samedi 21 janvier 2012

Naufrage du Concordia: le bilan s'alourdit, un disque dur pour éclaircir le rôle du capitaine


Les pères de Mylène Litzler, 23 ans et Michaël Blémand, 25 ans, un couple français, ont lancé depuis le Giglio un appel dramatique samedi en direction des 4.200 occupants du Concordia pour qu'ils fournissent "le moindre détail" permettant de savoir où se trouvaient les deux jeunes disparus pendant l'évacuation.Les pères de Mylène Litzler, 23 ans et Michaël Blémand, 25 ans, un couple français, ont lancé depuis le Giglio un appel dramatique samedi en direction des 4.200 occupants du Concordia pour qu'ils fournissent "le moindre détail" permettant de savoir où se trouvaient les deux jeunes disparus pendant l'évacuation.
Le bilan du naufrage du Concordia s'est alourdi samedi avec la découverte, 8 jours après la catastrophe, du corps d'une femme dans l'épave du navire de croisière, où a aussi été repêché un disque dur pouvant donner des informations sur l'endroit où se trouvait le capitaine et ses réactions au moment de l'accident.
Les garde-côtes ont trouvé le cadavre sur un pont arrière dans la partie immergée du navire, selon un responsable des carabiniers qui a précisé qu'il "faudra des tests d'ADN pour l'identifier parce qu'il est méconnaissable après une semaine passée dans l'eau".
Pour le moment, 8 des 12 victimes du naufrage ont été identifiées formellement: six touristes --quatre Français, un Italien et un Espagnol-- ainsi qu'un serveur péruvien et un violoniste hongrois. Par ailleurs, 20 personnes sont portées disparues dont une dizaine d'Allemands, un jeune couple de Français et un autre de retraités américains.
Les recherches devaient continuer de nouveau toute la nuit au moins dans la partie émergée du navire. Des plongeurs ont récupéré samedi un disque dur contenant des images de caméras de sécurité, très utiles car situées sur la passerelle de commandement, selon les médias.
La compagnie Costa Crociere qui possède le Concordia accuse le commandant Francesco Schettino d'avoir averti trop tardivement les secours, des affirmations contestées par le capitaine, assigné à résidence depuis mardi dernier et mis en cause pour homicides multiples par imprudence, naufrage et abandon de navire.
Suspendu de ses fonctions par Costa et privé de sa tutelle légale (il doit se payer son avocat), M. Schettino a reconnu avoir fait une erreur en passant trop près des côtes de l'île, mais il dit en avoir informé rapidement Costa et nie avoir abandonné le Concordia au beau milieu des secours, affirmant être tombé dans une chaloupe.
La découverte du disque dur, venant s'ajouter à des enregistrements des conversations téléphoniques du capitaine, a eu lieu alors que le chef de la protection civile italienne, Franco Gabrielli, nommé vendredi commissaire spécial pour superviser toutes les opérations liées à la catastrophe, se trouvait sur l'île du Giglio.
M. Gabrielli a garanti que les autorités n'ont "fixé aucune limite de temps aux recherches" des disparus, expliquant que les sauveteurs élaborent une sorte de carte du navire pour contrôler les endroits où ces personnes se trouvaient quand l'immense navire de 17 ponts a commencé à prendre l'eau et chaviré.
Les pères de Mylène Litzler, 23 ans, et de Michaël Blémand, 25 ans, un couple français, ont lancé samedi depuis l'île du Giglio un appel à témoins dramatique en direction des 4.200 occupants du Concordia pour qu'ils fournissent "le moindre détail" sur leur position pendant l'évacuation.
L'exploration en profondeur du navire, qui a repris samedi après avoir été interrompue vendredi en raison d'oscillations du Concordia, est "un travail incroyablement complexe", selon M. Gabrielli. La progression des plongeurs est ralentie par des portes bloquées, des monceaux de meubles et des lambeaux de moquette.
Les plongeurs "accomplissent un travail héroïque", selon le curé du Giglio, Lorenzo Pasquotti, qui a remercié les pompiers de lui avoir apporté la statue de la Vierge de la chapelle du navire.
Les chances de trouver des rescapés encore en vie sont désormais "réduites au minimum", a reconnu à l'AFP Cosimo Nicastro, porte-parole des garde-côtes, évoquant un "miracle" compte tenu de "la température très basse de l'eau".
Susy, la maman de Dayana, une fillette italienne de 5 ans qui a disparu avec son père la nuit du naufrage, a imploré les secours: "Continuez de chercher Dayana".
Le préfet Gabrielli a demandé à entendre des experts médicaux pour comprendre s'il serait possible de survivre plus de 8 jours au fond de l'eau.
Parallèlement, sur le méga-ponton flottant de la société néerlandaise Smit Salvage, les préparatifs s'accéléraient pour le pompage des 2.380 tonnes de mazout que le Concordia renferme encore dans ses réservoirs et qui pourraient provoquer une marée noire.
Le préfet Gabrielli a souligné qu'"il y a déjà eu pollution, car le navire transportait de l'huile, des solvants, des détergents, tout ce qui sert à une +ville+ de 4.000 habitants". Des analyses sont en cours pour voir s'il est possible de combiner la recherche des disparus et le début du pompage.
Le paquebot est couché tel une baleine agonisante à une trentaine de mètres du rivage du Giglio, pittoresque île rocheuse de l'archipel toscan qui est aussi une réserve naturelle dont les eaux sont peuplées de thons, murènes, langoustes, rorquals ou dauphins.
Des bouées antipollution ont été disposées autour du navire pour protéger les côtes au cas où une partie des hydrocarbures s'échapperait en mer pendant la vidange des cuves, qui prendra au minimum deux ou trois semaines.
L'organisation italienne de consommateurs Codacons a annoncé le dépôt "mardi ou mercredi" d'une plainte en nom collectif d'une centaine de personnes "de toutes les nationalités" à Miami, siège de Carnival, contre ce groupe qui est la maison-mère de Costa, propriétaire du Concordia.
Le Concordia, qui effectuait une croisière en Méditerranée, s'est échoué dans la nuit de vendredi à samedi dernier après avoir percuté un rocher devant l'île du Giglio. Il était parti deux heures et demie plus tôt de Civitavecchia, avec 4.229 personnes à son bord dont 3.200 touristes de 60 nationalités et un millier de membres d'équipage de 40 pays différents.

