mercredi 4 avril 2012

CE QUE RIBÉRY N'A PAS ENCORE COMPRIS



Franck Ribéry
Reçu par des quolibets et des insultes au Stade Vélodrome il y a quelques jours alors qu'il pensait encore être "l'idole du Vélodrome", Franck Ribéryn'a pas encore été très adroit hier soir face à la presse après la rencontre en indiquant d'une part que le public bavarois était composé de "vrais supporters" (référence à celui de Marseille qui donc n'en serait pas) et d'autre part critiqué l'accueil plus global qu'il reçoit en France depuis des mois. "Il y a des choses que je ne comprends pas" avoue même le milieu du Bayern Munich. Nous allons donc essayer de lui expliquer les raisons de ce désamour.

Le départ avorté de Ribéry pour Lyon

En pleine Coupe du Monde, Franck Ribéry annonce qu'il souhaite quitter l'Olympique de Marseille pour l'OLaprès que Jean-Michel Aulas lui ait fait miroiter quelques mirages sportifs. "Lyon s'affiche clairement comme ma priorité pour la saison prochaine. (...) Lyon représente le club idéal. (...) L'OM ne peut aujourd'hui offrir à aucun joueur des garanties sportives à court et moyen terme" déclarait l'international français en juin 2006. Le déclencheur était selon lui le départ de Jean Fernandez qui l'aurait "vraiment bousculé". On sait que depuis l'international français n'a pas rejoint Jean Fernandez à Nancy et qu'il est resté un an de plus à Marseille avant de partir pour Munich. Les supporters phocéens ont-il oublié cet humiliant épisode ? Certainement pas.

Le transfert de Ribéry pour Bayern Munich

En juin 2007 et pour un montant de 26 millions d'euros, Franck Ribéry rejoint le Bayern Munich. Le milieu offensif indique alors vouloir "jouer la Ligue des Champions à tout prix" oubliant peut-être que cette année-làle club bavarois ne la jouait pas et que l'OM oui. Franck Ribéry poursuit. "Quand on a la chance de pouvoir aller dans un club comme le Bayern, on n'hésite pas." L'Olympique de Marseille n'était donc pas un club assez bien pour lui ? Tout semble nous porter à le croire. Une pilule qui passe encore mal aujourd'hui alors que 5 années ont passé.

La honte de Knysna

Censé être un leader de l'équipe de France 2010, Franck Ribéry participe de manière active au plus grand fiasco de l'histoire du football français le 20 juin 2010. Le milieu de terrain vient d'ailleurs indiquer en direct sur Téléfoot devant des millions de supporters son amour du maillot de l'équipe de France puis participe au boycott honteux de l'entrainement deux jours avant un match crucial de Coupe du Monde face au pays organisateur, l'Afrique du Sud. "Je demande pardon à tous les Français de ne pas avoir fait une Coupe du monde comme ils le souhaitaient" osait déclarer Ribéry devant le caméras avant de faire honte avec ses coéquipiers à la France entière. Cette affaire est certainement celle qui a laissé le plus de traces dans l'inconscient des Français. Son retour en Bleus avec Laurent Blanc est d'ailleurs loin de faire l'unanimité à l'image d'un Michel Platini qui prônait une "suspension à vie" de la sélection tricolore.

Tout cela explique qu'aujourd'hui Franck Ribéry, soit systématiquement sifflé par le public dès qu'il joue en France et quelque soit le maillot qu'il endosse. Manifestement il n'a pas compris (ou admis) la portée de ses erreurs et c'est bien dommage. Aujourd'hui il ne récolte que ce qu'il a semé et d'autres footballeurs seraient bien venus de se le rappeler.

