samedi 28 juillet 2012

Le khalife recommande à Macky Sall de ne pas distribuer de l’argent aux marabouts : Touba veut un Nouveau Type de Président




Le Conseil des minis­tres tenu à Diourbel, va laisser au moins un acquis : le khalife des mourides a recommandé au président de la République de ne pas remettre de l’argent aux chefs religieux et dignitaires mourides. Par ailleurs, il a hébergé et restauré toutes les personnalités et autres délégations qui s’étaient exilées à Touba lors du Conseil des ministres décentralisé à Diourbel.
Changement d’ère ? Le khalife général des mourides veut insuffler un nouvel état d’esprit aux autorités. Dans l’intimité de leur face-à-face, Sidy Mokhtar Mbacké a interdit à Macky Sall la distribution d’enveloppes bourrées d’argent aux chefs religieux. Les con­seils, formulés par le guide des mourides, font écho au nouveau type de gouvernance exigé par les Sénégalais à leurs nouvelles autorités. Cette recommandation rompt d’avec les vieilles pratiques, érigées en mode de gouvernance par l’ancien régime. Souvent, ces dessous de table ont pollué l’ambiance de certaines chefferies religieuses, habituées aux largesses de l’ex-chef d’Etat. Cette générosité suspecte, qui a constitué la clé de l’harmonie politique et sociale d’une clientèle politique, est désormais interdite dans la ville sainte. Durant son séjour à Touba, le président de la République a suivi scrupuleusement cette recommandation du khalife qui prône une gestion vertueuse des deniers de l’Etat. Par conséquent, aucune somme d’argent n’a été remise aux chefs religieux reçus contrairement aux coutumes libérales. 
Après avoir ordonné la suppression de «ces enveloppes occultes», Se­rigne Cheikh Sidy Mokhtar Mba­cké a conseillé à l’ancien maire de Fatick de privilégier l’intérêt général au détriment des cas particuliers. Il lui a surtout conseillé de mettre en place des programmes et des projets de développement. En disséquant les propos du guide spirituel des mourides, il exige «un nouveau de type de Président» surtout dans un contexte marqué par des scandales financiers et le rapatriement des biens mal acquis. 
Au Baol, l’Etat a sans aucun doute fait des économies de quel­ques millions durant ce Con­seil des ministres. A part les frais de carburant, il n’a pas décaissé de l’argent pour prendre les officiels qu’il a déplacés dans la région de Diourbel. Cette fois-ci encore, Tou­ba, qui a hébergé toute la Ré­pu­bli­que dans ses résidences, a aussi nourri ses hôtes à ses propres frais. Con­trairement à Saint- Louis, Kao­lack et Ziguinchor, le séjour de 48h a été entièrement pris en charge par le khalife général des mourides. Alors que Macky Sall a insisté pour prendre en charge la restauration de son gouvernement. Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du guide spirituel des mourides, lui a répondu : «Si vous payez, c’est comme si vous étiez venu dans un restaurant. Alors que ce n’est pas le  cas.» A Diourbel, les mêmes comportements ont été dupliqués. Serigne Mountakha Bassirou Mba­cké a offert gracieusement les repas à la centaine de personnes qui accompagnait le président de la République. 

