jeudi 23 février 2012

Le climat des affaires en Allemagne s'améliore encore au mois de février


Le climat des affaires en Allemagne s'améliore encore au mois de février

Aujourd'hui à 15h20
(Boursier.com) -- L'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a encore progressé au mois de février, s'établissant à 109.6 après 108.3 en janvier. Il s'agit de son plus haut niveau jamais atteint depuis août dernier. Les entreprises interrogées font état d'une amélioration de leur situation présente, l'indice correspondant passant de 116.3 à 117.5. Elles sont aussi plus optimistes quant à l'avenir avec un indicateur qui ressort à 102.3 après 100.9 en janvier.
Tous les secteurs sont concernés par cette embellie notamment dans la construction où l'indicateur bondit de 6 points et repasse en terrain positif, s'établissant à +3.3 après seulement -3.6 points en janvier. La progression est en revanche plus modérée dans l'industrie manufacturière et le commerce.
"Les entreprises sont plus nombreuses qu'en janvier à signaler une amélioration de leurs conditions d'activité. Ils se montrent aussi davantage optimistes quant à leurs prévisions, et ce pour le quatrième mois consécutif", souligne l'institut Ifo.

Des pertes abyssales pour la banque Dexia en 2011


Des pertes abyssales pour la banque Dexia en 2011

Aujourd'hui à 09h43
(Boursier.com) -- Pour la banque Dexia, les comptes 2011 sont à peu près aussi catastrophiques qu'on pouvait l'imaginer, avec une perte nette de -11,64 milliards d'euros, dont -6,4 milliards d'euros pour les activités poursuivies et -5,23 milliards d'euros pour les activités abandonnées. Les revenus de la période ont été négatifs de -4,383 milliards d'euros, à comparer à +5,31 milliards d'euros un an avant, et la perte brute d'exploitation ressort à -5,5 milliards d'euros, après +1,6 milliard d'euros un an plus tôt.
Les pertes se décomposent entre une déprécation de -4 milliards d'euros liée à la cession de Dexia Banque Belgique, -3,4 milliards d'euros de décote sur les titres souverains grecs et assimilés (à hauteur de 75%), mais aussi -2,6 milliards d'euros liés aux cessions d'actifs et -984 millions d'euros de perte consécutive à la cession de Dexia Municipal Agency. Le ratio "Core Tier 1" ressort à 6,4% (7,3% hors risques pondérés liés aux cessions à venir). Dexia ne versera évidemment pas de dividende et ne paiera pas de coupons sur sa dette hybride, pas plus qu'elle n'exercera de call sur la dette subordonnée.
Dexia a interpellé jeudi la Commission européenne. Elle estime dans un communiqué que l'absence d'un soutien adéquat des pouvoirs publics "pourrait avoir un impact sur la situation de continuité d'exploitation de Dexia et engendrer des tensions sur la situation de liquidité et de solvabilité du groupe". Elle ajoute qu'il est essentiel que la rémunération des garanties soit suffisamment faible pour qu'elle puisse réaliser un résultat positif et renforcer ses fonds propres.

La zone euro pourrait replonger en récession en 2012


La zone euro pourrait replonger en récession en 2012

Le 23 février 2012 par Astrid Gouzik
Europe Drapeau 
La Commission européenne a prévenu jeudi 23 février. Pour la deuxième fois en trois ans, la zone euro va connaître une nouvelle phase de récession en 2012.
En repli de 0,3%, la croissance européenne est mise à mal en 2012, selon les prévisions de Bruxelles. Pourtant à l’automne dernier, la Commission visait encore une croissance de 0,5% sur la même période.
En effet, après un léger mieux, l’économie mondiale a ralenti de nouveau. Puis certains pays européens se sont enlisés encore davantage dans la crise de la dette. Selon Bruxelles, il est d’ailleurs trop tôt pour considérer que celle-ci est terminée.
Par conséquent, 8 pays de la zone euro vont entrer en récession en 2012 : l'Italie (-1,3% de PIB) et l'Espagne (-1%), la Belgique (-0,1% de PIB) et les Pays-Bas (-0,9% de PIB) notamment. La Grèce va connaître en 2012 sa 5ème année de récession. La contraction devrait même être plus importante que prévue (-4,4%).
"La publication récemment de certains indicateurs laissent penser que le ralentissement de l'activité sera (...) temporaire mais le tournant devra être confirmé dans les mois qui viennent et dépendra des décisions prises par les différents gouvernements", a commenté Olli Rehn, le commissaire européen aux affaires européennes.
A partir de juin 2012, la zone euro pourrait renouer avec la croissance mais la reprise sera faible et progressive. 

