vendredi 17 février 2012

Dernier jour pour échanger vos billets en franc


Dernier jour pour échanger vos billets en franc

2 contributions
Créé le 17/02/2012 à 09h40 -- Mis à jour le 17/02/2012 à 12h51

ARGENT - Les retardataires sont attendus en masse ce vendredi par la Banque de France...

«N'attendez pas le 17 février pour échanger vos derniers billets en francs»: malgré ce mot d'ordre, répété sur les standards téléphoniques de la Banque de France, les retardataires devraient être nombreux à se présenter ce vendredi aux guichets de l'institution pour profiter de la dernière possibilité de les échanger contre des euros.
Dix ans jour pour jour après la fin du cours légal du franc, la dernière gamme de coupures encore admises à l'échange devra atteindre avant ce soir les caisses de la Banque de France pour pouvoir être convertie en monnaie européenne. Ensuite, la valeur de la presque totalité d'entre eux deviendra quasiment nulle, seule une poignée de spécimen (numéro de série très bas par exemple ou défaut apparent) conservant un intérêt pour les numismates.

Eiffel, Saint-Exupéry et les autres

L'échange est également possible auprès de l'IEDOM (Institut d'émission des départements d'outre-mer) et des nombreux centres des finances publiques (ex-trésoreries). Sont concernés par cette dernière vague de retrait de la circulation les Pierre et Marie Curie (500 francs), Gustave Eiffel (200 francs), Cézanne (100 francs), Saint-Exupéry (50 francs) et Debussy (20 francs). Tous les autres billets, ainsi que les pièces, ont déjà tiré leur révérence et ne sont plus échangeables.
«Les médias ayant beaucoup relayé l'information, les gens rapportent leurs derniers francs depuis plusieurs mois. Mais il est clair que nous connaissons désormais l'affluence des dernières heures», a déclaré la porte-parole de la Banque de France.
Le site internet dédié jechangemesfrancs.com fournit la liste des succursales concernées par l'opération ainsi que la valeur d'échange des billets, échange qui ne se fera que sur présentation d'une pièce d'identité. Fin 2010, 50 millions de ces billets échangeables, d'une valeur en euros de 602 millions (près de 4 milliards de francs), étaient encore en circulation.
>> Et vous, que comptez-vous faire de vos francs? Préférez-vous les échanger ou les conserver? Dites-nous tout dans les commentaires ci-dessous et sur reporter-mobile@20minutes.fr

ACTUALITÉ Reuters Mélenchon suggère à Sarkozy d'aller parler au peuple à Florange


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PARIS (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a suggéré vendredi à Nicolas Sarkozy, qui affirme vouloir redonner la parole aux Français, d'aller parler à l'usine d'ArcelorMittal de Florange (Moselle) dont les syndicats tirent la sonnette d'alarme sur les risques de fermeture sociale du site.
"Si M. Sarkozy a quelque chose à dire au peuple, je lui suggère d'aller à Gandrange à qui il a beaucoup menti et à Florange à qui il a beaucoup promis sans rien tenir", a déclaré le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle sur France Info.
Lors d'une visite sur le site de l'aciérie de Gandrange en 2008, Nicolas Sarkozy avait vainement promis que l'Etat investirait sur le site, "avec ou sans (Arcelor) Mittal", l'actionnaire majoritaire, pour empêcher la fermeture des installations et la suppression de plus de 500 emplois.
En officialisant mercredi soir sa candidature à l'élection présidentielle du printemps, le chef de l'Etat s'est présenté en protecteur des Français et s'est dit impatient d'aller à leur rencontre pour poser les "vraies questions").
"Tout ça, ce sont des mots, ça n'a absolument aucun intérêt, aujourd'hui vous avez des gens qui ont peur d'être condamnés par la mort sociale dans le pays entier", s'est emporté Jean-Luc Mélenchon.
"Le vérité est là, le pays va perdre ses sites de production sidérurgiques et nous avons besoin de cette sidérurgie. Le président Sarkozy, s'il veut parler au peuple, voilà de quoi il doit lui parler : boulot, salaire, santé(...) pas ces sornettes que je le vois tenir."
La direction de l'usine de Florange a confirmé mardi à l'intersyndicale que la situation actuelle, qui se traduit par du chômage partiel pour 2.600 des 5.000 employés du site (dont 3.000 en CDI) durerait au moins jusqu'à la fin du deuxième trimestre et pourrait se poursuivre sur l'ensemble de l'année, selon la CFDT.
Marine Pennetier

