mercredi 25 janvier 2012

Les bas salaires allemands accusés d'être à l'origine de la crise en zone euro


Les bas salaires allemands accusés d'être à l'origine de la crise en zone euro

LEMONDE.FR avec AFP | 24.01.12 | 12h06   •  Mis à jour le 24.01.12 | 14h52
"Les coûts du travail en Allemagne ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression", estime l'Organisation internationale du travail.
"Les coûts du travail en Allemagne ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression", estime l'Organisation internationale du travail.AFP/OFF

La politique allemande de compétitivité par les salaires est épinglée. L'Organisation internationale du travail (OIT) y voit "la cause structurelle" de la crise en zone euro, dans un rapport publié mardi 24 janvier.

"L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro", souligne l'institution onusienne basée à Genève, qui critique notamment les réformes engagées en 2003 par le gouvernement Schröder.
Ces réformes ainsi que les gains de compétitivité de l'économie allemande sont régulièrement présentés par Berlin comme un modèle à suivre par les autres pays. Le président français Nicolas Sarkozy a notamment vanté le modèle allemand ces dernières semaines.
"CROISSANCE SOUS PRESSION"
L'OIT y voit au contraire un frein à la croissance européenne. "Les coûts du travail en Allemagne ont chuté depuis une décennie par rapport aux concurrents, mettant leur croissance sous pression, avec des conséquences néfastes pour la viabilité de leurs finances publiques", note l'organisation qui vise à promouvoir le travail décent à travers le monde.
"Plus grave, les pays en crise n'ont pas pu utiliser la voie des exportations pourcompenser la faiblesse de la demande domestique car leur industrie ne pouvait pas profiter d'une demande intérieure plus forte en Allemagne", ajoute l'OIT.
DÉFLATION SALARIALE
Dans un contexte de chômage élevé en Allemagne, les réformes Schröder ont eu pour effet de "réduire les revenus du bas de l'échelle (...), notamment dans les services où de nouveaux emplois, essentiellement à bas salaires, sont apparus". Mais dans le même temps, "peu de choses ont été faites pour améliorer la compétitivité par le biais d'une progression de la productivité", selon ce rapport.
"La politique de déflation salariale n'a pas seulement amputé la consommation, restée plus d'un point de pourcentage en retrait du reste de la zone euro sur la période 1995 à 2001. Elle a aussi conduit à un accroissement des inégalités de revenus, à une vitesse jamais vue, même durant le choc de l'après réunification", dénonce l'OIT, en faisant référence à des données récentes de l'OCDE sur le sujet. "Au niveau européen, cela a créé les conditions d'un marasme économique prolongé, car les autres pays membres voient de plus en plus une politique de déflation des salaires encore plus dure comme solution à leur manque de compétitivité", souligne le rapport.
L'OIT estime par ailleurs que la contribution de la déflation des salaires en Allemagne dans la création d'emplois dans ce pays n'est même "pas si claire" :"Les récents succès à l'exportation doivent peu à cette politique salariale et s'expliquent d'avantage par l'orientation géographique des exportateurs allemands vers les marchés émergents dynamiques."



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La prescription du Multaq réservée aux cardiologues


La prescription du Multaq réservée aux cardiologues
"Il n'est désormais plus possible pour un médecin généraliste de prescrire ou de renouveler un traitement par Multaq", avertit l'Afssaps en ligne..
REUTERS/Marcos Brindicci

L'agence des médicaments a décidé de ne plus permettre aux médecins généralistes de prescrire ou de renouveler un traitement avec ce médicament contre l'arythmie cardiaque. 

Le Multaq de Sanofi ne pourra plus désormais être prescrit que par des cardiologues, a annoncé ce mercredi l'agence des médicaments (Afssaps). Ce traitement, déjà déremboursé depuis le début de l'année, est utilisé pour traiter l'arythmie cardiaque.  
"Il n'est désormais plus possible pour un médecin généraliste de prescrire ou de renouveler un traitement par Multaq", avertit l'Afssaps en ligne. "Les patients doivent être adressés à un cardiologue, afin de réévaluer le traitement", ajoute l'agence sanitaire. Cet anti-arythmique utilisé pour prévenir les récidives d'un trouble du rythme cardiaque, la fibrillation auriculaire, est autorisé dans toute l'Union Européenne, et est disponible en France depuis octobre 2010. 
Depuis sa commercialisation, il est sous "surveillance renforcée". Il a en outre fait l'objet d'une réévaluation européenne de son rapport bénéfice/risque après l'observation d'atteintes hépatiques graves et l'arrêt d'un essai clinique en raison de complications cardiovasculaires. A la suite de cette réévaluation, son usage a été limité en octobre 2011.


