mardi 31 juillet 2012

Oumy Gaye, miss Jongoma 2012:

Viviane surclasse Akon

Viviane surclasse Akon
La chanteuse sénégalaise Viviane Chidid continue de glaner des trophées internationaux; Elle vient d’être sacrée "Pan African Artist of the Year"(artiste panafricain de l'année)

Wayaayooy ", le dernier album de la sénégalaise Viviane Chidid, fait toujours tabac, surtout au niveau international. Après deux trophées remportés au "African music award", la reine du Djolof Band a encore fait honneur au Sénégal, samedi soir à Washington DC. L’interprète de Champion a été désignée "Best panafrican Artist 2012". C'était à l'occasion de la soirée de distinction des "Cameroon Entertainment Awards" ce weekend passé. vêtue d'un ensemble taille basse, ganila mauve, Vivi a posé magistralement, trophée à la main, au plaisir de ses fans sur facebook.

Lesquels ont toutes les raisons d’être fiers de leur idole.
D'autant que Viviane était en compétition avec le chanteur international Akon, l'incontournable P Square, le talentueux Fally Ipoupa. "Je suis contente d'avoir des fans aussi merveilleux. Ils ne cessent de me soutenir dans toutes mes entreprises et cela n'est pas donné à tout le monde. Je leur dis merci du fond du coeur", a confié la lauréate au site people-senegal.

"je ne m'y attendais pas, mais en même temps, cela ne me surprend pas, car j'ai bossé dur pour arriver à ce stade", a-t-elle ajouté. Quant à son nouveau producteur, Jerry Wonder, il a dit sa joie et promet le meilleur, informant qu'une très belle vidéo vient d’être faite à New York et dans laquelle l'artiste sénégalaise a croisé Busta Rhymes et Movado pour le tournage sur la chanson "Soldier girl". Ce titre sera bientôt sur les grandes chaines de télévision du monde, d'après la même source.

Le rôle de la France dans l’élection de Moustapha Niasse à la présidence de l’Assemblée nationale


Le rôle de la France dans l’élection de Moustapha Niasse à la présidence de l’Assemblée nationale
DAKARACTU.COM  Le bail de Moustapha Niasse au perchoir de l’Assemblée nationale est loin d’être un fait fortuit, anodin, lié à de simples accords préélectoraux entre Macky Sall et le chef de file de Benno Bokk Yaakaar. Il est le fruit d’une stratégie qui transcende Macky Sall lui-même, et qui a entraîné la remise à l’ordre brutale de Moustapha Cissé Lô et de ses prétentions. La gauche au pouvoir en France se méfie de Macky Sall, qui entretient avec la droite des rapports privilégiés, notamment avec Nicolas Sarkozy, dont il assisté à l’investiture avant d’aller lui rendre visite dès son accession à la magistrature suprême. Leurs liens datent de leurs passages respectifs  aux ministères français et sénégalais de l’Intérieur. La France de Hollande et de Aubry ne goûte pas tant que cela aux attaches libérales revendiquées de Macky Sall et a exprimé des réticences qu’Ousmane Tanor Dieng est allé dissiper et en arrondir quelques angles aigus. La France, en étant favorable à l’arrivée de Moustapha Niasse au perchoir, empruntait une voie médiane qui socialiserait le régime de Macky Sall. La logique post-électorale imposait que Niasse soit à la présidence de l’Assemblée Nationale et Tanor Dieng à la tête du Sénat. Cette architecture politique a rassuré Paris quant à une éventuelle dérive à la Wade après 2000, vis-à-vis de Paris et de ses intérêts stratégiques au Sénégal. En ami revendiqué de la France, Macky Sall n’a pas fait obstacle à ce schéma.

lundi 30 juillet 2012

POLITIQUE DE REFORMES DE L’ETAT Les administrateurs du Sénégal pour des ruptures nécessaires


L’amicale des administrateurs civils du Sénégal a organisé ce week-end, une journée de réflexion sur les politiques de reformes de l’Etat et les ruptures à adopter. Cette journée, qui devait être présidée par le Premier ministre Abdoul Mbaye, permettra de faire un état des lieux de l’organisation administrative et de poser les jalons d’une nouvelle gouvernance.


POLITIQUE DE REFORMES DE L’ETAT Les administrateurs du Sénégal pour des ruptures nécessaires

Cette journée de réflexion, organisée à un moment où le Sénégal s’engage dans une période décisive, en matière de gouvernance, a fait dire au Conseiller spécial du premier ministre Abdoul Mbaye, venu le représenter, que « notre pays était arrivé à un moment de son développement, où il est appelé à observer les ruptures impératives et salutaires ». 
Pour le Président de l’amicale, Ibrahima Guèye, cette journée permettra d’analyser les ruptures nécessaires et indispensables pour aller à une administration de développement, et permettre à notre pays de s’installer dans les pays émergents. Ainsi, le diagnostic de tout ce qui est incohérences et dysfonctionnements de l’administration, devait-il être, fait mais aussi, les incohérences dans les politiques de découpages administratifs, afin de proposer des orientations qui pourront permettre à l’Etat de mettre en œuvre un schéma cohérent et global de réforme de l’Etat. 
Selon toujours le Président, les dysfonctionnements dans l’administration sénégalaise restent nombreuses, avec une centralisation excessive de nos structures, une tendance à créer des agences, de manière débridée, et aussi, les découpages administratifs qui n’ont pas respecté un certain nombre de critères objectifs. Mais aussi, dans les procédures de nomination dans les postes de responsabilité qui gangrènent l’administration, par un népotisme et un clientélisme notoire qui, à terme, faussent le pilotage de nos structures. La mal gouvernance chronique fait que nos politiques de développement sont hypothéqués par une gestion gabégique de l’ensemble des ressources de l’Etat. 

Les Wade, la Françafrique, et un nouveau scandale industriel ( Documents )



La foudre s’est abattue deux fois pour Sébastien Couasnet. Tout d’abord en 2001, c’est l’amour, le « coup de cœur » entre le jeune ingénieur agronome et l’ex-Première dame du Sénégal, Viviane Wade. Près d’une décennie plus tard, c'est la haine et la gloutonnerie de Karim Wade contre l’administrateur de la fondation Wade. La foudre vengeresse de « Monsieur 15 % », comme le relève un câble américain de Wikileaks, s’est abattue sur ce grand gaillard : six mois de prison pour Sébastien Couasnet. Après une ascension dans l’ombre de sa « deuxième maman », le « fils adoptif » est chassé en coulisses par le « fils naturel ».