Villepin, le combattant solitaire


Villepin, le combattant solitaire

Par Anne-Sophie Balbir
Publié le 17 février 2012 à 12h54Mis à jour le 17 février 2012 à 12h54
     
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Si l'ex-Premier ministre se veut, aux yeux de l'opinion, l'homme du "non" à la guerre en Irak, il est aussi celui du CPE et, malgré lui, de l'affaire Clearstream.
Dominique de Villepin se veut, aux yeux de l'opinion publique, l'homme du "non" à l'Amérique de George W. Bush et à la guerre en Irak. Mais il est aussi l'homme du CPE et, malgré lui, de l'affaire Clearstream.

SA PREMIERE APPARITION

Jacques Chirac élu président de la République le 18 mai 1995 (52,7% des voix), Dominique de Villepin, nommé secrétaire général de l’Elysée, égrène, sur le perron du palais présidentiel, la liste des membres du gouvernement Juppé.

SES MENTORS

Se réclamant tous deux du gaullisme, Dominique de Villepin et Jacques Chirac tissent des liens de sympathie immédiate. Dès 1993, Dominique de Villepin, alors directeur de cabinet d’Alain Juppé, se rapproche de Jacques Chirac, délaissé par ses principaux amis politiques qui lui préfèrent alors Edouard Balladur, l’homme qu’ils croient capable de gagner la présidentielle de 1995. A mesure que s’éloignent les disciples, Dominique de Villepin, lui, admire encore davantage le maire de Paris, solitaire et invoquant de Gaulle dans son grand bureau de l’Hôtel de Ville de Paris. Jacques Chirac apprécie sa compagnie et lui donnera une confiance quasi infaillible.

SON HEURE DE GLOIRE

Son positionnement sur la guerre en Irak constitue à ses yeux son plus beau coup d’éclat. En choisissant avec Jacques Chirac de se prononcer contre une intervention en Irak, et de ce fait, de défier l’Amérique de Bush, Dominique de Villepin permettra à la France de retrouver son rayonnement international. Son célèbre discours prononcé à l’ONU, le 14 février 2003, duquel on retient notamment cette déclamation : "Et c’est un vieux pays, la France, d’un vieux continent comme le mien, l’Europe… ", lui vaudra tous les applaudissements.

SON PIRE MOMENT

L'affaire Clearstream, qui le conduira deux fois devant les tribunaux. Soupçonné d'avoir eu connaissance des faux listings de la banque luxembourgeoise, Dominique de Villepin est empêché politiquement de se présenter en 2007 et sera relaxé en première instance en 2010, puis en appel en 2011. Un procès qui lui vaudra cette déclaration célèbre, visant Nicolas Sarkozy, partie civile en première instance : "Sarkozy avait promis de me pendre à un croc de boucher, je vois que la promesse a été tenue."

SON GIMMICK

Pour Dominique de Villepin "le chef de l'Etat ne peut pas 'gouverner', c'est-à-dire diriger ses ministres. Il n'a pas le temps, ni les moyens de le faire". Il considère et ne cesse de répéter que gouverner n'est pas présider.

SON CHEVAL DE BATAILLE

Dès son arrivée à Matignon en mai 2005, Dominique de Villepin fait de l’emploi, celui des jeunes en particulier, son affaire. Sa détermination le conduira au CPE : présenté en 2006, ce "contrat première embauche" sera vivement contesté trois mois durant par la jeunesse, jusqu'à être abandonné. Pas de quoi décourager l'ancien Premier ministre, qui a fait de l'emploi des jeunes sa priorité pour 2012.

40ème sommet de la CEDEAO à Abuja

40ème sommet de la CEDEAO à Abuja
Publié le vendredi 17 fevrier 2012   |  L'expression


© Présidence par Seibou Traore 
Coopération: Alassane Ouattara au 40ème sommet de la CEDEAO, à Abuja (Nigeria) sur les questions de sécurité dans la sous-région
Jeudi 16 février 2012. Abuja (Nigeria). Le chef de l`Etat ivoirien, SEM Alassane Ouattara prend part au 40ème sommet de la CEDEAO sur les questions de sécurité dans la sous-région


    
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Les chefs d’Etat de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) attendent avec impatience l’exercice du président ivoirien à la tête de cette organisation d’intégration sous-régionale.