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Ce n’est pas le royaume des footballeurs africains !


Attirés par l’argent que brasse la première division marocaine, de nombreux joueurs subsahariens tentent leur chance. Mais très peu réussissent.
26.01.2012 | Clair Rivière | TelQuel


Dans les rues de Tanger, Samuel joue au guide touristique informel à défaut de jouer au football. Depuis deux ans, ce Camerounais cherche le club qui lui confiera un poste d’avant-centre, et un salaire digne de ce nom. De quoi vivre correctement et mettre de côté le pécule avec lequel il pourrait investir dans une affaire quelconque une fois de retour au pays. Mais, en attendant, il faut bien vivre. Entre pensions à 2,5 euros la nuit et petites chambres en colocation, Samuel vivote, sans grand espoir, à l’instar des milliers de migrants qui rêvent d’Europe. Son histoire est celle de centaines, voire de milliers de footballeurs subsahariens venus chercher gloire et fortune au sein de la Botola [championnat d’élite de football du Maroc] sans avoir jamais réussi à percer.

Samuel, c’est un pseudonyme. Il l’a choisi en référence à Eto’o, l’ancien attaquant camerounais de Barcelone et de l’Inter de Milan, son idole. Une star planétaire qui, comme l’Ivoirien Didier Drogba (qui joue à Chelsea), fait rêver des milliers d’enfants pauvres avec les millions qu’il a gagnés en Europe. Une fortune qui tranche avec la réalité du football subsaharien, où l’argent se fait encore rare. “Au Cameroun, je jouais en deuxième division, chez les Dragons de Yaoundé. Je ne touchais aucun salaire, confie Samuel. Et, même si j’étais passé en première division, combien aurais-je gagné ? 100 euros par mois ?”

Un marché saturé

C’est au début de l’année 2010 qu’il se prend à des envies d’ailleurs. Il faut trouver une destination. Vu la difficulté d’obtenir un visa pour l’Europe, il se rabat sur le Maroc, sur le conseil d’un ami commerçant qui fait des allers-retours fréquents entre les deux pays. “Là-bas, les joueurs sont bien payés, et il y a de bonnes infrastructures”, dit-il à Samuel, qui prend alors la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe de monde 2010 comme une confirmation des dires du commerçant. Sans plus se renseigner, il achète un billet d’avion. Ce n’est qu’à l’atterrissage à Casablanca qu’il se rend compte que l’eldorado footballistique rêvé ne s’atteint pas si facilement.

Cruel constat qu’ont également fait les victimes des faux agents, des arnaqueurs qui – moyennant finance – promettent à ces jeunes joueurs naïfs de leur trouver un club dès la sortie de l’aéroport. Casablanca, Marrakech, Fès… Samuel fait le tour des villes, le tour des clubs, où il apprend que le nombre de joueurs étrangers dans chaque équipe est soumis à une limitation et que la plupart des places sont déjà prises. “Au Moghreb de Tétouan, ils m’ont fait faire un test, affirme-t-il. A la fin, ils voulaient me garder, mais, comme ils avaient déjà atteint leur quota d’étrangers, ils n’ont pas pu me prendre.” Il passe un autre test, à Marrakech, sans plus de succès. Il tente aussi de contacter de vrais agents de joueurs, mais la piste n’aboutit pas. “Ils te donnent rendez-vous, te disent qu’ils vont te rappeler, mais ils ne rappellent jamais”, raconte-t-il, blasé.

Adama, son ami malien, qui a voyagé jusqu’à Tanger par la voie terrestre, pointe un autre problème. “Il est 16 heures, et depuis ce matin je n’ai rien mangé. Dans ces conditions, comment s’entraîner pour rester en forme ?” se demande-t-il. Aujourd’hui, tous deux ont renoncé à jouer au football au Maroc. Adama espère devenir commerçant. Quant à Samuel, il ne rêve plus que du mariage blanc qui lui permettrait de rejoindre l’Europe.

Des salaires au rabais

Avant de renoncer, certains ont failli réussir. C’est le cas de Cyril, un milieu défensif ivoirien. “On m’a proposé de rejoindre les espoirs du Wydad de Fès, mais j’ai refusé. On ne me proposait aucun salaire, aucun logement, juste une prime de quelques centaines de dirhams par match gagné”, se souvient-il. Démoralisé, il a vite mis un terme à ses recherches, et travaille aujourd’hui dans un centre d’appels, à Fès [nord du pays].