Voici donc comment un trentenaire charismatique s’est retrouvé à côtoyer, il y a encore trois mois, le clan tout-puissant au Sénégal, avant de connaître le centre de détention de Rebeuss, à Dakar, accusé, à tort, de détournement de fonds.
Après huit ans à codiriger l’institution « Éducation et Santé », Sébastien Couasnet avait pourtant fait de l’association vivotante, hochet caritatif de Viviane Wade, une fondation prospère, employant plusieurs centaines de paysans, et faisant vivre des milliers de familles. Grâce à lui, un procédé présenté comme miraculeux était développé contre la malnutrition : la spiruline, une micro-algue. « On avait commencé à quatre, puis on a compté 174 employés, des paysans qu’on avait sortis de la pauvreté, dit-il fièrement. On a multiplié par douze notre chiffre d’affaires en six ans. On était à la pointe sur la spiruline. La fondation faisait vivre 15 à 20 000 agriculteurs par an, ce qui représentait près de 340 000 personnes. Des gens venaient de partout pour visiter ce que nous faisions. On avait développé des partenariats avec des centres de recherches, etc. »
Mais « le bébé de Madame Wade » a été convoité par celui que tout le Sénégal surnommait encore il y a peu le « ministre de la terre et du ciel », en référence à son statut de « super-ministre » octroyé par son père, Abdoulaye Wade, qui a dirigé le pays jusqu’à la victoire, fin mars, de son ancien poulain, Macky Sall.
Dans l'affaire Couasnet, Mediapart révèle l’implication directe de Karim Wade, son rôle de chef d’orchestre dans la cabale menée contre le jeune Français. Pire : l’affaire n’aurait pu être qu’une énième chronique de la gabegie des années Wade ; elle prend une tournure françafricaine avec un ambassadeur de France, Nicolas Normand, toujours en poste à Dakar, ardent défenseur de Karim Wade alors que certains diplomates, des hommes d’affaires français, et des proches de Sébastien Couasnet, réfutaient sans relâche les accusations et la machination mises en place par Karim Wade et ses proches.

« Madame Wade, ma deuxième maman » 

Tout commence par une idylle. Lui est jeune, charismatique, et inventif. Elle, elle « nous ouvrait des portes, et nous offrait le pouvoir de faire des choses, de tenter des remèdes inédits, raconte-t-il, amer après une parenthèse enchantée de plusieurs années. On me disait de faire attention à elle, mais j’étais naïf ». Sébastien Couasnet se moque de la réputation de la famille au pouvoir, et fait son chemin, il va en brousse, et développe la spiruline. La simple association balbutiante devient, trois ans après son arrivée, une fondation de recherche et de développement. Un exploit.
« Le président Wade nous avait dit qu’il y avait urgence après la crise des criquets. » Aussitôt dit, aussitôt fait, et l’agronome a carte blanche. Très vite, une usine de biopesticides est montée. Une de biofertilisants suivra deux ans plus tard. La petite association devient rapidement une start-up à l’avenir prometteur et aux objectifs louables : sortir de la malnutrition des milliers de Sénégalais, grâce à une micro-algue aux vertus thérapeutiques, développée par des centaines de paysans Sénégalais, et leur reverser les bénéfices. Sur le papier et dans les faits, le projet séduit. Un cercle vertueux se met en place, en toute transparence. Une importante fondation suisse, Antenna, les soutient, et apporte 1,5 million d’euros. Objectif : développer le micro-crédit pour le bénéfice des paysans et de leurs familles.
Mais… « Les choses ont basculé à ce moment-là, reconnaît Denis Von Der Weid, président d'Antenna. Viviane Wade a été dépassée par l’ampleur du projet. » Sébastien Couasnet confirme : « On a commencé à parler en milliards (de francs CFA – ndlr) et ça leur est monté à la tête. » Dans le « leur » se cache notamment un homme : Karim Wade. Désigné grand manitou, terme pourtant largement survendu, de la politique présidentielle de Wade-père, il dispose néanmoins des attributions clés et rémunératrices d’un Sénégal en chantier : les infrastructures, l’énergie, l’aménagement du territoire, la coopération internationale, et l’aviation. Tout cela pour un seul homme. « Viviane Wade a commencé à vouloir la mainmise sur le projet, explique Denis Von Der Weid. Une mainmise qu’elle a opérée pour elle et son fils Karim. » La chute n’est alors plus très loin pour Sébastien Couasnet. Une question de semaines.

La descente aux enfers 

Dès la signature du chèque de la fondation suisse, le ton change. L’ancienne Première dame fait volte-face. « À partir de ce moment-là en octobre 2010, elle s’est mise à me répéter que j’étais mauvais gestionnaire alors que ma fonction d’administrateur de sa fondation s’était passée sans nuages pendant des années. » Selon Sébastien Couasnet, Viviane Wade se fait « manipulatrice », « infantilisante » ; puis le « harcèle » avec des demandes pressantes… Pour préparer sa mise à l’écart. « J’ai commencé à me dire que cette histoire allait mal finir », se souvient Sébastien Couasnet. Deux mois plus tard, le piège se referme un peu plus. « Au nouvel an 2011, elle m’annonce la nomination d’une gestionnaire : Mandy Moodley, en tant qu’auditrice interne qui aura les pouvoirs de paiements, en violation de toute déontologie ». Mandy Moodley est l’épouse de Victor Pouye, l’ancien directeur des infrastructures, sous tutelle d’un certain… Karim Wade. Le clan Wade prend donc sous sa coupe la fondation, provoquant également sa destruction et la suppression de centaines d’emplois.
Pour le jeune agronome, l’affaire s’emballe. Les rumeurs de son arrestation se multiplient, le harcèlement s’accentue. Une affaire de tous les jours, pour l’avoir à l’usure. Pendant plus d’un mois, Sébastien Couasnet doit se justifier sur la moindre facture. « Ils cherchaient n’importe quoi pour me mettre à l’écart, indique-t-il. Ils pensaient trouver une histoire de surfacturation à l’un de nos fournisseurs. Je voyais qu’elle n’avait plus confiance en moi. Et le vendredi 11 février 2011, je vais la voir au Palais (présidentiel) pour qu’elle me dise la vérité en face et pour que je parte ainsi dans de bonnes conditions. » En vain.
Le jeune homme prend les devants et annonce sa démission le mercredi suivant. « Mais elle refusera de décharger ma lettre. » Qu’importe la forme. Le lendemain, Viviane Wade organise la succession. « J’en avais les larmes aux yeux. Elle me fait alors la bise et me dit : “Profitez bien de votre famille”. » Sébastien Couasnet garde en mémoire la fin de la phrase : « “Mes amitiés à votre mère” Je m’en souviendrai toute ma vie. »
Quelques heures plus tard, il est arrêté alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui, menotté sous les yeux de sa mère, la vraie. Garde à vue, prison, Sébastien Couasnet se retrouve avec un dossier monté de toutes pièces : il est accusé du détournement de 500 000 euros.
La Françafrique en action : « Vous êtes sûrs qu’il n’a pas volé ? » 

