mercredi 22 février 2012

L'Inter et le «match de la peur»


L'Inter et le «match de la peur»

En Italie, la pression est énorme sur Claudio Ranieri. Selon tous les médias, l'entraîneur italien joue sa tête lors de la rencontre de Ligue des champions à Marseille (20h45).
La une du jour de la Gazzetta met en garde Ranieri. (D.R)
La une du jour de la Gazzetta met en garde Ranieri. (D.R)
Au lendemain de l'exploit de Naples, qui a battu Chelsea 3-1 et a fait chavirer de bonheur toute l'Italie derrière lui, les médias italiens réservent une place plutôt modeste à l'Inter. Le club milanais, au plus mal depuis plusieurs semaines, se trouve dos au mur avant son match au Vélodrome prévu ce mercredi soir à 20h45. «C'est le match de la peur», avance le Corriere dello Sport dans son édition du jour. Cette rencontre représente surtout la dernière carte pour Claudio Ranieri, quatrième entraîneur des Lombards en vingt mois après Benitez, Leonardo et Gasperini. «Ce soir, il joue sa tête mais il arrive avec une équipe moribonde», écrit le quotidien turinois Tuttosport. «Je ne me sens pas en danger», a pourtant dit l'ancien coach de la Juve en conférence de presse, assurant avoir le soutien de son président.
Sneijder n'est plus au niveau mais en plus, «il n'a pas un comportement professionnel», pour Marco van Basten, interrogé par Tuttosport.Claudio Ranieri doit désormais bien choisir ses hommes car ce sont évidemment eux qui seront sur le terrain à Marseille. La question que tout le monde se pose, c'est de savoir si Wesley Sneijder sera aligné. Le milieu néerlandais, au firmament à l'été 2010, n'est plus que l'ombre de lui-même depuis qu'il n'a pas été récompensé du Ballon d'Or alors qu'il avait tout remporté avec l'Inter et avait fini deuxième du Mondial. Non seulement il n'est plus au niveau mais «il n'a pas un comportement professionnel», pour Marco van Basten, interrogé par Tuttosport. Toujours est-il que l'ancien joueur du Real devrait être aligné contre l'OM dans un 4-4-2 offensif, derrière un Milito remis de son rhume. «C'est la dernière tentation de Ranieri pour redonner un peu de folie à son équipe. Il va tout risquer pour marquer ce fameux but à l'extérieur», lance la Gazzetta dello Sport.

La légende Mazzola donne ses conseils

Si l'Inter a besoin de poids offensif, de technicité, elle doit aussi se montrer plus agressive sur le porteur du ballon. Ce qui n'a pas eu lieu lors de ses six derniers matches (aucune victoire). «Il faut de la grinta, de la rage à ce niveau. Zanetti doit secouer ses troupes, comme Picchi le faisait avec nous. Un jour, il m'a pris par le col et m'a hurlé dessus en disant que je jouais comme un papi», rappelle l'idole locale Sandro Mazzola dans la Gazzetta. Un attaquant de légende qui connaît bien le Vélodrome pour y avoir marqué un doublé en 1963 contre Monaco en huitièmes de finale de la Coupe d'Europe des clubs champions. Cette année-là, l'Inter remportait sa première C1. Ranieri va-t-il mener les siens à un quatrième titre en 2012 ? La route semble bien longue et trop escarpée pour son Inter... 

