dimanche 25 mars 2012

Pollution de l'air en Ile-de-France : la vitesse reste limitée



Publié le 25.03.2012, 17h37 | Mise à jour : 18h26
Sur le boulevard périphérique, la vitesse maximale autorisée passe à 60 km/h au lieu de 80 km/h. (Archives) 

Sur le boulevard périphérique, la vitesse maximale autorisée passe à 60 km/h au lieu de 80 km/h. (Archives)  | LP ARCHIVES.

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La préfecture de police de  (PP) a prolongé dimanche les mesures de réduction des vitesses maximales sur les routes franciliennes prises vendredi en raison de la persistance du pic de pollution aux particules fines constaté actuellement sur l'Ile-de-
Selon les données transmises par l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France (Airparif) et Météo-France, le seuil de pollution atmosphérique aux particules fines qui déclenche la procédure d’alerte du public est atteint ce dimanche 25 mars et doit se prolonger lundi. 

Réduire sa vitesse de 20 km/h

La préfecture a décidé de prolonger des mesures de réduction de la vitesse maximale autorisée, réduite de 20 km/h pour les différents axes et ramenée également à 60 km/h sur le boulevard périphérique de . La PP nous avait indiqué vendredi qu'elle allait recalibrer les radars aux vitesses désormais réduites. Les automobilistes doivent également s'attendre à davantage de contrôles techniques de pollution des véhicules. Par ailleurs, les épandages par pulvérisation sont interdits. La PP a suspendu toute dérogation à l’interdiction de brûlage des déchets verts, y compris les déchets agricoles.

La mairie avait demandé vendredi au gouvernement «de passer aux actes» en matière de lutte contre la pollution de l'air. Samedi Denis Baupin, maire-adjoint (EELV) de Paris en charge de l'environnement, a déclaré que «la fuite en avant dans la dieselisation du parc (automobile,Ndllr)est un non-sens sanitaire», rappelant que ces véhicules émettent davantage de particules fines. La préfecture de police avait souligné vendredi qu'elle n'excluait pas de nouvelles mesures si l'épisode actuel «devait se prolonger et s'aggraver».

Braquage d'un casino à Antibes: au moins 10.000 euros volés



le 25 mars 2012 à 18h50 , mis à jour le 25 mars 2012 à 18h53
Le casino d'Antibes La Siesta a été braqué dimanche matin par trois hommes armés qui sont repartis avec un butin d'au moins 10.000 euros, sans faire de blessés.
police policiers faits divers accident meurtre violences © LCI
La brigade de répression du banditisme de la PJ de Nice a été chargée de l'enquête. Le casino d'Antibes La Siesta (groupe Joa Casino, troisième opérateur en France) a été braqué dimanche matin par trois hommes armés qui sont repartis avec un butin d'au moins 10.000 euros, sans faire de blessés.

Vers 7h15, alors que le casino était encore fermé, trois hommes cagoulés et gantés ont fait irruption dans la salle de jeux en menaçant les six employés qui s'y trouvaient à l'aide de deux armes de poing et d'une bombe lacrymogène, selon la direction de l'établissement et la police. Après leur avoir ordonné de se mettre à terre, les malfaiteurs ont demandé aux employés d'ouvrir le coffre, qui contenait "une dizaine de milliers d'euros en liquide" selon la direction.

Mais selon la police, la somme volée, qui était encore en cours de comptage dans l'après-midi, pourrait se monter à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Après avoir fait main basse sur ce butin, les trois braqueurs ont pris la fuite à bord d'un 4x4 dans lequel les attendait un quatrième homme servant de chauffeur. Une cellule psychologique a été mise en place au sein de l'établissement pour les salariés en état de choc, a précisé la direction.
le 25 mars 2012 à 18:50

L'Espagne suscite à nouveau l'inquiétude de la zone euro



L'Expansion.com avec AFP - publié le 25/03/2012 à 17:26

Un déficit plus élevé que prévu en 2011, des objectifs d'assainssement budgétaire qui ne seront pas atteints, et des taux d'intérêt qui remontent... La zone euro se dit "préoccupée.