Laurent Fabius chez Y’en a marre : les dessous d’une visite


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 Tout est allé très vite entre le protocole du ministre français des Affaires étrangères et le Mouvement Yen a marre. Au départ, il était question que Laurent Fabius, qui débarque en fin d’après-midi à Dakar, rencontre dans la foulée des acteurs du milieu culturel local au centre culturel français de Dakar. Selon nos informations, le chargé de protocole de l’ambassade de France au Sénégal a eu un premier contact avec les rappeurs issus de Yen a marre pour les inviter à rencontrer Fabius au Ccf. Puis, au cours d’un entretien entre Fadel Barro, le coordonateur du mouvement, et le protocole de l’ambassade de France, il est tout de suite apparu évident que Fabius rende visite aux Yen à marristes dans leur QG des Parcelles Assainies.
Les Français se sont montrés très enthousiaste face à cette symbolique de rendre visite en premier à ces Yen a marristes qui ont porté le mouvement contestataire de la jeunesse au Sénégal. Mais, très vite les négociations pour la commodité de la visite du patron de la diplomatie française butent sur la sécurité dans ce quartier populaire de la banlieue dakaroise. Selon nos informations, les services de l’ambassade de France auraient transmis aux Yen à marristes une requête sur les garanties sécuritaires de leur QG. Les Français déplacent leur propre sécurité sur place pour s’enquérir de la situation.
Nos sources nous révèlent que le quartier a été inspecté de fin en comble et les lieux fouillés. La visite de Fabius au QG de Yen a marre a failli achopper quand un des responsables au protocole de l’ambassade de France à Dakar a émis des réserves quant aux garanties sécuritaires des Yen a marristes. Il y aurait eu des conciliabules et des allers-retours pour trouver une solution. Finalement, c’est ce jeudi en fin d’après-midi que le service protocolaire de l’ambassade de France a donné son aval pour la visite de Laurent Fabius au Qg de Yen a marre aux Parcelles Assainies. Le Bip et les Sapeurs-Pompiers ont été mis dans le coup pour assurer la sécurité des environs. Laurent Fabius et sa délégation, escortée de la presse internationale, débarqueront à Dakar ce vendredi vers les coups de 18h45 avant de se rendre directement aux Parcelles Assainies où les attendent les Yen à marristes et la presse nationale. Cette visite de Laurent Fabius chez les Yen a marristes, avant même d’être reçu par les autorités locales, ne manquera pas de faire couler encore des salives dans le pays

« Les Sénégalais ont davantage chassé Wade qu’élu Macky » (Babacar Justin Ndiaye)


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Comment analysez-vous les résultats issus des élections législatives du 1er juillet 2012 ?
Les résultats sont d’abord les effets d’un contraste frappant et gênant entre la ferveur de la présidentielle et la langueur des législatives. Ils reflètent secondement un certain nombre d’hérésies qui, jusque-là, avaient les couleurs d’une somme de certitudes politiques et électorales. Enfin, du point de vue de leur portée sur l’échiquier comme dans la marche du pays, ces résultats installent les acteurs à la croisée des chemins : ou c’est l’aggiornamento porteur d’un âge d’or démocratique ; ou alors c’est l’affaissement fertile en sauts dans l’inconnu.
Comment expliquez-vous le fort taux d’abstentions ?
Taillons d’abord en pièces l’argument selon lequel, l’abstention est quasi-structurelle, c’est-à-dire caractéristique de tout scrutin législatif, sous tous les cieux. Discutable à défaut d’être faux. Aux législatives d’avril 2001, organisées dans la foulée de la victoire de Wade, le taux de participation avait frôlé la barre des 70 %. Exactement : 67, 04 %, bien qu’elles fussent consécutives au référendum de janvier de la même année sur la Constitution, et aux deux tours de la présidentielle de 2000. Soit quatre scrutins au pas de charge, sans aucune lassitude du corps électoral. En 2007, Macky Sall directeur de campagne du Pds avait réussi le tour de force de mobiliser plus de 34 % des électeurs ; nonobstant le boycott de l’opposition d’alors. Aujourd’hui, le même Macky Sall, fort de sa victoire vieille de 100 jours, peine à mobiliser la moitié des électeurs qui l’ont plébiscité, le 25 mars dernier. On est enclin à penser que les Sénégalais ont davantage chassé Wade qu’élu Macky. A mon avis, il y a toute une panoplie d’éléments explicatifs. En vrac, on peut pointer le dégoût engendré par la législature antérieure très négativement emblématique du phénomène Doudou Wade. Si à l’Assemblée nationale, un député parmi les députés, a pu radier deux de ses collègues élus au suffrage universel, sans provoquer une levée de boucliers trans-partisane, c’est qu’il y a quelque chose de pourri au cœur du pouvoir législatif. Ce qui n’a pas échappé à la vigilance ou à la sagesse du peuple qui n’est pas loin de penser que l’Assemblée nationale est une caserne où l’on est aussi raide dans le garde-à-vous qu’au camp Dial Diop géographiquement voisin. A cet élément d’explication d’origine ancienne, s’ajoutent les présentes erreurs nées des audits fort justifiés mais opérés suivant des modalités politiquement risquées et électoralement suicidaires. Dans un contexte pré-législatif, ne fallait-il pas, de manière graduelle, commencer par cravater les directeurs – en épargnant momentanément les ministres et les figures politiques notoires – jusqu’à la fin du mois de juin ? Pareille démarche garantirait davantage le caractère politiquement incolore des audits et, par ricochet, sécréterait moins de frustrations dans les familles, clans et alliés des audités. Je passe sur les investitures contestables à maints égards, pour m’appesantir sur la maladresse improductive qui a présidé à la confiscation des voitures des très bien nommés…chefs de villages. Donc pas étonnants que les villageois aient pris le chemin des champs, le jour du vote. Last but not least, les Partis ont largué honteusement leurs vocations originelles et permanentes, pour devenir des wagons chargés de quotas. Un Parti doit s’assumer électoralement, et non se lover dans une coalition dès l’obtention du récépissé. Sans un baptême de feu électoral. Bref, la grande armée des sincères abstentionnistes a vaincu la phalange des malins calculateurs. Mais, par-delà l’explication, affleure le danger. Me Mbaye Jacques Diop a constaté avec perspicacité, le danger qui consiste à s’éloigner des urnes. A juste titre. Car, lorsqu’un peuple s’éloigne des urnes, il s’approche des armes. Géométriquement et politiquement.
Quelle lecture faites-vous de la percée des religieux ou enturbannés ?
La contre-performance des politiques, passée en revue ci-dessus, a fait le lit de la performance des citoyens et leaders d’opinion qui ont des références religieusement marquées. Sans être des émules ou des épigones de Ben Laden. Mansour Sy Jamil est flanqué de la fervente catholique Hélène Tine. On est à mille lieues de ce qui se passe en Afghanistan et au Nord-Mali. On est au Sénégal, rassurez-vous.
La future Assemblée, sera-t-elle une Assemblée de rupture ?
Un discours sur la rupture n’est pas la rupture. Ce sont les actes qui rompent. En revanche, les paroles trompent. Tout sera tributaire du rapport de forces qui ne sera pas statique avec de tels résultats et de telles coalitions. Et, surtout, de tels desseins dévorants et impatients chez les uns et les autres. En politique, les coalitions ne sont pas des cimetières d’ambitions ; ce sont plutôt des carrefours d’ambitions. Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure. « Laissons l’avenir venir » chantait Tino Rossi. Macky Sall, aura-t-il les coudées franches pour gouverner tranquillement avec sa majorité « apériste » forte de 61 députés ?
Je ne sais pas si les résultats officiels et définitifs confirmeront ou infirmeront le nombre de députés que vous avancez. Je sais par contre qu’on ne gouverne jamais – avec ou sans majorité – dans la tranquillité. La démocratie n’est pas silencieuse. Elle est bruyante et mouvementée. Ce sont la dictature et la tyrannie qui sont muettes. Seuls les ventres repus garantissent un minimum de quiétude aux Rois, or la situation économique ou plus spécifiquement la demande sociale reste notre talon d’Achille. Propos recueillis par Harouna Fall