L’ingénieur se retrouve dans le principal centre de détention de la capitale : Rebeuss. « À l’intérieur, j’ai découvert des hommes perdus, car sans relais, et ne disposant même pas d’un avocat. » Dehors, ses soutiens se comptent par dizaines. Les employés de la fondation le visitent régulièrement, et ses proches, dont des hommes d’affaires, remuent ciel et terre. Pendant des semaines, ils trouvent porte close auprès du premier des Français du Sénégal : l’ambassadeur Nicolas Normand, personnage très françafricain, qui a officié sous les latitudes du Congo-Brazzaville du bien installé Denis Sassou Nguesso, et à Bamako au temps où Amadou Toumani Touré, dit ATT, était encore au pouvoir.
Introduit par Claude Guéant, Nicolas Normand a reçu l’onction particulière des Wade, irrités par son prédécesseur, l’écrivain Jean-Christophe Rufin. Son successeur a su plus qu’arrondir les angles. Dans l’affaire Couasnet, le haut fonctionnaire s’est fait l’ardent défenseur de Karim Wade, qui, officiellement, n’apparaît pourtant pas dans l’organisation de la fondation. Pendant des semaines, Nicolas Normand ne veut ainsi rien entendre sur le cas d’un de ses ressortissants emprisonné.
« L’ambassadeur français ne voulait pas intervenir, et ce pendant des semaines, dénonce Pierre Michaux, homme d’affaire français et proche de Sébastien Couasnet. Il nous avait sorti lors d’une réunion : “Vous êtes sûrs qu’il n’a pas volé ?” » Nicolas Normand reprend les éléments de langage du clan Wade, alors qu’une note d’un diplomate français aurait démenti après enquête la version officielle, et lui aurait été présentée dès le début de l’affaire. « Mais de toutes les manières, le rôle de Normand était biaisé, relève Pierre Michaux, car il avait été choisi par les Wade pour venir au Sénégal ».
De fait, Nicolas Normand n’a pas choisi la retenue. Loin s’en faut. L'ambassadeur se propose donc tout simplement d’être le nègre de Sébastien Couasnet, et de rédiger une belle lettre d’excuses que le diplomate français n'aurait plus qu'à faire suivre à Madame Wade au nom de Sébastien Couasnet, depuis plus de trois mois en prison. Courrier que voici :

Exclusif ! Les Wade, la Françafrique, et un nouveau scandale industriel  ( Documents )

La 24ème édition Du « Bamba’s Day » Célébrée à New York



La 24 éme édition commémorant « The Cheikh Ahmadou Bamba’s Day » ou les Journées culturelles dédiées au fondateur du mouridisme  Cheikh  Ahmadou Bamba Mbacké aux Etats Unies, a vécu. Le Parrain de cette année  était feu Serigne Souhibou Mbacké. Le Bamba’s Day est dirigé chaque année par le fils aîné du défunt Serigne Mourtada Mbacké, Serigne Mame Mor Mbacké, président du Holding Al Azhar.

C’est grâce aux contacts entre feu Serigne Cheikh Mourtada Mbacké, David Dinkins et Charles Rangel que ces journées culturelles ont été instituées. L’édition de 2012  a célébré le  24ème anniversaire de ces journées. Le gouvernement du Sénégal était représenté par monsieur Mor Ngom  ministre des infrastructures et des transports. On a noté aussi  la présence de Mamadou Lamine Diallo ambassadeur du Sénégal aux Nations Unies, de Sidy Niang Consul général du Sénégal et de l’ambassadeur du Sénégal à Washington son excellence Cheikh Niang.
Ces  journées de commémoration de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba  aux Etats Unis  constituent un grand moment pour la communauté mouride. La délégation de Serigne Mame Mor Mbacké a attéri d’abord à Los Angeles où l’on a célébré le Bamba’s Day le 23 juillet avant de se rendre à Washington et de terminer par la grande marche de New York le samedi 28 juillet suivi de la grande conférence aux Nations Unies.
Une cérémonie  animée par serigne Khadim Sylla en présence du ministre Mor Ngom qui a raté la marche de la matinée. Parmi les invités, il y avait  l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à New York, celui du Mali ainsi que celui du Benin. Cette année, la marche qui a débuté à l’avenue 116 jusqu’à la 125 a  regroupé prés de 3000 personnes. Réunir autant de personnes aux Etats- Unis, n’est pas chose facile si l’on sait  qu’ au pays de l’Oncle Sam, les gens sont très occupés, ils courent tout le temps.
« The Cheikh Ahmadou Bamba Days » ou les Journées Ahmadou Bamba ont commencé à New York City depuis 1988 grâce aux contacts entre Cheikh Mourtada et David Dinkins et Charles Rangel. Dinkins était Maire New York et Charles Rangel, le député représentant de New York . Grâce à ces deux là, les Mourides ont pu obtenir les autorisations pour célébrer « The Ahmadou Bamba Days ».
A New York, ils ont signé une convention avec une Déclaration du Maire qui disait que « ce jour est déclaré journée Cheikh Ahmadou Bamba ». Ce qui permet aux Mourides de faire leur marche, organiser des manifestations culturelles. C’est devenu un évènement très important pour toute la diaspora sénégalaise .