Les salariés bloquent le site ArcelorMittal de Florange


Les salariés bloquent le site ArcelorMittal de Florange

Mis à jour le 23.02.12 à 15h29
Les salariés d'ArcelorMittal à Florange (Moselle) ont commencé jeudi à bloquer la sortie des expéditions de produits, peu avant la réunion d'un comité d'entreprise qui a officialisé la prolongation de l'arrêt des deux hauts-fourneaux du site.
150 participants

Quelque 150 personnes participaient à cette action décidée par l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, a constaté Reuters.

"Vu que la direction ne veut rien entendre, nous avons décidé de taper au portefeuille", a dit à Reuters Frédéric Weber, représentant de la CFDT.

"On bloque les expéditions clients jusqu'à nouvel ordre", a-t-il ajouté.

Quelque 200 camions sortent chaque jour de l'usine, selon lui, chargés pour la plupart de bobines d'acier destinées à l'automobile, l'activité packaging (emballage) tournant au ralenti depuis plusieurs mois.
L'arrêt des deux hauts fourneaux confirmé

Lors du comité central d'entreprise, qui se déroulait au siège français du groupe, à La Plaine-Saint-Denis, en région parisienne, la direction d'ArcelorMittal a confirmé le maintien à l'arrêt des deux hauts fourneaux au deuxième trimestre.

"Cette décision est pleinement justifiée par le contexte économique et industriel actuel en Europe", a plaidé Hervé Bourrier, PDG d'ArcelorMittal France, dans un communiqué.

"ArcelorMittal agit en industriel responsable. Il ne peut en aucun cas produire de l'acier qu'il ne pourra pas vendre", ajoute-t-il.

Aucun licenciement n'est prévu, dit le PDG d'ArcelorMittal France. L'arrêt temporaire concerne 500 salariés pour lesquels un dispositif d'indemnisation et d'accompagnement a été mis en place, ajoute-t-il.
Reuters

Les banques plombées par la Grèce...mais pas seulement


Les banques plombées par la Grèce...mais pas seulement

Copyright Reuters
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Par Laura Fort
Les quatre grands établissements français ont tous connu une année 2011 très médiocre. Et la crise des dettes souveraines n'explique pas tout.
Les banques françaises ont toutes accusé le coup en 2011. Et les résultats nets part du groupe affichent tous des baisses à deux chiffres par rapport à 2010 : -22.9% pour BNP Paribas, -26.6% pour BPCE, -77.5% pour Crédit Agricole Groupe, -39% pour Société Générale.
BNP Paribas champion des provisions sur la Grèce
La crise grecque a entraîné les banques françaises dans son sillage. Si bien que l’expression « résultats plombés par la Grèce » est dans toutes les bouches. Sur l’année, les banques ont passé des provisions de taille : 921 millions d’euros pour BPCE, 943 millions d’euros pour Crédit Agricole, 890 millions d’euros pour Société Générale ou encore 3.4 milliards d’euros pour BNP Paribas.