Espagne : Des sénégalaises vivent le calvaire




Espagne : Des sénégalaises vivent le calvaire
Les femmes sénégalaises amenées en Espagne dans le cadre d’une convention d’émigration rencontrent d’énormes difficultés. Ainsi, un séminaire s’est tenu à l’université Gaston Berger pour trouver des solutions afin que les autorités sénégalaise puissent aider ces femmes. Selon le constat fait par le Groupe d’études et de recherche sur les migrations et faits de société (Germ) ces femmes font face à de multiples problèmes liés à leur faible salaire, un temps de travail élevé, des possibilités de formation et un développement de carrière limité. Ces femmes se sentent utiliser par les heures de travail non rémunérées et par l’atteinte psychologique et physique. 

Financement visant à accroître la fourniture et la fiabilité de l’électricité au Sénégal Karim Wade avait signé avec la Banque Mondiale, depuis avril 2011


Il n y’a pratiquement rien de nouveau dans la nouvelle politique énergétique lancée par Macky Sall, comme on le prétend. Seul, l’engagement d’aller jusqu’au bout peut faire la différence. En réalité, cette nouvelle politique est bien contenue dans le Plan Takkal, lancé par l’ancien régime. En atteste ce financement que vient d’accorder la Banque mondiale, en soutien à la nouvelle politique énergétique. En effet, cet engagement avait été obtenu et signé par Karim Wade, l’ancien ministre de l’Energie, depuis Avril 2011.