Le premier ministre espagnol Mariano Rajoy a annoncé que le déficit du pays en 2011était beaucoup plus important que prévu, à  8,51% contre 6% annoncé dans un premier temps.
Le premier ministre espagnol Mariano Rajoy a annoncé que le déficit du pays en 2011était beaucoup plus important que prévu, à 8,51% contre 6% annoncé dans un premier temps.
REUTERS/Sergio Perez
L'inquiétude grandit à nouveau en Europe au sujet de la situation budgétaire et économique de l'Espagne au moment même où la page de la crise de la dette semble tournée en zone euro.
Coup sur coup ce week-end, le chef du gouvernement italien Mario Monti et le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, ont adressé des mises en garde à Madrid pour que le déficit public soit bien réduit comme prévu. Ils se sont émus de la remontée perceptible des taux d'emprunt du pays sur le marché obligataire.
Mario Monti a fait état samedi en Italie des "préoccupations de l'Union européenne concernant l'Espagne". Il a rappelé qu'"il fallait bien peu pour qu'une contagion s'étende" à d'autres pays de la zone euro lorsqu'un Etat de l'Union est pris dans l'engrenage.
Le malaise a aussi été perceptible lors d'une réunion de plusieurs responsables européens organisée au cours du week-end en Laponie finlandaise, à Saariselkä.
Olli Rehn a relevé que les marchés financiers recommençaient déjà à sanctionner le pays en faisant monter les taux exigés pour lui prêter de l'argent à la suite du récent relèvement unilatéral par Madrid de son objectif de déficit pour cette année. Les taux à dix ans pour l'Espagne ont atteint 5,5% au cours de la semaine écoulée.
"Dans la mesure où il y a eu le sentiment que l'Espagne a assoupli ses objectifs budgétaires, on a assisté à une réaction des marchés avec plusieurs dixièmes de points de base (de hausse) sur les taux obligataires espagnols, qui pour la première fois depuis longtemps ont dépassé ceux des taux italiens", s'est inquiété le commissaire.
"Cela illustre à quel point la situation reste fragile", a-t-il dit. Une équipe d'experts de la Commission est attendue sous peu du reste à Madrid pour des discussions budgétaires avec le gouvernement. Un processus qualifié de "normal" par M. Rehn dans le contexte du nouveau dispositif européen de surveillance renforcée des Etats.
Madrid a provoqué l'inquiétude de ses partenaires récemment en annonçant d'une part que son déficit 2011 était beaucoup plus important que prévu, à 8,51% contre 6% annoncé dans un premier temps, puis en prévenant début mars qu'il ne pourrait tenir l'objectif agréé avec l'UE d'une réduction du déficit 2012 à 4,4%.
L'objectif finalement retenu est de 5,3% avant un retour à 3% escompté l'année suivante. Objectif dont nombre d'économistes doutent qu'il puisse être tenu compte tenu de la récession que va traverser le pays cette année.
Le gouvernement espagnol a cherché dimanche à rassurer. "Nous allons le faire", a déclaré en Finlande le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires européennes, Inigo Mendez de Vigo, alors que Madrid doit présenter vendredi un projet de budget rectificatif pour 2012 afin de réduire son déficit plus important que prévu.
Il a néanmoins demandé un peu de patience en estimant que le chef du gouvernement Mariano Rajoy avait "hérité d'une situation difficile" lors de son arrivée au pouvoir fin 2011.
Le regain d'inquiétude est de nature à pimenter les débats que vont avoir les 30 et 31 mars les ministres des Finances de la zone euro sur l'opportunité de renforcer les moyens du Fonds de secours pour éviter justement que des pays comme l'Espagne ou l'Italie ne puissent être contaminés à nouveau par la crise de la dette. Une réunion sur le sujet est prévue à Copenhague.
La Finlande s'est dit "sceptique" samedi sur la nécessité de le faire mais l'Allemagne paraît prête à accepter une solution de compromis au Danemark sur un renforcement minimal et temporaire du Fonds, de 500 à autour de 700 milliards d'euros, selon plusieurs sources proches des discussions.