300 millions de franc CFA pour le combat Eumeu Sène / Balla Gaye 2


Dakarinfos.comLes amateurs l'attendent avec impatience, les lutteurs en ont besoin pour clarifier leur position et statut dans le monde complexe et surprenant de la lutte, la grande affiche qui devrait faire de Eumeu Sène ou de Balla Gaye 2 le véritable nouveau Roi des Arènes risque de coûter la peau des fesses... Un combat qui reste d'être très couteux pour le promoteur qui aura la lourde tâche de l'engager. En tout cas, pour le promoteur de lutte Gaston Mbengue « entre les frais d'organisation et les cachets des lutteurs, il faut aller chercher entre 250 à 300 millions » a t-il déclaré.
Pour Gaston qui a déjà entamé les démarches pour avoir l'accord des deux camps, il reste convaincu que les deux lutteurs ont une réelle valeur marchande « mais ils ne doivent ni exagérer, ni tirer sur la longueur parce que les fonds qui peuvent être rassemblés pour leur confrontation pourraient être rapidement utilisés à d'autres fins. » 

YÉKINI / BALLA GAYE 2, LE 22 AVRIL LE PLUS BEAU COMBAT DE LA SAISON 2011-2012


Dakarinfos.comLa saison de lutte a pris fin avec les derniers combats du CLIF de Luc Nicolaï à Mbour le 18 juillet. Déjà les amateurs ont en tête les événements qui ont marqué cette saison largement dominée par le phénomène de la violence. Mais au compte des souvenirs inoubliables, il y a le combat Balla Gaye 2 / Yékini qui a marqué tous les esprits comme étant le plus beau combat de la défunte saison.
Il n’y a pas eu que de faits négatifs au cours de la défunte saison. Il y a aussi eut de très beaux combats qui ont ravi les amateurs. Au compte de ces combats, il y a l’affiche Balla Gaye 2 / Yékini du 22 avril 2012 au stade Demba Diop. 

C’était également l’affiche la plus élogieuse de la saison au vu de l’enjeu. Yékini le Roi incontesté resté 15 ans au sommet de la lutte sans la moindre défaite, est tombé sur un Balla Gaye 2 dont le rêve était de rencontrer Yékini et le battre.La violence qui avait émaillé les différentes signatures de contrats avait augmenté l’intérêt que les uns et les autres avaient pour l’affiche. Certains amateurs sont venus de la sous-région pour suivre le combat. D’autres depuis l’Europe, les USA et même en Afrique, étaient unanimes que le combat serait historique. Il le fut.Yékini, tombé dans le piège de Balla Gaye 2, avait lutté dans un registre qui n’était pas le sien.

Habituellement défensif, il était devenu offensif et en avait perdu sa sérénité au point de commettre de grosses erreurs qui lui ont fait perdre le combat. Il faut aussi louer l’ingéniosité de Balla Gaye 2 qui a su aspirer son adversaire, lui donnant un uppercut, l’envoyant au sol au premier contact, évita un de ses directs et un Caxaabal, pour le retourner et le déposer sur son dos. Le tout en 2 minutes. Qui l’eut cru ?C’était l’hystérie, car, nombreux sont ceux qui croyaient que Yékini était imbattable. Ce combat restera à jamais dans les annales de la lutte sénégalaise pour des siècles et des siècles.

Amadou Toumani Touré parle enfin du putsch du 21 au 22 mars 2012: «J’ai été trahi par Abdine mais sauvé par un jeune officier béret vert…»


Amadou Toumani Touré  parle enfin du putsch du 21 au 22 mars 2012: «J’ai été trahi par Abdine mais sauvé par un jeune officier béret vert…»
Le coup d’Etat ayant entraîné le tohu-bohu auquel nous assistons depuis continue à faire parler de lui. Et les versions ne manquent pas. Retranché dans sa résidence d’un hectare environ à Dakar au Sénégal, soucieux et inquiet de l’avenir de sa patrie, le Général Amadou Toumani Touré semble sortir de sa réserve. Suivez notre regard plutôt ! 
De retour de Dakar il y a quelques jours, un intime et confident d’ATT nous a reçus chez lui. Au cours de notre entretien, il a fait de nombreuses révélations sur le coup d’Etat, les coups d’Etat qui étaient prévus, les élections, entre autres sujets qui ont été à la »UNE » aussi bien de la presse que dans les lieux de causerie au lendemain du coup et du départ d’ATT à Dakar. 

« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme », a dit le chimiste Lavoisier. C’est dire que tout événement heureux ou malheureux sera sujet à des commentaires. Le départ précipité d’ATT de Koulouba ou du pouvoir, à quelques milliers de minutes de la fin de son mandat ne peut échapper à la règle. Ainsi, depuis le putsch les commentaires ne manquent pas jusqu’aux plus fallacieux. Pire, ceux qui étaient les rats de maison du couple présidentiel semblent les plus virulents. Compréhensifs mais sans honnêteté seraient ceux qui pendant 9 ans et poussières voulaient tel ou tel poste ou privilège et qu’ils ne l’ont pas eu pour des raisons bien précises. Indignes seraient ceux qui pendant son règne ont occupé des hauts rangs, bénéficié de son soutien de quelque nature que ce soit et qui l’accusent aujourd’hui de tous les noms d’oiseaux. Sachons tout de même que « La roue de l’histoire tourne et que rien ne peut l’arrêter », et puis que la Bible dit ceci : « Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre ». 