Syrie: la Russie réaffirme sa position



AFP Publié  Réagir
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La Russie persistait aujourd'hui à critiquer les opposants syriens, accusés de chercher un soutien militaire en Occident, tout en épargnant Damas, qui semble jouer la montre quant à l'application du plan de paix de Kofi Annanprévoyant le retrait de l'armée des fiefs rebelles.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a multiplié depuis le début de la semaine les reproches à l'adresse des opposants et des pays occidentaux et arabes réunis au sein des "Amis du peuple syrien". "Même si on armait l'opposition jusqu'aux dents, elle ne battrait pas l'armée syrienne, on aurait alors juste un carnage pendant de longues années", a-t-il estimé, selon les agences russes.
M. Lavrov a accusé en substance les "Amis du peuple syrien" de chercher à faire dérailler le plan de paix en poussant les opposants à refuser les négociations pour à terme pouvoir "financer, armer" les rebelles.
S'il a répété que la Syrie devait faire le "premier pas" en faveur de l'application du plan Annan, il n'a pas fait référence à la poursuite de la répression malgré la promesse du régime de Bachar al-Assad d'entamer "immédiatement" un retrait militaire et de l'achever avant le 10 avril.

Un projet de déclaration sur la Syrie est par ailleurs en discussion au Conseil de sécurité de l'ONU pour que Damas respecte cette échéance, et que l'opposition fasse de même dans les 48 heures.
Pour Alexeï Malachenko, du centre Carnegie, la Russie et les Occidentaux, font tout autant preuve d'intransigence, mais c'est Moscou qui commet la plus grosse erreur.
"La faute de Lavrov est de ne pas penser à ce qui viendra après Assad, qui tôt ou tard sera forcé à partir (...) ça fait longtemps qu'il aurait fallu faire pression sur Assad pour former un gouvernement de coalition", note cet expert basé dans la capitale russe.
Selon lui, la position russe s'explique avant tout par une ambition de puissance géopolitique. "C'est douloureux pour la Russie, la Syrie c'est le dernier endroit (au Moyen-Orient) où elle peut s'imposer, et la perdre marquerait la fin de la grande époque soviétique", juge-t-il.

La Russie, qui avec la Chine a bloqué deux résolutions à l'ONU condamnant la répression du mouvement de contestation syrien, est alliée depuis l'époque de l'URSS avec Damas, un important importateur d'armements russes.
Mais les autorités russes démentent que leurs intérêts en Syrie guident leur attitude, affirmant faire preuve de discernement en empêchant une "répétition du scénario libyen" qui déstabiliserait toute la région.
M. Lavrov a d'ailleurs souligné mercredi que la chute du régime de Kadhafi avait eu pour conséquence l'actuelle offensive dans le nord du Mali des groupes islamistes et des rebelles touareg, ces derniers étant des vétérans aguerris des milices libyennes, d'après des experts. "C'est l'Etat malien qui est en train d'être détruit et ce n'est pas la fin de l'histoire libyenne", a-t-il dit.
Viktor Kremeniouk, directeur-adjoint de l'Institut du Canada et des Etats-Unis, estime cependant que Moscou s'est égaré en croyant pouvoir épargner à la Syrie un processus révolutionnaire.
"Nous avons essayé de faire de la Syrie une exception au Proche orient, et ça ne marche pas", a-t-il dit.

En bloquant le débat à l'ONU, Moscou a de plus affaibli sa propre influence diplomatique, selon lui. "A partir du moment où nous avons posé notre veto, le règlement de la question syrienne a commencé à se faire en contournant" l'ONU, relève M. Kremeniouk. "On nous mettra de côté, ainsi que le Conseil de Sécurité, le plan Annan restera lettre morte car les Nations Unies ont montré leur impuissance", estime-t-il.

Alain Delon après son hospitalisation : «Je vais bien»



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Par Nathalie SimonMis à jour  | publié  Réactions (13)
Alain Delon, invité du <i>Clap Le Figaro</i>. janvier 2012. Sébastien SORIANO / Le Figaro
Alain Delon, invité du Clap Le Figaro. janvier 2012. Sébastien SORIANO / Le Figaro

INTERVIEW - La star se remet après avoir subi une opération du coeur à l'Hôpital américain de Neuilly.