Financement visant à accroître la fourniture et la fiabilité de l’électricité au Sénégal  Karim Wade avait signé avec la Banque Mondiale, depuis avril 2011

Dans un communiqué du lundi 11 avril 2011, la Banque mondiale (BM) avait décidé d’intervenir dans la mise en œuvre du Plan Takkal, en développant un programme de plus de 100 millions de dollars, destinés, notamment, au financement des volets distribution et transport de l’électricité, ainsi qu’à l’acquisition des compteurs prépayés. Le communiqué poursuit que cette décision a été annoncée lors des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la BM, tenues samedi (9) et dimanche (10 avril), à Washington, en présence des ministres d’Etat sénégalais Abdoulaye Diop (Economie et Finances) et Karim Wade (Energie). 
En effet, les institutions de Bretton Woods avaient accepté, ayant jugé que le Plan Takkal avait une démarche « originale et innovante », appliquée par le Sénégal, et qui a permis, dans un délai de 4 mois, de réaliser un diagnostic approfondi du secteur de l’énergie, d’identifier toutes les difficultés et problèmes et d’élaborer un plan d’urgence de relance et de restructuration du secteur de l’énergie. En clair, les institutions financières avait été qualifiées par les responsables de la BM et du FMI de ‘’clair, précis et partagé avec tous les acteurs du secteur et les partenaires au développement’’. C’est à cette occasion d’ailleurs, que cet appui financier, même si le montant n’a pas été précisé, a été également apporté au Secrétariat permanent de l’énergie qui est chargé d’assurer le suivi de l’exécution de la mise en œuvre du Plan Takkal. D’ailleurs, en marge des Assemblées annuelles, le ministre d’Etat Karim Wade avait pris part à un atelier de la Banque mondiale sur le thème : ‘‘What it would take to transform Africa’s energy sector’’. Et avait, à cette occasion, insisté sur l’importance, pour la Banque mondiale, de tirer toutes les leçons des privatisations des secteurs de l’énergie dans les pays africains, dans la perspective de l’élaboration d’une vision 2020 du secteur de l’énergie en Afrique. Dans son communiqué d’hier, la Banque mondiale a annoncé la disposition de 160 000 nouveaux compteurs qui seront installés, pour réduire la fraude. L’acquisition de ces compteurs prépayés et intelligents (smart meters) qui contribueront à restaurer la crédibilité de la SENELEC, auprès de ses clients, et qui constitue un des cinq volets qui composent le plan d’urgence du secteur de l’énergie, initiée par Karim Wade. A dire que la nouvelle politique énergétique est déjà contenue dans le plan Takkal que les nouvelles autorités veulent enterrer, il n’ y’a qu’un pas. 

Exclusif! Que vend l'Etat en catimini ?


Exclusif! Que vend l'Etat en catimini ?
  Sans crier gare, l'Etat est à la recherche d'acquéreurs suffisamment liquides pour pouvoir lui donner un bol d'air financier en contrepartie de l'acquisition d'une des valeurs de son patrimoine. Il vend 40% du Fonds de promotion économique (FPE). Des acheteurs sont recherchés discrètement mais résolument. 
Signe des temps, les caisses sont vides, le Trésor public offre une étroite marge de manoeuvre à la nouvelle équipe dirigeante. Le président de la République, Macky Sall, et son Premier ministre, Abdoul Mbaye, ont besoin de cash flow pour renflouer les caisses et financer leur politique économique. En dehors de la mobilisation de l'aide extérieure, vendre les bijoux de famille est l'une des solutions pour se refaire une santé financière. Après avoir songé à transformer le FPE en une banque, l'Etat décide au finish d'en vendre une partie. 

Des techniques efficaces pour une belle poitrine


Il faut savoir que les seins ne contiennent aucune fibre musculaire. De ce fait, pour avoir une belle poitrine, on ne peut agir qu’au niveau des structures de soutien naturel, c’est-à-dire la peau, les muscles du cou et les pectoraux. Ainsi, adopter une bonne posture et effectuer quelques exercices permettent de prévenir la perte de tonicité des seins. Mais, pour raffermir sa poitrine, on peut toujours mettre un bon soutien-gorge.


Posture et exercices pour avoir une belle poitrine 

Avec l’âge, les seins ont tendance à s’affaisser. Il est cependant possible de retarder ce phénomène naturel en adoptant de bonnes habitudes. 


Le rôle de la posture 

En vous regardant de profil dans le miroir, voûtée puis dos bien droit, vous vous apercevrez facilement de la différence entre la position des seins pour ces deux postures. Ainsi, la première chose à faire si on veut garder une poitrine ferme et haute est de se tenir bien droite. 