Deuxième journée d'interrogatoire à Lille pour Strauss-Kahn


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par Pierre Savary
LILLE (Reuters) - L'interrogatoire de Dominique Strauss-Kahn a repris mercredi dans la caserne de gendarmerie de Lille où l'ancien directeur du Fonds monétaire international a passé la nuit après prolongation de sa garde à vue, a-t-on appris de source proche du dossier.
Dominique Strauss-Kahn, qui est interrogé depuis mardi matin par quatre policiers dans le cadre d'une affaire de proxénétisme impliquant plusieurs de ses amis, hommes d'affaires et policiers, a dormi dans une cellule de 7 m2.
Son avocate Frédérique Beaulieu est arrivée à 08h30. Il a ensuite été ausculté par un médecin, comme le prévoit la procédure, avant d'être interrogé par des fonctionnaires de l'Inspection générale de la police nationale, qui enquêtent sur le rôle du commissaire Jean-Christophe Lagarde, l'une des huit personnes mises en examen dans ce dossier.
La garde à vue de Dominique Strauss-Kahn a été prolongée de 24 heures mardi soir par les trois juges d'instruction chargés de cette affaire dans laquelle l'ancien ministre socialiste risque une mise en examen pour "complicité de proxénétisme aggravé en bande organisée" et "recel d'abus de biens sociaux".
La garde à vue peut en théorie durer 96 heures mais elle prendra fin dans la soirée de mercredi, après 48 heures, a confirmé une source proche du dossier.
La procédure peut déboucher, jeudi ou ultérieurement, sur une présentation aux juges d'instruction qui enquêtent sur un réseau de prostitution autour de l'hôtel Carlton de Lille. Dominique Strauss-Kahn aurait bénéficié des services de ce réseau en 2010 et 2011 en France et aux Etats-Unis.
LE PS PREND SES DISTANCES
Dominique Strauss-Kahn est susceptible d'être poursuivi non comme client de prostituées - ce qui est légal en France - mais pour "recel d'abus de biens sociaux", car les rémunérations des jeunes femmes ont été assurées par deux amis entrepreneurs du Nord, qui ont présenté à leurs sociétés des notes de frais.
Cette audition intervient pendant la campagne présidentielle, dont Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Economie (1997-1999) et directeur général du FMI (2007-2011), fut le favori avant son arrestation à New York en mai dernier sous l'accusation d'agression sexuelle sur une femme de chambre. Il a bénéficié d'un abandon de poursuites en septembre.
Le Parti socialiste et son candidat, François Hollande, ont pris leurs distances avec lui, notamment quand il a été à nouveau interrogé par la police à son retour à Paris sur la supposée agression sexuelle de la journaliste Tristane Banon en 2003. Le parquet de Paris a jugé les faits établis mais classé l'affaire sans suite pour cause de prescription.
"DSK, c'est DSK, c'est la colonne fait divers (...) Je crois que chacun a bien compris que Dominique Strauss-Kahn avait réussi a faire en sorte qu'il y ait deux vies: l'une qu'il cachait et l'autre qui était sa vie politique", a dit mercredi Michel Sapin, responsable du programme de François Hollande.
"Les seuls qui savaient ne faisaient pas de la politique. ce sont ceux qui ont participé à cette colonne faits divers", a-t-il ajouté sur l'antenne d'i>Télé.
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a abondé dans le même sens. "La page est tournée, même si c'est une grande tristesse pour ses amis", a-t-elle dit à l'émission Questions d'infos sur LCP.
"Aujourd'hui, les Français ce qu'il veulent savoir, ce n'est pas l'avenir de Dominique Strauss-Kahn, c'est comment on va sortir de la situation de chômage dans laquelle ils sont, le pouvoir d'achat."

PSA confirme qu'il est à la recherche d'une alliance


PSA confirme qu'il est à la recherche d'une alliance

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.02.12 | 06h36   •  Mis à jour le 22.02.12 | 13h19
Parking de l'usine PSA de Mulhouse, le 27 octobre 2011.
Parking de l'usine PSA de Mulhouse, le 27 octobre 2011.AFP/SEBASTIEN BOZON

Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën a indiqué qu'il examinait"des projets de coopérations et d'alliances" à propos desquels "des discussions sont en cours", alors que les sites de LaTribune.fr et du Financial Times font état mercredi 22 février de négociations avancées pour un mariage avec General Motors.