«Je vais bien, très bien, rassurez-vous», nous confie Alain Delon, 76 ans, depuis sa chambre à l'Hôpital américain à Neuilly dans l'Ouest parisien. En ce tout début de mercredi après-midi, il cherche encore un peu ses mots. On le sent fatigué. Il vient d'être opéré.
Tout a commencé, lundi soir. Son chauffeur l'emmène à l'Hôpital américain. «Un neurologue a diagnostiqué une arythmie cardiaque, d'abord modérée, puis totale, ce qui est plus grave, précise la star encore un peu sous le choc. Ils ont essayé de remettre le cœur en place en me faisant un électrochoc ce matin. J'ai eu une accumulation de divers problèmes personnels, dont un avec mon fils. Il y a une semaine, j'ai eu des nausées et des vertiges et subi un scanner du cœur qui n'avait pourtant rien donné.»
Depuis, Alain Delon a reçu de nombreux signes d'amitié de la part de ses enfants Antony, Anouchka et Alain-Fabien bien sûr mais aussi de la part de ses proches comme sa chère Mireille Darc. Et l'Élysée? s'informe-t-on. «Pas encore, mais ça va venir!», répond «le Samouraï» avec humour. Et l'acteur de signaler qu'il «déborde d'amour» pour la foule de personnes qui a pris de ses nouvelles. Il devrait sortir demain matin.

Hollande fixe le calendrier de «la 1ère année du changement»



A.C. | Publié le 04.04.2012, 12h39 | Mise à jour : 15h55
François Hollande a levé le voile mercredi sur ce que seront les premières mesures de son quinquennat pour «agir vite et en cohérence» en cas de victoire.

François Hollande a levé le voile mercredi sur ce que seront les premières mesures de son quinquennat pour «agir vite et en cohérence» en cas de victoire. | Damien Meyer

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 a donné mercredi «sa feuille sa route» pour la première année de son quinquennat, s'il est élu le 6 mai prochain. Vingt-quatre heures avant que Nicolas Sarkozy dévoile son projet, le candidat  a présenté son calendrier de réformes.  Sur RTL, il a expliqué qu'il voulait «des réformes rapides sur le pouvoir d'achat», mais aussi «des réformes qui donnent des perspectives». «Ce que doivent comprendre ceux qui m'écoutent, c'est que nous allons agir vite et en cohérence, c'est que nous allons éviter ce qui s'est passé depuis cinq ans c'est-à-dire la virevolte, l'inconstance» a regretté François Hollande.

Le nouveau classement des lycées est en ligne



Créé le 04-04-2012 à 15h15 - Mis à jour à 15h15      Réagir

Le ministère de l'Education nationale a publié les "indicateurs" de résultats au baccalauréat 2011 des 4.000 lycées français.

 
Le lycée Masséna, à Nice (Sipa)
Le lycée Masséna, à Nice (Sipa)
Le ministère de l'Education nationale a mis en ligne mercredi 4 avril les "indicateurs" de résultats au baccalauréat 2011 des 4.000 lycées français, des repères pour s'informer sur chaque établissement. Il ne publie cependant pas de palmarès, par hostilité de principe.
Pour la session 2011, qui a vu 85,6% des candidats décrocher le bac, il y a trois indicateurs: le taux de réussite, le taux d'accès au bac depuis la 2nde et la 1ère, la proportion de bacheliers parmi les sortants.
"J'insiste sur l'importance de ces indicateurs de valeur ajoutée à l'opposé d'une vision très superficielle et 'palmaresisante' des lycées", a dit le directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco), Jean-Michel Blanquer, lors d'une conférence de presse. "Il y a l'idée que ce qui fait la force de l'établissement, c'est sa capacité à amener plus loin un élève, et donc à avoir une véritable valeur ajoutée quel que soit son contexte social", a-t-il ajouté.
Les indicateurs de résultats sont "un outil de réflexion au sein même des établissements sur les effets de politique éducative qu'ils mettent en place année après année", a dit de son côté Michel Quéré, directeur de l'évaluation de la performance et de la prospective.
Les taux d'accès permettent de voir les lycées qui accompagnent leurs élèves jusqu'au diplôme (les plus sélectifs s'en défont avant) et le troisième indicateur ceux qui gardent leurs redoublants jusqu'à l'obtention du diplôme.
Pour les trois indicateurs, on peut aussi calculer une "valeur ajoutée" pédagogique de chaque lycée, par rapport à son académie et au niveau national.

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