Des dépréciations en tous genres
Mais la Grèce n’est pas la seule fautive. Des dépréciations ont également été passées pour d’autres événements exceptionnels. Ainsi, BPCE a par exemple provisionné 60 millions d’euros après la « défaillance » d’un client du réseau Banque Populaire. Le groupe présidé par François Pérol a aussi dû supporter 71 millions d’euros de moins-values de cession, 116 millions d’euros au titre d’une participation revue à la baisse, ou encore une dépréciation d’écart d’acquisition de 95 millions d’euros.
Crédit Agricole a pour sa part enregistré 981 millions d’euros de dépréciations liées à ses participations dans Bankinter et dans la banque portugaise BES. Des provisions substantielles d’écarts d’acquisition ont également été passées pour CA CIB. Au final, la banque verte révèle que les éléments exceptionnels survenus en 2011 lui ont coûté au total plus de 5 milliards d’euros.
Les activités de marché et la gestion d’actifs ont souffert
Le contexte dégradé des marchés financiers a affecté les activités de banque de financement et d’investissement (BFI) et de gestion d’actifs. Le résultat net part du groupe des activités de gestions et d’assurances du Crédit Agricole a chuté de 37% par rapport à 2010 et leurs encours gérés de 5.4%. Et la société de gestion Amundi a subi une décollecte de 36.4 milliards d’euros.
La BFI de BNP Paribasnd a quant à elle enregistré une perte de 510 millions d’euros sur des cessions de dettes souveraines au seul quatrième trimestre.
Et celle de Société Générale a affiché 482 millions d’euros de perte nette en 2011. Les cessions d’actifs opérées dans sa BFI ont aussi engendré un impact négatif de 524 millions d’euros sur ses revenus au dernier trimestre. Enfin, le résultat net part du groupe du pôle Gestion d’actifs et services aux investisseurs de Société générale a chuté de 40.8% en 2011, impacté par la faiblesse des marchés et des taux d’intérêt.
 

Avec sa «France forte», Sarkozy fait (aussi) du Jospin


Avec sa «France forte», Sarkozy fait (aussi) du Jospin

Nicolas Sarkozy lors de son meeting de campagne à Marseille, le 19 février 2012.
Nicolas Sarkozy lors de son meeting de campagne à Marseille, le 19 février 2012. (Photo. Anne-Christine Poujoulat / AFP)

ECLATS DE CAMPAGNEInvité de TF1 mercredi, l'ex-candidat de Chasse, pêche, nature et tradition a attiré un million de spectateurs de plus que le président sur France 2.

Par LIBÉRATION.FR
Petites phrases et grandes envolées, incidents et anecdotes : retrouvez ici nos «éclats de campagne».
[Jeudi 23 février] A chacun sa «France forte». Alors que le président-candidat Nicolas Sarkozy a fait de «La France forte» son slogan de campagne, Lionel Jospin avait déjà utilisé la forme «Une France forte»à l'époque où il était candidat socialiste à la présidentielle de 2002. Trois semaines avant le premier tour du 21 avril, qui privera Jospin d'une qualification pour le deuxième tour, il avait tenu, le 3 avril, une conférence de presse consacrée à son projet international. Dans une mise en scène solennelle, Lionel Jospin, dont le slogan de campagne était «Présider autrement», s'était exprimé debout derrière un pupitre barré d'un «Une France forte» en rouge. Quelques semaines plus tôt, le 22 février, en annonçant sa candidature par un fax à l'AFP, le favori des socialiste avait pris «cinq engagements» devant les Français: «une France active»«une France sûre»«une France juste»«une France moderne» et «une France forte». Avant Nicolas Sarkozy et Lionel Jospin, le président sortant Valéry Giscard d'Estaing avait lui aussi plaidé pour la «France forte» en 1981. Entre les deux tours de la présidentielle, il avait même fait de «Il faut une France forte» son nouveau slogan. En 1988, c'est le Mouvement initiativé et liberté (MIL), une organisation gaulliste cornaquée par Jacques Foccart, qui avait choisi «Une France forte» comme slogan de soutien au candidat du RPR Jacques Chirac. Une constante: promettre une «France forte» n'a pas permis depuis plus de trente ans de remporter une présidentielle. J. B.-P. (avec AFP)

Nihous a attiré plus de téléspectateurs que Sarkozy

[Jeudi 23 février] Nicolas Sarkozy a été écouté mercredi soir sur France 2 par cinq millions de personnes (18,2% de part de marché), soit un million de moins que Frédéric Nihous, candidat de Chasse, pêche, nature, traditions, sur TF1, à la même heure. Le président de la République avait réuni 10,7 millions de téléspectateurs la semaine dernière, lors de l'annonce de sa candidature à la présidentielle 2012 au cours du 20 heures de TF1.

Le voleur du baiser Carla-Nicolas identifié par TF1

[mercredi 22 février] Le coupable de la fuite sur le Net du baiser entre Carla Bruni et Nicolas Sarkozy a été retrouvé par TF1, selon l'Express.fr. Ce jeune technicien est à l'origine des images «volées» montrant le couple s'embrassant fugacement avant le JT de la chaîne mercredi dernier (voir plus bas). Les dirigeants de TF1 avait fait savoir leur colère. Et réfléchissent encore à la punition, selon le site de l'hebdomadaire.