Lorsque vous marchez, dégagez vos épaules vers l’arrière, étirez le cou vers le haut comme si vous vouliez grandir et gardez votre dos bien droit. Cette posture permet de diminuer le poids des seins et de ne pas trop solliciter le tissu de soutien constitué par la peau et les muscles au cours de la marche. De même, lorsque vous êtes assise, calez bien votre dos contre le dossier de la chaise. Ce sont des gestes qui peuvent être naturels chez certaines, mais difficiles à appliquer au quotidien chez d’autres. 


Quelques exercices pour une belle poitrine
 

Les exercices qui permettent de raffermir la tenue de la poitrine sollicitent les muscles pectoraux et les muscles du cou. 

Les mouvements de pull-over s’exécutent avec de petits haltères. Pour ce faire, vous devez être couchée sur le dos et bras tendus. Haltères en mains, levez doucement les bras jusqu’à 90 degrés en inspirant, et abaissez-les lentement en expirant. Faites trois séries de 25 mouvements espacées de 45 secondes de pause. 

Les mouvements d’ouverture de la cage thoracique. Pour réaliser cet exercice, mettez-vous en position couchée sur le dos, ou assise et le dos bien droit. Les bras sont ouverts et levés à hauteur des épaules. Votre bras doit former un angle de 90 degrés avec votre thorax. 

Prenez un haltère dans chaque main. Inspirez profondément en ramenant le bloc bras-avant-bras et mains vers l’avant. Puis, en expirant lentement, ramenez chaque bras vers l’extérieur, tout en respectant les angles cités. Réalisez également 3 séries de 25 mouvements espacés cette fois-ci de 25 secondes. 

L’exercice suivant est très simple, et vous pouvez le réaliser n’importe où, sans haltère. Levez vos bras, les coudes vers l’extérieur, et exercez des pressions répétées paume contre paume. 2 séries de 50 mouvements tous les matins et vous verrez le résultat au bout de 2 ou 3 semaines. 

Et enfin, pour stimuler les muscles du cou, prononcez les lettres 0 et X en articulant exagérément. Cet exercice est efficace, mais vous donnera des rides au bout de quelques semaines à peine. 


Le rôle des douches, crèmes et massage 

La peau joue un rôle considérable dans le maintien des seins. Ainsi, en plus des petits exercices de musculation, prenez soin de cette armature naturelle. 


Douche et jets d’eau 

L’eau trop chaude a tendance à affaiblir les tissus élastiques. Alors, prenez une douche tiède et terminez par un jet d’ eau froide assez puissant sur la poitrine. C’est bien connu que l’eau froide stimule la circulation sanguine. Elle permet donc une meilleure irrigation sanguine de la peau aboutissant à une action tonifiante. Ce n’est pas un remède miracle, mais une habitude à adopter définitivement. 


Crèmes et massage 

Il est important d’éliminer les cellules mortes au niveau du cou et du décolleté par un gommage. Ce dernier permet de stimuler la régénération cellulaire. En outre, il faut hydrater quotidiennement sa poitrine. Les crèmes à utiliser à cet effet sont disponibles sur le marché des cosmétiques. L’application se fait par petits mouvements circulaires, en partant du bas pour remonter vers le cou. Terminez ensuite par un massage dessinant un 8 couché, partant d’un sein à l’autre. 


Avoir une belle poitrine grâce à un bon soutien-gorge 
Le port de soutien-gorge au quotidien est recommandé pour éviter que les seins ne tombent avant l’âge. Et selon l’activité pratiquée, choisissez le soutien-gorge adapté. 


Pour les activités sportives 
Pendant vos séances de sport, le soutien-gorge que vous portez doit posséder une plus forte capacité de maintien sans écraser les seins. Les sports qui ont le plus d’impact négatif sur les seins sont le basket-ball, la course et le jogging. Si vous pratiquez l’un de ceux-ci, portez un soutien adapté à armature renforcée et avec de larges bretelles qui se rejoignent en arrière sur le milieu du dos. 


Le pouvoir d’un soutien-gorge 
Un type particulier de soutien-gorge permet d’avoir une belle poitrine quelle que soit la taille de vos seins. Ce sont ceux qui remontent les seins, et en même temps, les rejoignent sur le milieu du thorax. Parmi les modèles proposés, certains possèdent même une sorte de coussinets sur la base des bonnets, repoussant ainsi le volume vers le décolleté. Ils existent en version seconde peau, les rendant insoupçonnables sous des vêtements légers. Elles sont notamment conseillées lorsque vous décidez de porter un haut décolleté. 