Des milliers de motards en colère manifestent à Paris


Des milliers de motards en colère manifestent à Paris

Créé le 25-03-2012 à 17h53 - Mis à jour à 17h53      Réagir

 
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Plusieurs milliers de motards manifestaient dimanche après-midi à Paris pour interpeller les candidats à la présidentielle et protester contre des réformes les concernant.
Selon la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), près de 14.000 personnes étaient venues défiler en deux-roues avant d'atteindre la place de la Concorde à 18H00. Selon la police, la manifestation rassemblait 5.000 personnes.
Samedi, près de 20.000 motards, selon la FFMC, avaient déjà manifesté samedi aux quatre coins de la France pour promouvoir "une autre politique de sécurité routière".
"Ces cinq dernières années, il n'y a pas eu plus d'éducation routière à l'école, de vraie prise en compte des usagers vulnérables mais il y a eu plus de radars, des sanctions judiciaires sans cesse renforcées, des routes secondaires qui se dégradent, des tarifs d'autoroutes qui flambent, des concertations avec les associations ne débouchant sur rien d'autre qu'une obligation de brassard rétro-réfléchissant et une nouvelle menace de perte de points à la clé", a déclaré à l'AFP le président de la FFMC Paris et de la petite couronne, Jean-Marc Belotti.
"Pour les brassards réfléchissants de 10 cm sur 15 cm, nous voulons que cela soit une préconisation, pas une obligation", a ajouté M. Belotti.
"Le gouvernement souhaite évoquer la nécessité pour les conducteurs de deux roues motorisés de porter des gants, des bottes, des vêtements protégeant le corps, nous recommandons de porter ces équipements, mais nous refusons qu'il y ait obligation", a t-il poursuivi.
La FFMC a rédigé un manifeste, un livret de 16 pages qui agrège sur cinq axes les attentes des motards: le conducteur, le véhicule, la route, la réglementation, le sport et les loisirs.

Pollution de l'air en Ile-de-France : la vitesse reste limitée


Pollution de l'air en Ile-de-France : la vitesse reste limitée

Publié le 25.03.2012, 17h37 | Mise à jour : 18h26
Sur le boulevard périphérique, la vitesse maximale autorisée passe à 60 km/h au lieu de 80 km/h. (Archives) 

Sur le boulevard périphérique, la vitesse maximale autorisée passe à 60 km/h au lieu de 80 km/h. (Archives)  | LP ARCHIVES.

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La préfecture de police de  (PP) a prolongé dimanche les mesures de réduction des vitesses maximales sur les routes franciliennes prises vendredi en raison de la persistance du pic de pollution aux particules fines constaté actuellement sur l'Ile-de-
Selon les données transmises par l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France (Airparif) et Météo-France, le seuil de pollution atmosphérique aux particules fines qui déclenche la procédure d’alerte du public est atteint ce dimanche 25 mars et doit se prolonger lundi. 

Réduire sa vitesse de 20 km/h

La préfecture a décidé de prolonger des mesures de réduction de la vitesse maximale autorisée, réduite de 20 km/h pour les différents axes et ramenée également à 60 km/h sur le boulevard périphérique de . La PP nous avait indiqué vendredi qu'elle allait recalibrer les radars aux vitesses désormais réduites. Les automobilistes doivent également s'attendre à davantage de contrôles techniques de pollution des véhicules. Par ailleurs, les épandages par pulvérisation sont interdits. La PP a suspendu toute dérogation à l’interdiction de brûlage des déchets verts, y compris les déchets agricoles.

La mairie avait demandé vendredi au gouvernement «de passer aux actes» en matière de lutte contre la pollution de l'air. Samedi Denis Baupin, maire-adjoint (EELV) de Paris en charge de l'environnement, a déclaré que «la fuite en avant dans la dieselisation du parc (automobile,Ndllr)est un non-sens sanitaire», rappelant que ces véhicules émettent davantage de particules fines. La préfecture de police avait souligné vendredi qu'elle n'excluait pas de nouvelles mesures si l'épisode actuel «devait se prolonger et s'aggraver».

Les recommandations de la préfecture


Dans un communiqué, la PP recommande aux «populations sensibles et à risque» de «privilégier les activités calmes et d'éviter les activités physiques intenses», de «ne pas pratiquer d’activités émettrices de substances polluantes» et de «respecter strictement les traitements médicaux à visée respiratoire». 

Elle incite «l’ensemble de la population» à «limiter l’usage des véhicules diesels non équipés de filtre à particules» ainsi que «les transports routiers de transit». Elle recommande également de réduire les activités de loisirs génératrices de particules et l’usage d’outils d’entretien non électriques. 

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