Le ministre du travail, Xavier Bertrand, a confirmé ces discussions pour "un partenariat stratégique""Le président du groupe m'a informé hier soir de ces discussions pour un partenariat stratégique et m'a dit que c'était une bonne nouvelle pour le groupe", a rapporté M. Bertrand sur Europe 1.
Dopé par cette annonce, le titre PSA Peugeot Citroën s'envolait mercredi matin à laBourse de Paris. A midi, la valeur gagnait plus de 16 % à 17,76 euros et occupait largement la première place du CAC 40, qui perdait 0,45 %.
"Nous parlons régulièrement à d'autres sociétés du secteur, mais ne commentons rien au-delà de ça", a déclaré Kelly Cusinato, porte-parole de GM. En janvier, PSA s'était dit "ouvert" à l'idée d'une alliance avec un autre constructeur, après avoirconnu une année 2011 difficile.
"ENTAMÉES IL Y A PLUSIEURS MOIS"
Auparavant, LaTribune.fr avait fait état de discussions entre PSA et General Motors"entamées il y a plusieurs mois" et "entrées dans leur phase finale". Le site citait une source officieuse selon laquelle ces discussions sont "avancées" et visent"une alliance, pas des coopérations ponctuelles". Elles "n'ont pas encore abouti, il n'y a pas d'accord à ce stade", a dit la source. Une annonce pourrait être faite début mars à l'occasion du Salon de l'automobile de Genève, selon LaTribune.fr.
Selon deux personnes proches du projet, les deux constructeurs pourraient joindreleurs forces pour fabriquer des automobiles et des pièces détachées en Europe. L'alliance ne serait pas une fusion et n'impliquerait pas d'échange d'actions, ajoutent les sources citées par le FT.
PSA avait démenti en janvier des rumeurs dans la presse italienne concernant un rapprochement avec l'italien FIAT-Chrysler. Mais le nouveau directeur des marques du numéro un français du secteur, Frédéric Saint-Geours, avait indiqué que PSA était "tout à fait ouvert" à l'idée d'un mariage, à condition de "trouver le bon partenaire""Pour l'instant, il n'y a pas d'alliance en cours", avait-il ajouté.
BÉNÉFICE NET DIVISÉ PAR DEUX EN 2011
Il y a deux ans, PSA avait tenté de s'allier au japonais Mitsubishi, mais l'opération avait échoué. Le projet avait été enterré en mars 2010. La presse avait alors fait état d'une certaine réticence de la famille Peugeot, détentrice de 30,3 % du capital et de 45,74 % des droits de vote. Les ventes du numéro un français du secteur, et numéro deux européen, ont souffert en 2011 de la mauvaise santé du marché automobile européen. Elles ont reculé de 1,5 % dans le monde, à 3,5 millions de véhicules, plombées par de mauvaises performances en Europe. PSA a aussi vu son bénéfice net divisé par deux en 2011, à 588 millions d'euros. Le groupe avait réussi à repasser dans le vert en 2010 après deux années de pertes consécutives liées à la crise.
La mauvaise performance de l'an passé est à mettre sur le compte de sa branche automobile, la plus importante. Elle a enregistré une perte opérationnelle courante de 92 millions d'euros sur l'année, contre un bénéfice de 621 millions en 2010. PSA souhaite se développer à l'international, mais manque de financements et se trouve isolé sur la scène mondiale face à des Volkswagen, GM, Toyota ou à l'alliance Renault-Nissan, souligne LaTribune.fr. S'allier au numéro un mondial qu'est General Motors, qui lui a affiché des bénéfices records l'an dernier, pourrait êtreune solution, selon le site Internet.

Deux journalistes, dont un français, tués à Homs


Deux journalistes, dont un français, tués à Homs

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 22.02.12 | 10h11   •  Mis à jour le 22.02.12 | 14h11
Bombardement à Homs, le 21 février 2012.
Bombardement à Homs, le 21 février 2012. AP/HONS

Un photojournaliste français, Rémi Ochlik, et une journaliste américaine travaillant pour le Sunday TimesMarie Colvin, ont été tués, mercredi 22 février en Syrie, a déclaré le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand à la sortie du conseil des ministres, confirmant une information d'Al-Jazira et Al-Arabiya.

Un témoin a précisé à l'agence d'information Reuters qu'un obus avait frappé la maison dans laquelle les deux journalistes se trouvaient – un centre de presse de militants de l'opposition – et qu'ils ont ensuite été touchés par une roquette au moment où ils s'enfuyaient. Les deux journalistes "ont en plus été poursuivis alors qu'ils essayaient d'échapper aux bombardements", a également affirmé Frédéric Mitterrand.
D'autres journalistes ont été blessés dans des bombardements. Le militant Omar Chaker, à Baba Amro, contacté sur Skype, évoque "trois ou quatre autres journalistes étrangers" blessés. Parmi eux, la Française Edith Bouvierreporter auFigaro, a indiqué la rédaction du quotidien. "J'ai reçu deux appels de Homs ce matin m'apprenant qu'Edith Bouvier a été blessée aux jambes", a dit à l'AFPPhilippe Gélie, chef du service étranger du Figaro"Nous sommes en contact avec les ambassades française et britannique ainsi que la Croix-Rouge pour parvenir à la localiser puis à l'évacuer", a-t-il ajouté, soulignant qu'il n'avait pas d'indication sur la gravité de ses blessures.
Edith Bouvier, 31 ans, travaillait en free-lance pour Le Figaro. Elle a notamment collaboré à Radio France Internationale (RFI), France CultureFrance InterFrance Info ainsi qu'à Libération et aux quotidiens helvétique Le Temps et belge Le Soir.
COUVERTURE DU PRINTEMPS ARABE
Rémi Ochlik, 28 ans, était un photographe de guerre, qui a fondé sa propre agence de photo, IP3 Press. Son travail en Libye avait été primé au World press 2012. "Je viens d'arriver à Homs, il fait encore nuit. La situation semble incroyablement tendue et désespérée", écrivait-il mardi soir dans un mail adressé au rédacteur en chef photo de Paris Match, Guillaume Clavières. Selon ce dernier, "Il était parti il y a quinze jours en Syrie avec l'un de nos reporters, Alfred de Montesquiou, mais on les a fait rentrer la semaine dernière. Rémi est reparti tout seul".
Marie Colvin, âgée d'une cinquantaine d'années, a couvert de nombreux conflits, en Yougoslavie, en Iran, au Sri Lanka et récemment durant le "printemps arabe".

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