En se rabattant sur les divisions inférieures du football amateur, Lenoir, un autre Ivoirien, est parvenu à intégrer des clubs. Mais, à cause de conditions salariales insuffisantes, il a mis un terme à l’expérience. Il se rappelle une équipe où il touchait “200 dirhams par-ci, 300 dirhams par-là [18 à 27 euros]. Je n’avais pas de salaire fixe.” Certains s’en arrangent, comme Brahim, lui aussi ivoirien, qui s’accroche à son équipe de troisième division (amateur) et à ses 1 500 dirhams mensuels [135 euros], “l’un des meilleurs salaires du club, mais qui arrive souvent en retard”. “Je ne peux pas dire que j’en sois content, commente-t-il. Mais, compte tenu de la situation, je n’ai pas le choix. C’est déjà bien de pouvoir jouer.”

Tremplin vers l’Europe

La configuration du marché – beaucoup de demandeurs, peu de postes – ouvre la porte à tous les abus (non-respect des contrats, non-paiement des sa­laires, etc.), que les joueurs ne sont pas en position de contester. Une situation dont se plaint cet autre Subsaharien, pourtant beaucoup mieux loti, qui joue dans un club de deuxième division. Avec les primes, il arrive à gagner “3 500 à 4 000 dirhams par mois [315 à 360 euros]”,mais n’a signé qu’un “contrat saisonnier de six mois”. Il est prêt à parier qu’en cas de blessure son contrat ne sera pas renouvelé, et que son club ne le soutiendra pas. “La seule chose qui me retienne ici, c’est, j’espère, me faire repérer par des recruteurs occidentaux ou orientaux, explique-t-il. Ils viennent beaucoup plus souvent ici qu’en Afrique centrale.” Le Maroc, tremplin vers l’Europe ou le Moyen-Orient ? C’est le souhait de beaucoup. Ça reste l’objectif de Patrick Tchouandop Nantchouang, un des rares Subsahariens inconnus à avoir réussi à atteindre la Botola 1 après un passage par le monde amateur. Arrivé du Cameroun à l’âge de 19 ans, sur le conseil d’un manager non homologué, il intègre malgré tout l’équipe amateur d’Amal Souk Sebt (troisième division), où il passe trois ans, avant d’être repéré par un autre agent, qui le fait signer à la Jeunesse sportive d’Al-Massira. L’attaquant y a entamé sa deuxième saison, et son téléphone n’arrête pas de sonner. Qui est au bout du fil ? “Des amis africains qui galèrent et qui me demandent de les aider à trouver un club, confie-t-il. Je fais ce que je peux, mais je ne suis pas manager.

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Le retour du Mans ?




Par Thibault Charmey, 25-01-2012
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Le Mans récupère sa confiance dans ce championnat de L2 - Panoramic
Mal en point lors des matches allers, l’équipe du Mans retrouve des couleurs. Notamment lors de sa victoire à Sedan (0-2) lors de la dernière journée. Même chose pour Monaco qui enchaîne, tandis qu’Amiens s’effondre.
Il y a un mois les Manceaux enchaînaient les mauvais résultats, provoquant l’éviction d’Arnaud Cormier en poste depuis 2009. Le club se rapprochait de plus en plus de la zone de relégation avant la trêve hivernale. Les dirigeants du Mans FC se sont alors tournés vers Denis Zanko pour reprendre les rênes. Il était en charge du centre de formation depuis 2009, et a su montrer son expérience avec les joueurs professionnels. Chose confirmée, puisque pour le premier match retour des Sarthois, Zanko et ses joueurs sont allés gagner à Sedan (0-2), pourtant 4e du classement. «J’ai le sentiment qu’on a réussi une grosse performance ce soir. On avait très bien débuté sans pour autant être récompensés à la pause. Et j’avais peur qu’on en paye le prix. Heureusement, nous avons trouvé l’ouverture dès la reprise et on double la mise sur un temps fort de Sedan», relate l’entraîneur du Mans dans Ouest France. Une nouvelle mission attend cette équipe samedi prochain à la MMArena  en recevant Châteauroux. En effet, la Berrichonne est pleine de confiance après sa victoire à Auxerre en Coupe de France.
Monaco, la confirmation ?
De nouveau vainqueur à Amiens (1-2), l’ASM est sur une belle série de victoires et cela permet à Marco Simone de conforter sa place d’entraîneur. «C’est une victoire très importante. Malgré un début de saison difficile, j’ai continué à positiver auprès des joueurs, j’ai cru en eux. Aujourd'hui, ils me renvoient l’ascenseur», s’exprime le coach en conférence de presse. Les Monégasques reçoivent Lens pour cette 20e journée. Les Sang et Or restent également sur une victoire pleine de promesses contre Clermont, leader de cette Ligue 2. A noter que les Clermontois accueilleront Bastia (2e), pour le choc du haut de tableau. Les Corses pourraient prendre la place de leader aux Auvergnats.

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