Yvette, agricultrice et candidate transgenre à l'Elysée

[lundi 20 février] «Je fais partie du petit peuple, celui que l'on méprise dans les hautes sphères de la République monarchique! ». Ainsi parleYves Pirot, alias Yvette, une agricultrice retraitée transgenre du Berry. Et depuis peu, candidate à l'élection présidentielle.Consciente qu'elle n'aura pas les 500 signatures d'élus nécessaires au maintien de sa candidature, Yvette a pourtant décidé de faire campagne jusqu'au bout et vient de boucler son programme. Elle préconise la diminution du nombre de parlementaires, la relance de l'apprentissage, l'instauration de pensionnats de redressement, le maintien des 35 heures, la retraite facultative à 62 ans ou encore la nationalisation partielle des banques, des assurances, de l'énergie, des fournisseurs d'accès à Internet et des autoroutes.

Entre deux courriers aux médias et une partie de chasse, elle observe le jeu des autres candidats: «Ils sont plusieurs à jeter l'éponge. Bientôt, nous ne serons plus que sept ou huit...». Pour soutenir sa campagne, Yvette vient de créer son mouvement, l'Union Populaire Laïque (UPL) dont elle est la présidente et l'unique adhérente.«J'incarne la parité à moi toute seule», assure la candidate perchée sur des talons de 14 centimètres. Ce dimanche, elle a savouré le meeting marseillais de Nicolas Sarkozy. «Lui aussi propose de réduire le nombre d'élus. Je suis certaine qu'il a eu connaissance de mes propositions et qu'elles l'ont inspiré», se félicite cette candidate berrichonne qui dit se situer «à gauche de la gauche»Mourad Guichard (à Orléans)

TF1 veut cacher le baiser de Carla à Nicolas

[vendredi 17 février] L'image de Carla Bruni-Sarkozy embrassant son mari peu avant son direct au 20h de TF1 mercredi, juste avant la déclaration de candidature du chef de l'Etat, faisait le tour du net vendredi. Elle provient d'une courte vidéo mise en ligne jeudi soir sur lesite... russe RuTube. On y voit également la Première dame réajuster "à l'horizontal" la légion d'honneur de Nicolas Sarkozy sur son costume. Cette publication "off", rarissime, n'est pas du goût la direction de l'information de la chaîne privée, qui a diligenté une enquête, selon le site du Nouvel ObservateurAFP

Face à Hollande le Corrézien, Bernadette Chirac adoube Sarkozy

(Caroline Blumberg. Reuters)
[vendredi 17 février] On pensait qu'elle avait une tendresse particulière pour François Hollande. C'était oublier que la campagne présidentielle est désormais lancée et que le match droite/gauche s'est radicalisé. Vendredi matin, Bernadette Chirac n'avait pas vraiment envie de s'épancher sur le candidat socialiste à l'Elysée à son arrivée au Conseil général de Corrèze, que Hollande préside depuis 2008. «Je suis courtoise, c'est un homme très courtois», distille lentement l'ex-première dame face aux journalistes massés au premier rang de la chapelle devenue salle plénière du conseil général. Hollande est-il courtois dans la campagne ? «Je ne dirai pas cela, chacun joue son jeu», ajoute-t-elle avec pas mal de mauvaise volonté devant l'insistance des reporters. Boutade ou pas, Jacques Chirac avait, lui,laissé entendre au printemps dernier qu'il voterait pour Hollande face à Nicolas Sarkozy.
Avec Bernadette Chirac, on arrête les plaisanteries. Avant l'ouverture des travaux consacrés aux orientations budgétaires du département, la conseillère générale UMP se fait prolixe, et quasi-dithyrambique, sur le candidat de droite. On l'interroge sur l'entrée en lice officielle du président-candidat: «Il était temps, il a bien fait, ça commençait à être long», lâche-t-elle, cachée derrière d'immenses lunettes de soleil aux verres fumés. «Il est l'homme que je connais: très énergique, travailleur», ajoute-t-elle, le dédouanant de son bilan. «Il a subi la crise. Il a présidé le G20 et toutes sortes de réunion, il fait un travail remarquable et il a l'expérience d'un mandat». L'adoubement est total.L.Br.

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