ABDINE TRAHIT ATT, BAGAYOKO LE SAUVE 

En quelques mots ATT aurait expliqué le putsch. Alors, notre interlocuteur ayant requis l’anonymat rend compte de ce qu’ATT lui aurait dit, et qu’il nous a rapporté. Att parle : 

« Lorsque Gassama et Poudiougou sont venus de Kati me rendre compte de ce qui s’est passé, j’ai dit que j’ai compris. Immédiatement, après leur départ, j’ai fait appel à Abdine Guindo. Je lui ai dit d’aller voir la situation à Kati pour me rendre compte. Je ne l’ai plus vu mais pire, son téléphone ne répondait plus jusqu’à mon départ de Koulouba. Et comment ? Je tiens ici à rendre hommage à certains jeunes de la SE qui m’avaient averti depuis, mais…. Alors, lorsque les éléments de Kati sont arrivés, tous les BRDM de Koulouba étaient sabotés. Ils ont tiré. De tir en tir, je comprenais qu’il y avait la complicité car à chaque fois que je me déplaçais les tirs me suivaient. Finalement, le jeune officier Bagayoko m’a dit mon Général, il y a eu une trahison, cherchons un moyen pour vous sauver la vie. C’est de là que j’ai appelé Jimmy Carter (NDLR : ancien Président des USA et ami d’ATT) afin qu’il puisse dire à son ambassadeur de me secourir. Et puis je me suis défais de mon grand boubou et me suis déguisé pour aller vers la mosquée. Arriva alors l’ambulance blindée de l’Ambassade américaine et j’y suis rentré pour le camp para puis l’Ambassade américaine. 

Cependant, j’ai échappé bel car le 23 mars il était prévu de m’arrêter ou de me tuer. Et ce, par Abdine et Poudiougou au profit de l’un des candidats à la présidentielle qui allait diriger la transition. Il est dit qu’il était mon candidat. Pourtant, il suffit seulement d’observer et d’analyser pour se rendre compte qu’il ne pouvait pas être mon candidat. Le minimum, il n’est en bon terme avec aucun membre de mon cabinet ni encore de ma famille. Alors, soyons sérieux ! » 

L’INSTIGATEUR DU COUP EST DIARRA DE L’EMIA 

Selon notre interlocuteur, ATT lui aurait dit que c’est l’officier mis en cause dans l’affaire de l’EMIA Diarra qui serait le vrai acteur, instigateur et planificateur du putsch. Et qu’il l’aurait préparé de main de maître. Toujours selon lui, ce Diarra serait l’intime ami et confident du Capitaine Amadou Haya Sanogo lequel a l’estime de plusieurs jeunes officiers et sous officiers parce qu’il n’a peur de rien et puis il maîtrise les BRDM. D’où son choix de diriger les débats. ATT affirme qu’il souhaite beaucoup de compréhensions aux jeunes afin que notre pays soit libre de tous les maux dont il fait aujourd’hui l’objet. ATT reconnaît qu’il s’est entouré de certains cadres véreux et sans vergogne aussi bien parmi les porteurs d’uniformes que des civils qui ne pensaient qu’à leurs seuls intérêts. Enfin Att d’ajouter ceci : « Lorsque j’ai remis ma démission, c’était de gaieté de cœur car je ne trahirai jamais le Mali et je souhaite tous les jours que Dieu bénisse mon pays. Sinon, dire qu’Abdine m’a sauvé est faux, il voulait depuis m’éliminer. C’est pourquoi à un moment je l’avais mis au camp para en l’affaiblissant, mais Dieu ne dort pas… » 

Abordant plusieurs sujets, Att aurait souhaité que les Maliens s’entendent pour le salut du peuple. Il aurait parlé individuellement des candidats qui étaient en lice pour sa succession, l’Assemblée nationale, des partis politiques et leurs leaders. Sans oublier les nombreux coups qui étaient en gestation et les tentatives de sabotage de son régime. 

dimanche 29 juillet 2012

Le comité national de gestion de la lutte (CNG) a frappé fort. Boy Niang a été suspendu 5 ans de l’aréne.


Le Cng frappe fort : Boy Niang suspendu 5 ans, son père 3 ans
Une suspension, qui intervient, après son agression sur Zoss lors de leur face à face à la Rts. A cet occasion, Boy Niang avait asséné Zoss d’un gourdin sur la tête. Le Showman sonné, s’était aux urgences de l’hôpital Grand Yoff. Son pére « Degaulle », écope lui de 3 ans de suspension. Une sanction lourde, faite pour dissuader à l’avenir les éventuels fauteurs de troubles. El Hadji Mansour Mbaye en bon médiateur à certainement du boulot, pour sortir Boy Niang et son père de cette situation. 

La stratégie de la France exposée à Macky Sall par Laurent Fabius

La stratégie de la France exposée à Macky Sall par Laurent Fabius
DAKARACTU.COM  Au cours de son entretien de ce samedi avec le chef de l'Etat, Macky Sall, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, lui a décliné la stratégie de la France pour enrayer la menace terroriste pressante dans le Sahel depuis la déstabilisation du Mali. A entendre Fabius, la Cedeao seule ne peut pas faire face à la bande d'islamistes sur-armés qui occupe le nord du Mali et menace d'attaquer les Etats voisins. Il faut, à son avis, une force africaine bâtie sous les auspices de l'Union africaine (UA), soutenue par l'Onu et logistiquement assistée par l'Otan. Cette thèse est très proche de celle d'Idriss Déby Itno, président du Tchad, dont l'armée est vivement sollicitée compte tenu de son expérience de combat dans le contexte du désert.  
Déby Itno refuse toutefois d'intervenir en dehors d'une force de l'UA, n'étant pas membre de la Cedeao et estimant que la gestion de la menace terroriste transcende les capacités de la sous-région ouest-africaine. Ce n'est pas pour rien que Fabius a prévu l'étape de N'Djamena dans sa tournée africaine.    