Les dossiers brûlants qui attendent Ouattara

Le 40ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a ouvert ses portes hier à Abuja. Cette session ordinaire de la plus importante organisation sous-régionale est un tournant décisif avec l’élection du nouveau président prévue aujourd’hui. Pressenti pour diriger la communauté économique, le président ivoirien a atterri à l’Aéroport international d’Abuja à 9h45, heure locale. Alassane Ouattara a pris ses quartiers à l’Hôtel Hilton où il a eu plusieurs tête-à-tête avec ses homologues. A la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue dans le même lieu, dans leurs différents discours, tous les intervenants se sont réjouis de l’arrivée du président ivoirien à la tête de la Cedeao. Le choix du locataire du palais du Plateau suscite un grand espoir parmi ses pairs. « Cette session ordinaire est très importante et particulière, parce qu’elle va mettre en place une nouvelle équipe dirigeante de notre organisation », s’est réjoui le président nigérian, Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan, président en exercice sortant de la Cedeao. Louant les mérites de son successeur, le président nigérian lui a promis son total soutien : « Au moment où je vais passer la main au nouveau président en exercice de la Cedeao, je me dispose entièrement à le soutenir et je vous invite tous à en faire autant », a-t-il souhaité. Sur la même lancée, James Victor Gbého, président de la Commission du conseil de médiation et de sécurité de la Cedeao, s’est tout aussi dit optimiste quant à la réussite de la nouvelle équipe : « Je suis très optimiste, vu la qualité de ceux qui arrivent à la tête de notre organisation sous-régionale. Avec leur arrivée, je sais que la nouvelle commission du conseil de médiation et de sécurité de la Cedeao capitalisera au mieux les acquis de l’ancienne commission. Et certainement, elle réussira à maintenir la plus grande vigilance à l’égard des conflits dans notre région », a dit le président sortant de la commission.
Ouattara, un grand espoir, pour d’énormes défis à relever
L’espoir entretenu par les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest de voir le président de la République de Côte d’Ivoire prendre les rênes de la Cedeao est à la taille des énormes défis qui attendent le futur président. Plusieurs de ces défis majeurs ont été soulignés, dans leurs discours par les différents intervenants. Dont les principaux demeurent la mise en œuvre de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité (Dssrp) en Guinnée-Bissau. La conférence des ministres qui a précédé cette rencontre a validé l’allocation sur fonds propres de la Cedeao de 63 millions de dollars pour couvrir les actions de réussite de ce programme. L’autre défi non moins important demeure la subite crise qui a éclaté au Nord du Mali. Avec pour conséquence l’insécurité alimentaire dans le Sahel. Il faut ajouter à cela que le futur président devra peser de tout son poids pour l’organisation d’élections libres et transparentes dans cinq pays de la sous-région cette année 2012. Au plan économique, à son successeur, le président Goodluck Jonathan a laissé le dossier de l’accélération de la mise en place de l’union monétaire pour permettre le renforcement des économies des pays de l’organisation. « Pendant que j’assumais la présidence de notre organisation, nous avons fait face à de nombreux défis que nous avons pu relever », a dit le président nigérian, sûr de ce que son successeur réussira lui aussi la mission qui lui sera confiée dès aujourd’hui. Aux côtés de ces défis majeurs qui attendent le président Ouattara, le président de la commission, James Gbého, a quant à lui, présenté les nombreux acquis dont héritera la nouvelle équipe. Parlant alors de perspectives économiques satisfaisantes, de la résistance de l’organisation à la crise économique mondiale et du choix de l’Afrique de l’Ouest par l’Union Européenne comme une région pilote pour une assistance alimentaire particulière en raison de ces nombreux acquis. Sur ce fait, le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a soutenu que l’organisation africaine a souvent tiré profit de l’organisation ouest-africaine. Il a tout aussi encouragé les chefs d’Etat africains à la promotion du commerce intra-africain, facteur, selon lui, du développement durable. Quant au représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Saadi Junnitt, il a promis le soutien total de l’organisation mondiale à la Cedeao.
Sam-Wakouboué, envoyé spécial à Abuja
Légende : Alassane Ouattara livre aujourd’hui à l’Afrique sa vision de la gestion la communauté économique.



Ouverture du 40ème sommet des chefs d'Etat de la CEDEAO à Abuja
Publié le: 16/2/2012  |  RTI

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