    Ce référendum sur une nouvelle constitution doit avoir lieu le 26 février prochain, avant des élections multipartites. Pour l'opposition comme pour les Occidentaux, il s'agit d'une manoeuvre du pouvoir.
    "La Chine, a ajouté le diplomate chinois, appelle le gouvernement, l'opposition et les individus armés à un arrêt immédiat des violences. L'expérience de la Chine démontre qu'une nation ne peut pas se développer sans stabilité."
    L'émissaire de Pékin, qui a rencontré le président syrien dans la journée, a dit qu'il s'emploierait à "jouer un rôle constructif" et à "fournir une contribution" à la recherche d'une "solution appropriée au problème syrien", a rapporté l'agence officielle de presse Chine nouvelle.
    La Chine est, avec la Russie et l'Iran, l'un des rares soutiens extérieurs du régime de Bachar al Assad.
    Le 4 février, Pékin et Moscou ont opposé leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies et empêché l'adoption d'une résolution soutenant le plan de la Ligue arabe qui prévoit une mise à l'écart d'Assad.
    Les deux pays ont également voté contre une résolution non contraignante adoptée jeudi par l'Assemblée générale de l'Onu.
    Mohammed Abbas; Henri-Pierre André pour le service français

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