Cinq conseils pour mieux vivre le Ramadan



Défini à partir du calendrier lunaire, le mois du Ramadan ne se tient jamais aux mêmes dates. Et cette année, il se déroule en plein été. Les jeûneurs cette année, devront donc adapter leur rythme de vie à la hausse des températures. Voici quelques conseils pour passer le cap… Adaptez votre rythme de vie au jeûne. Pendant le Ramadan, le rythme veille-sommeil est bouleversé : il y a des soirées tardives pour se nourrir et partager, suivies d’un lever avant l’aube pour manger à nouveau… Aménagez-vous donc des plages de repos suffisantes pendant la journée, et n’hésitez pas à faire une courte sieste si vous le pouvez. En revanche, gardez une activité physique modérée, mais pratiquez-la plutôt en fin de journée, lorsque les températures baissent.
 Faites deux ou trois repas équilibrés. Le repas du matin, pris avant l’aube, est particulièrement important. Il vous permettra de tenir toute la journée. Si vous avez l’habitude de prendre un petit-déjeuner sucré, privilégiez les sucres lents : du pain complet, des céréales ou des crêpes traditionnelles. Si vous le préférez, il est tout à fait possible également de prendre un repas salé : de la semoule par exemple, ou tout autre plat à base de féculent. Le soir, rompez votre jeûne progressivement. Remettez votre organisme en route en buvant un verre de lait chaud et en mangeant quelques dattes, par exemple, ou une soupe. Faites ensuite un second repas équilibré, en privilégiant salades, fruits, légumes et viande blanche… 
Pas d’excès. La rupture du jeûne est l’occasion pour certains, de « se lâcher ». Grave erreur ! Votre estomac n’appréciera pas la surcharge qui lui serait imposée, et votre balance non plus ! En effet, les pâtisseries orientales –qu’il s’agisse des makrouds ou des zlabias- sont délicieuses… mais très concentrées en graisses et en sucres ! Buvez ! Les journées sont longues et chaudes. Vos seules possibilités de boire se limiteront à quelques heures… Buvez donc en petites quantités, tout au long de la soirée et le matin, après avoir mangé. En revanche, même si la tentation est grande, ne vous jetez pas sur l’eau au moment de l’iftar - la rupture du jeûne. Vous éprouveriez une sensation de satiété immédiate mais… trompeuse. Et vous vous seriez coupé l’appétit ! Et… Restez zen. Le mois du Ramadan permet de se recentrer sur ses besoins essentiels, et d’entamer une réflexion spirituelle. C’est également l’occasion de se retrouver pour de grandes réunions de famille ou entre amis. Profitez-en !

Viviane Chedid remporte le titre de " Pan-African Artist Of The Year " Aux Etats Unis



A la cérémonie des Africa Awards qui s'est déroulée la nuit dernière à Silver Spring dans le Maryland, aux Etats Unis, Viviane Ndour a remporté le titre de "PAN AFRICAN ARTIST OF THE YEAR", elle était nominée dans cette catégorie avec Akon, Awilo Longomba, P Square, parmi tant d'autres ténors de la musique Africaine sur la scène internationale.

samedi 28 juillet 2012

Le khalife recommande à Macky Sall de ne pas distribuer de l’argent aux marabouts : Touba veut un Nouveau Type de Président




Le Conseil des minis­tres tenu à Diourbel, va laisser au moins un acquis : le khalife des mourides a recommandé au président de la République de ne pas remettre de l’argent aux chefs religieux et dignitaires mourides. Par ailleurs, il a hébergé et restauré toutes les personnalités et autres délégations qui s’étaient exilées à Touba lors du Conseil des ministres décentralisé à Diourbel.
Changement d’ère ? Le khalife général des mourides veut insuffler un nouvel état d’esprit aux autorités. Dans l’intimité de leur face-à-face, Sidy Mokhtar Mbacké a interdit à Macky Sall la distribution d’enveloppes bourrées d’argent aux chefs religieux. Les con­seils, formulés par le guide des mourides, font écho au nouveau type de gouvernance exigé par les Sénégalais à leurs nouvelles autorités. Cette recommandation rompt d’avec les vieilles pratiques, érigées en mode de gouvernance par l’ancien régime. Souvent, ces dessous de table ont pollué l’ambiance de certaines chefferies religieuses, habituées aux largesses de l’ex-chef d’Etat. Cette générosité suspecte, qui a constitué la clé de l’harmonie politique et sociale d’une clientèle politique, est désormais interdite dans la ville sainte. Durant son séjour à Touba, le président de la République a suivi scrupuleusement cette recommandation du khalife qui prône une gestion vertueuse des deniers de l’Etat. Par conséquent, aucune somme d’argent n’a été remise aux chefs religieux reçus contrairement aux coutumes libérales. 
Après avoir ordonné la suppression de «ces enveloppes occultes», Se­rigne Cheikh Sidy Mokhtar Mba­cké a conseillé à l’ancien maire de Fatick de privilégier l’intérêt général au détriment des cas particuliers. Il lui a surtout conseillé de mettre en place des programmes et des projets de développement. En disséquant les propos du guide spirituel des mourides, il exige «un nouveau de type de Président» surtout dans un contexte marqué par des scandales financiers et le rapatriement des biens mal acquis. 
Au Baol, l’Etat a sans aucun doute fait des économies de quel­ques millions durant ce Con­seil des ministres. A part les frais de carburant, il n’a pas décaissé de l’argent pour prendre les officiels qu’il a déplacés dans la région de Diourbel. Cette fois-ci encore, Tou­ba, qui a hébergé toute la Ré­pu­bli­que dans ses résidences, a aussi nourri ses hôtes à ses propres frais. Con­trairement à Saint- Louis, Kao­lack et Ziguinchor, le séjour de 48h a été entièrement pris en charge par le khalife général des mourides. Alors que Macky Sall a insisté pour prendre en charge la restauration de son gouvernement. Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du guide spirituel des mourides, lui a répondu : «Si vous payez, c’est comme si vous étiez venu dans un restaurant. Alors que ce n’est pas le  cas.» A Diourbel, les mêmes comportements ont été dupliqués. Serigne Mountakha Bassirou Mba­cké a offert gracieusement les repas à la centaine de personnes qui accompagnait le président de la République. 