Dr Souad Ali de l’Université de l’Arizona, aux Etats-Unis : «La démocratie américaine a inspiré la démocratie sénégalaise»


Politique Mots Clés: Dr Souad AliUniversitéArizonaEtats-Unis
Le transfert du pouvoir au Sénégal s’est toujours fait de manière très paisible et démocratique avec le respect de toutes différences culturelles et religieuses. C’est la conviction du Dr Souad Aly, chef du département des Sciences religieuses de l’Université de l’Arizona aux Etats-Unis, qui animait une conférence sur «le soufisme et la démocratie au Sénégal».
La démocratie américaine a beaucoup inspiré la démocratie sénégalaise. En tout cas telle qu’elle est pratiquée aux Etats-Unis. C’est le constat de Dr Souad Ali, qui organisait, lundi, une conférence sur «le soufisme et la démocratie au Sénégal», au domicile de Serigne Mansour Sy Djamil.  Elle trouve d’ailleurs de façon générale, de la matière à comparer les deux systèmes politiques. «Une démocratie qui se fonde sur le respect de toutes les différences culturelles et religieuses et de toutes les distinctions entre les différentes confréries. Tout en sauvegardant un équilibre général qui ouvre la voie à la paix», argumente-t-elle dans le rapprochement entre le Sénégal et le pays de l’Oncle Sam. Cependant, l’Universitaire américaine a indiqué que «le seul problème au Sénégal, c’est que le système est centralisé. Il faut réfléchir pour le rendre moins centralisé et plus démocratique». Elle a ensuite salué «l’exception» que fait le Sénégal d’appartenir au groupe des rares pays africains qui n’ont jamais connu de coup d’Etat. 
Sur le thème de cette conférence et les deux aspects importants, Dr Souad Ali considère que le soufisme a été le «point d’unification qui a permis à tout le monde de se libérer dans la paix et dans la dignité». Puisque permettant aux différentes ethnies du Sénégal de cohabiter en harmonie et les différentes religions dans la paix, mais également des confréries bien organisées. Elle a aussi déclaré que le Sénégal est un «pays de tolérance, de téranga et de dialogue religieux tant sur le plan africain que mondial». Poursuivant son propos Souad Ali souligne que «le Sénégal est considéré comme un pays démocratique, avec un système judiciaire relativement juste et indépendant. Il existe aussi un multipartisme intégral au Sénégal». 
L’universitaire américaine a cité l’ancien président de la République Abdou Diouf qui parlait de comparaison entre la laïcité à la française et la laïcité à la sénégalaise. Le président Diouf disait, rapporte-t-elle, «la laïcité est la manifestation du respect des autres. En expliquant qu’à ce niveau, il s’agit d’une laïcité bien comprise. Mais mal comprise, la laïcité n’est pas le respect des autres. La laïcité ne peut pas être contre la religion. Mais elle ne peut pas devenir une religion d’Etat». Selon elle, l’Etat est contraint de faciliter l’exercice de la religion. Comme il doit faire pour faciliter toutes les tâches à la Nation.

La CEDEAO qualifie de ’’nulle’’ la déclaration d’indépendance des rebelles maliens


mali
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réaffirme son attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali et estime que la déclaration d’indépendance du Nord du Mali par les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) est une décision ’’nulle’’.
‘’La Commission de la CEDEAO vient d’être informée, ce 6 avril 2012, à travers les medias internationaux, de la déclaration d’indépendance du Nord du Mali par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA)’’, écrit l’organisation sous-régionale dans une déclaration reçue vendredi à l’APS.
Dans son communiqué, la CEDEAO ‘’réaffirme son attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali et met d’ores et déjà en garde contre toute velléité de proclamation d’une quelconque partie du Mali comme Etat souverain, qu’elle ne reconnaitra pas’’.
L’organisation, qui regroupe 15 pays d’Afrique de l’Ouest dont le Mali, ‘’dénonce une telle déclaration et la juge nulle et de nul effet’’.
Elle rappelle à tous les groupes armés du Nord du Mali que ce pays est ‘’un et indivisible’’. La CEDEAO annonce qu’‘’elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, pour assurer l’intégrité territoriale du Mali’’.
Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé, lundi dernier à Dakar, de mettre le Mali sous embargo diplomatique jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel revienne dans ce pays. Des militaires ont renversé le gouvernement d’Amadou Toumani Touré qu’ils accusent d’’’incompétence’’ devant les rebelles touareg du nord.
Le Mali était considéré, ces dernières années, comme l’un des pays d’Afrique les plus démocratiques en raison de la régularité de ses élections, de sa stabilité et de l’alternance au pouvoir en 1992 et en 2002.
Les Maliens devaient élire un nouveau président de la République le 29 avril prochain, une élection présidentielle que le président Touré n’avait l’intention de disputer.