Laurent Fabius chez Y’en a marre : les dessous d’une visite


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 Tout est allé très vite entre le protocole du ministre français des Affaires étrangères et le Mouvement Yen a marre. Au départ, il était question que Laurent Fabius, qui débarque en fin d’après-midi à Dakar, rencontre dans la foulée des acteurs du milieu culturel local au centre culturel français de Dakar. Selon nos informations, le chargé de protocole de l’ambassade de France au Sénégal a eu un premier contact avec les rappeurs issus de Yen a marre pour les inviter à rencontrer Fabius au Ccf. Puis, au cours d’un entretien entre Fadel Barro, le coordonateur du mouvement, et le protocole de l’ambassade de France, il est tout de suite apparu évident que Fabius rende visite aux Yen à marristes dans leur QG des Parcelles Assainies.
Les Français se sont montrés très enthousiaste face à cette symbolique de rendre visite en premier à ces Yen a marristes qui ont porté le mouvement contestataire de la jeunesse au Sénégal. Mais, très vite les négociations pour la commodité de la visite du patron de la diplomatie française butent sur la sécurité dans ce quartier populaire de la banlieue dakaroise. Selon nos informations, les services de l’ambassade de France auraient transmis aux Yen à marristes une requête sur les garanties sécuritaires de leur QG. Les Français déplacent leur propre sécurité sur place pour s’enquérir de la situation.
Nos sources nous révèlent que le quartier a été inspecté de fin en comble et les lieux fouillés. La visite de Fabius au QG de Yen a marre a failli achopper quand un des responsables au protocole de l’ambassade de France à Dakar a émis des réserves quant aux garanties sécuritaires des Yen a marristes. Il y aurait eu des conciliabules et des allers-retours pour trouver une solution. Finalement, c’est ce jeudi en fin d’après-midi que le service protocolaire de l’ambassade de France a donné son aval pour la visite de Laurent Fabius au Qg de Yen a marre aux Parcelles Assainies. Le Bip et les Sapeurs-Pompiers ont été mis dans le coup pour assurer la sécurité des environs. Laurent Fabius et sa délégation, escortée de la presse internationale, débarqueront à Dakar ce vendredi vers les coups de 18h45 avant de se rendre directement aux Parcelles Assainies où les attendent les Yen à marristes et la presse nationale. Cette visite de Laurent Fabius chez les Yen a marristes, avant même d’être reçu par les autorités locales, ne manquera pas de faire couler encore des salives dans le pays

« Les Sénégalais ont davantage chassé Wade qu’élu Macky » (Babacar Justin Ndiaye)


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Comment analysez-vous les résultats issus des élections législatives du 1er juillet 2012 ?
Les résultats sont d’abord les effets d’un contraste frappant et gênant entre la ferveur de la présidentielle et la langueur des législatives. Ils reflètent secondement un certain nombre d’hérésies qui, jusque-là, avaient les couleurs d’une somme de certitudes politiques et électorales. Enfin, du point de vue de leur portée sur l’échiquier comme dans la marche du pays, ces résultats installent les acteurs à la croisée des chemins : ou c’est l’aggiornamento porteur d’un âge d’or démocratique ; ou alors c’est l’affaissement fertile en sauts dans l’inconnu.
Comment expliquez-vous le fort taux d’abstentions ?
Taillons d’abord en pièces l’argument selon lequel, l’abstention est quasi-structurelle, c’est-à-dire caractéristique de tout scrutin législatif, sous tous les cieux. Discutable à défaut d’être faux. Aux législatives d’avril 2001, organisées dans la foulée de la victoire de Wade, le taux de participation avait frôlé la barre des 70 %. Exactement : 67, 04 %, bien qu’elles fussent consécutives au référendum de janvier de la même année sur la Constitution, et aux deux tours de la présidentielle de 2000. Soit quatre scrutins au pas de charge, sans aucune lassitude du corps électoral. En 2007, Macky Sall directeur de campagne du Pds avait réussi le tour de force de mobiliser plus de 34 % des électeurs ; nonobstant le boycott de l’opposition d’alors. Aujourd’hui, le même Macky Sall, fort de sa victoire vieille de 100 jours, peine à mobiliser la moitié des électeurs qui l’ont plébiscité, le 25 mars dernier. On est enclin à penser que les Sénégalais ont davantage chassé Wade qu’élu Macky. A mon avis, il y a toute une panoplie d’éléments explicatifs. En vrac, on peut pointer le dégoût engendré par la législature antérieure très négativement emblématique du phénomène Doudou Wade. Si à l’Assemblée nationale, un député parmi les députés, a pu radier deux de ses collègues élus au suffrage universel, sans provoquer une levée de boucliers trans-partisane, c’est qu’il y a quelque chose de pourri au cœur du pouvoir législatif. Ce qui n’a pas échappé à la vigilance ou à la sagesse du peuple qui n’est pas loin de penser que l’Assemblée nationale est une caserne où l’on est aussi raide dans le garde-à-vous qu’au camp Dial Diop géographiquement voisin. A cet élément d’explication d’origine ancienne, s’ajoutent les présentes erreurs nées des audits fort justifiés mais opérés suivant des modalités politiquement risquées et électoralement suicidaires. Dans un contexte pré-législatif, ne fallait-il pas, de manière graduelle, commencer par cravater les directeurs – en épargnant momentanément les ministres et les figures politiques notoires – jusqu’à la fin du mois de juin ? Pareille démarche garantirait davantage le caractère politiquement incolore des audits et, par ricochet, sécréterait moins de frustrations dans les familles, clans et alliés des audités. Je passe sur les investitures contestables à maints égards, pour m’appesantir sur la maladresse improductive qui a présidé à la confiscation des voitures des très bien nommés…chefs de villages. Donc pas étonnants que les villageois aient pris le chemin des champs, le jour du vote. Last but not least, les Partis ont largué honteusement leurs vocations originelles et permanentes, pour devenir des wagons chargés de quotas. Un Parti doit s’assumer électoralement, et non se lover dans une coalition dès l’obtention du récépissé. Sans un baptême de feu électoral. Bref, la grande armée des sincères abstentionnistes a vaincu la phalange des malins calculateurs. Mais, par-delà l’explication, affleure le danger. Me Mbaye Jacques Diop a constaté avec perspicacité, le danger qui consiste à s’éloigner des urnes. A juste titre. Car, lorsqu’un peuple s’éloigne des urnes, il s’approche des armes. Géométriquement et politiquement.
Quelle lecture faites-vous de la percée des religieux ou enturbannés ?
La contre-performance des politiques, passée en revue ci-dessus, a fait le lit de la performance des citoyens et leaders d’opinion qui ont des références religieusement marquées. Sans être des émules ou des épigones de Ben Laden. Mansour Sy Jamil est flanqué de la fervente catholique Hélène Tine. On est à mille lieues de ce qui se passe en Afghanistan et au Nord-Mali. On est au Sénégal, rassurez-vous.
La future Assemblée, sera-t-elle une Assemblée de rupture ?
Un discours sur la rupture n’est pas la rupture. Ce sont les actes qui rompent. En revanche, les paroles trompent. Tout sera tributaire du rapport de forces qui ne sera pas statique avec de tels résultats et de telles coalitions. Et, surtout, de tels desseins dévorants et impatients chez les uns et les autres. En politique, les coalitions ne sont pas des cimetières d’ambitions ; ce sont plutôt des carrefours d’ambitions. Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure. « Laissons l’avenir venir » chantait Tino Rossi. Macky Sall, aura-t-il les coudées franches pour gouverner tranquillement avec sa majorité « apériste » forte de 61 députés ?
Je ne sais pas si les résultats officiels et définitifs confirmeront ou infirmeront le nombre de députés que vous avancez. Je sais par contre qu’on ne gouverne jamais – avec ou sans majorité – dans la tranquillité. La démocratie n’est pas silencieuse. Elle est bruyante et mouvementée. Ce sont la dictature et la tyrannie qui sont muettes. Seuls les ventres repus garantissent un minimum de quiétude aux Rois, or la situation économique ou plus spécifiquement la demande sociale reste notre talon d’Achille. Propos recueillis par Harouna Fall