CHEZ LES ''BAYE FALL'' Le Ramadan et ses variantes



source: EnqueteP
Ils ont leur propre style vestimentaire et façon de pratiquer la religion musulmane. Dès lors, le ramadan a une autre signification chez les Baye Fall qui se singularisent par la vivacité de leur foi...


Mardi 24 juillet. Quatrième jour du ''meilleur des mois'' du calendrier musulman. Il est 13h à Guédiawaye, non loin de l'ancien siège du PAI. Le soleil tient intact ses rayons. L'endroit, d'habitude très animé, affiche un calme plat. Des jeûneurs sont allongés à plat ventre, au moment où d'autres marchent à pas lent. Les Baye Fall, du nom des disciples de Cheikh Ibra Fall, le 40e compagnon du fondateur de la confrérie Mouride, qui apportent un souffle de vie aux lieux, brillent par leur absence. Comme par enchantement, ils ont déserté, ce jour, la dibiterie du coin, leur point de convergence.
Baye Mangoné Fall, dreadlocks dissimulés derrière un foulard, chapelet au cou, ne passe pas inaperçu. Il presse son allure et dégage la mine d'un vrai sportif. Sa mise vestimentaire renseigne sur son appartenance au mouvement ''Baye Fall''. L'homme est imposant mais se fait surtout remarquer par son regard perçant, sa vivacité d'esprit, sa sérénité. Il a acquis une belle notoriété dans ce quartier populeux, en raison de son ''exemplarité''. Investi du titre de ''djawrigne'' (chef), il s'enorgueillit, au détour d'une conversation, de la noblesse de son caractère qu'il a tirée de l'Islam, sa religion. Paradoxe : l'observation des 5 piliers de l'Islam n'est pas une obligation pour lui.
Ses pairs et lui se sont fait une religion : pas de contrainte en religion. Même s'ils n'ont eu de cesse, disent-ils, de proclamer l'Unicité de Dieu, à longueur de journée, par des zikrs et des actes de bienfaisance. ''Je suis un Baye Fall pure souche, né de père et de mère fervents disciples de Cheikh Ibra Fall, qui a été exempté de prière et de jeûne, en raison de sa dimension spirituelle. Chez nous, jeûner n'a jamais été une règle. Il nous arrive de le faire en guise de ''hadiya'' (étrenne) à notre guide.''

«Il nous arrive de jeûner pour remercier notre guide»
Baye Mangoné Fall a épousé aussi une ''yaye fall'', répondant féminin de ''baye fall''. La dame est également à cheval sur les enseignements de leur guide. Leurs valeurs communes leur permettent de resserrer les liens. Chez eux, le respect du culte de l'autre est une exigence. ''Nous ne jeûnons pas, à la maison, depuis mon enfance. C'est une tradition. Mais nous avons toujours évité de préparer à midi un repas qui puisse aiguiser des appétits par respect pour le voisinage. Nos femmes cuisinent dans la discrétion'', selon M. Fall. Les propos ne varient pas chez nos interlocuteurs. Tous soutiennent tenir à la discipline, à la courtoisie, au respect du prochain, raison pour laquelle ils se sustentent, durant ce mois de privations, loin des regards. ''On peut se contenter de l'arachide grillée, de quelques biscuits, d'un verre de lait caillé comme repas à midi. La spiritualité est notre tasse de thé'', confie, pour sa part, Baye Massamba Fall, un autre membre du mouvement qui tire sa substance du mouridisme.

Mais chez la famille Diop au quartier Fith Mith, cuisiner un bon ''ceebu jën'' (riz au poisson) à midi s'inscrit dans l'ordre normal des choses, qu'importe si cela gêne dans le voisinage ou si les effluves taquinent des narines. ''Jusqu'au décès de mon premier mari, je ne me suis jamais acquittée du jeûne conformément à ses injonctions. Mon actuel mari m'a incitée à observer le ramadan, mais mes enfants ont décidé de suivre les pas de leur défunt père. Je ne peux les priver du droit de manger à l'heure du repas'', explique Ndèye Fall, une commerçante respectueuse des enseignements de Cheikh Ibra Fall.