Espagne : Des sénégalaises vivent le calvaire




Espagne : Des sénégalaises vivent le calvaire
Les femmes sénégalaises amenées en Espagne dans le cadre d’une convention d’émigration rencontrent d’énormes difficultés. Ainsi, un séminaire s’est tenu à l’université Gaston Berger pour trouver des solutions afin que les autorités sénégalaise puissent aider ces femmes. Selon le constat fait par le Groupe d’études et de recherche sur les migrations et faits de société (Germ) ces femmes font face à de multiples problèmes liés à leur faible salaire, un temps de travail élevé, des possibilités de formation et un développement de carrière limité. Ces femmes se sentent utiliser par les heures de travail non rémunérées et par l’atteinte psychologique et physique. 

Financement visant à accroître la fourniture et la fiabilité de l’électricité au Sénégal Karim Wade avait signé avec la Banque Mondiale, depuis avril 2011


Il n y’a pratiquement rien de nouveau dans la nouvelle politique énergétique lancée par Macky Sall, comme on le prétend. Seul, l’engagement d’aller jusqu’au bout peut faire la différence. En réalité, cette nouvelle politique est bien contenue dans le Plan Takkal, lancé par l’ancien régime. En atteste ce financement que vient d’accorder la Banque mondiale, en soutien à la nouvelle politique énergétique. En effet, cet engagement avait été obtenu et signé par Karim Wade, l’ancien ministre de l’Energie, depuis Avril 2011.


Financement visant à accroître la fourniture et la fiabilité de l’électricité au Sénégal  Karim Wade avait signé avec la Banque Mondiale, depuis avril 2011

Dans un communiqué du lundi 11 avril 2011, la Banque mondiale (BM) avait décidé d’intervenir dans la mise en œuvre du Plan Takkal, en développant un programme de plus de 100 millions de dollars, destinés, notamment, au financement des volets distribution et transport de l’électricité, ainsi qu’à l’acquisition des compteurs prépayés. Le communiqué poursuit que cette décision a été annoncée lors des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la BM, tenues samedi (9) et dimanche (10 avril), à Washington, en présence des ministres d’Etat sénégalais Abdoulaye Diop (Economie et Finances) et Karim Wade (Energie). 
En effet, les institutions de Bretton Woods avaient accepté, ayant jugé que le Plan Takkal avait une démarche « originale et innovante », appliquée par le Sénégal, et qui a permis, dans un délai de 4 mois, de réaliser un diagnostic approfondi du secteur de l’énergie, d’identifier toutes les difficultés et problèmes et d’élaborer un plan d’urgence de relance et de restructuration du secteur de l’énergie. En clair, les institutions financières avait été qualifiées par les responsables de la BM et du FMI de ‘’clair, précis et partagé avec tous les acteurs du secteur et les partenaires au développement’’. C’est à cette occasion d’ailleurs, que cet appui financier, même si le montant n’a pas été précisé, a été également apporté au Secrétariat permanent de l’énergie qui est chargé d’assurer le suivi de l’exécution de la mise en œuvre du Plan Takkal. D’ailleurs, en marge des Assemblées annuelles, le ministre d’Etat Karim Wade avait pris part à un atelier de la Banque mondiale sur le thème : ‘‘What it would take to transform Africa’s energy sector’’. Et avait, à cette occasion, insisté sur l’importance, pour la Banque mondiale, de tirer toutes les leçons des privatisations des secteurs de l’énergie dans les pays africains, dans la perspective de l’élaboration d’une vision 2020 du secteur de l’énergie en Afrique. Dans son communiqué d’hier, la Banque mondiale a annoncé la disposition de 160 000 nouveaux compteurs qui seront installés, pour réduire la fraude. L’acquisition de ces compteurs prépayés et intelligents (smart meters) qui contribueront à restaurer la crédibilité de la SENELEC, auprès de ses clients, et qui constitue un des cinq volets qui composent le plan d’urgence du secteur de l’énergie, initiée par Karim Wade. A dire que la nouvelle politique énergétique est déjà contenue dans le plan Takkal que les nouvelles autorités veulent enterrer, il n’ y’a qu’un pas. 

Exclusif! Que vend l'Etat en catimini ?


Exclusif! Que vend l'Etat en catimini ?
  Sans crier gare, l'Etat est à la recherche d'acquéreurs suffisamment liquides pour pouvoir lui donner un bol d'air financier en contrepartie de l'acquisition d'une des valeurs de son patrimoine. Il vend 40% du Fonds de promotion économique (FPE). Des acheteurs sont recherchés discrètement mais résolument. 
Signe des temps, les caisses sont vides, le Trésor public offre une étroite marge de manoeuvre à la nouvelle équipe dirigeante. Le président de la République, Macky Sall, et son Premier ministre, Abdoul Mbaye, ont besoin de cash flow pour renflouer les caisses et financer leur politique économique. En dehors de la mobilisation de l'aide extérieure, vendre les bijoux de famille est l'une des solutions pour se refaire une santé financière. Après avoir songé à transformer le FPE en une banque, l'Etat décide au finish d'en vendre une partie. 

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