Dans une communauté musulmane sénégalaise en majorité attachée à la charia et à la sunna, les membres de ce courant passent pour des ''anticonformistes'', des ''hors-la-loi'', voire des marginaux. Or, se défendent-ils, avec force arguments, la religion est une philosophie, un état d'esprit. Elle se vit intérieurement. Et le jeûne dépasse, pour eux, l'abstinence alimentaire. ''Nous pratiquons le ramadan à notre façon en faisant preuve de générosité envers les nécessiteux. Nous faisons chaque jour don d'un ndogu, le repas de rupture du jeûne, à la mosquée, pour rendre grâce à Dieu. Aider son prochain pour l'amour divin, ériger le travail en culte, fermer les oreilles aux médisances, cela a plus de valeur chez nous que des pratiques mécaniques. Nous sommes convaincus que la religion n'a de sens que si elle contribue à l'élévation spirituelle de l'individu. Notre éducation religieuse nous a aidés à dépasser certaines contingences de la vie'', tient à préciser le djawrigne Baye Mangoné Fall.

«Pour nous, le maadjal a la même valeur que le jeûne»
Dans cet univers particulier, le ramadan a une connotation religieuse qui dépasse l'entendement du commun des Sénégalais. Baye Massamba Fall en est une illustration. Ce fervent disciple qui se réclame de Serigne Abdou Karim bou Serigne Fallou sert un récit énergique quand il évoque le sens de leurs pratiques religieuses. Sueur suintant sur son visage, les sourcils broussailleux, il respire à grands coups, en marquant une pause suite à un longue marche. Depuis le début du ramadan, il parcourt, chaque jour, sous un soleil éclatant, des kilomètres pour mendier en vue de nourrir les nécessiteux. Le maadjal est sa façon à lui de pratiquer le ramadan. ''C'est une pratique qui nous a initiés à l'humilité et à la générosité. Elle a la même valeur que le jeûne'', dit-il. Comme d'autres, ils marchent de la banlieue au centre-ville de Dakar pour bénéficier, d'après lui, de l'agrément divin : ''Nous cherchons à servir notre prochain et, par là, à proclamer la grandeur divine.'' ''Vous conviendrez avec moi que la religion repose sur le partage, la solidarité, l'amour du prochain. Les pratiques cultuelles instituées par la religion n'ont pour but que de dépouiller le cœur humain de souillures telles que la jalousie et la haine. Nous avons été astreints à des contingences de la vie qui font de nous de vrais musulmans et qui nous ont aidés à purifier nos cœurs. Nous avons pu atteindre ce niveau grâce à notre vénéré marabout, un homme multidimensionnel. Pratiquer les rites sans avoir un cœur pur est pour nous un acte vain'', renseigne Baye Massamba Fall. Il s'en va, après s'être reposé, à la quête de pièces d'argent pour le ndogu à offrir aux couches démunies. Non sans souligner que leurs œuvres font tache d'huile et inspirent des mouvements de solidarité dans notre pays.


«A l'origine des marmites du cœur»

Cheikh Thiam, propriétaire d'une grande bijouterie en face du siège du PAI, ne semble pas du genre à faire étalage de sa richesse. Son magasin, qui brille par l'éclat des bijoux en or et en argent, est d'un style sobre. Mais l'homme se dit insensible aux ''faux brillants'' de la vie. Fervent talibé ''baye fall'', il pratique à la lettre les recommandations divines. Homme d'une cinquantaine d'années, Cheikh Thiam a toujours jeûné. Il n'a jamais raté une prière, bien qu'il soit béat d'admiration pour son vénéré guide spirituel. Il s'extasie quand il revient sur les grandes étapes qui ont marqué la vie de son maître spirituel ; lequel serait, aux yeux de Cheikh Thiam, à l'origine du concept des ''marmites du cœur'' : ''Il nous a toujours exhorté au don de soi et au culte du partage. Faire don de repas copieux aux couches démunies est une règle d'or chez nous.'' S'il fait partie des rares disciples de Cheikh Ibra Fall à respecter les piliers de l'islam, dont le jeûne, c'est parce que, dit-il, il n'a pas le temps de s'acquitter, en ce mois béni, de travaux agricoles ou de faire le ''maadjal'', lesquels dispensent du jeûne chez les baye fall. ''Je me donne à fond dans mon boulot. Le travail fait partie des actes de dévotion. Mais comme tout fidèle disciple, je contribue chaque jour à l'élan de solidarité envers les nécessiteux par le biais d'une cotisation'', se justifie-t-il.

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