Anne Sinclair dans Elle : « Ça-ne-vous-re-gar-de-pas ! »


Parce que son entretien de huit pages avec Anne Sinclair était si indispensable, le magazine Elle aavancé la date de sa sortie de 24 heures. En une, sur un encart rose, « Exclusif » est écrit en jaune et deux phrases ont été choisies : « Elle parle pour la première fois » et une citation de l'interviewée :
« Je ne suis ni une sainte ni une victime, je suis une femme libre. »
C'est Anne Sinclair et la conseillère en communication de Euro RSCG, Anne Hommel, proche du couple Strauss-Kahn, qui ont choisi l'hebdo féminin pour une première et sans doute unique exposition médiatique avant le lancement lundi du Huffington Post version française.
La directrice de la rédaction Valérie Toranian a tenté, en vain, d'obtenir la couverture, comme elle l'avait fait avec Cécilia Sarkozy. Sinclair a préféré la stratégie de l'exposition modeste.
En 2007, pour la couverture Cécilia Sarkozy, « Le divorce » (treize pages), la sortie avait été avancée de 48 heures, et le numéro contenait son lot de confessions intimes. Là, il faut attendre six pages d'entretien pour que la désormais directrice éditoriale du Huffington Post version française évoque l'affaire DSK.

« Le grand jour » n'est pas arrivé

La journaliste, Anne-Cécile Sarfati – épouse de Hervé Gattegno (Le Point), journaliste « de confiance » du couple Strauss-Kahn –, qui interroge Anne Sinclair met le lecteur en haleine :
« Nous allons maintenant aborder l'affaire qui a bouleversé votre vie il y a huit mois. Dans le dernier livre de Michel Taubmann, le biographe de votre mari, à la question : “Que pensez-vous des frasques passées de votre mari ? ” vous avez répondu :
“C'est notre problème. Je m'en expliquerai le jour de mon choix. Je dirai ce que j'ai vécu et j'expliquerai aussi ma conception du couple.” »
Ça y est, « Le grand jour » est arrivé ? Non.
« Ce n'est pas aujourd'hui que j'y répondrai. »
« Personne ne sait ce qui se passe dans l'intimité des couples », et « personne n'a besoin d'en savoir plus ».

Une longue citation de Régis Debray

Pour cet exercice de com », elle avait tout prévu, dont une longue citation deRégis Debray tirée de son livre « Eloge des frontières » :
« L'indécence de l'époque ne provient pas d'un excès mais d'un déficit de frontières. Il n'y a plus de limites à parce qu'il n'y a plus de limites entre. Entre les affaires publiques et les intérêts privés.
Entre l'être et son paraître. Entre le vestiaire et la pelouse. Entre la chambre et le bureau du chef de l'Etat. Le principe de laïcité portait un nom : la séparation. La loi au forum ; le privé à la maison. »
L'entretien se termine par sa réponse à la question « Etes-vous toujours amoureuse ? » :
« Ça-ne-vous-re-gar-de-pas ! [c'est écrit comme ça dans Elle, ndlr] »

La classe politique pas assez renouvelée

Du reste de l'interview, on retiendra que :
  • Anne Sinclair trouve la presse française bien moins brillante que la presse américaine : « L'espace du débat y est trop étroit » et « la presse française est plus paresseuse, moins pointue, moins précise » ;
  • elle juge la classe politique pas assez renouvelée. « Les candidats actuels, je les ai tous déjà interviewés pendant treize ans. »

Chez Dodo la Saumure


Par VIOLETTE LAZARDFANNY LESBROS

Libération a rencontré «Dodo la Saumure» et sa femme Béatrice dans sa maison close, à Tournai, à 20 km de Lille, de l'autre côté de la frontière belge.
Le patron de maisons closes en Belgique Dominique Alderweireld, alias «Dodo la Saumure», a été remis en liberté sans condition le 10 janvier, après trois mois de détention préventive en Belgique, où la justice l’accuse de «tenue de maisons de débauche». Il a également été entendu en tant que témoin en décembre par la police judiciaire de Lille, qui enquête sur une affaire de proxénétisme dans plusieurs hôtels de luxe de la métropole du Nord.
Dominique Alderweireld, soupçonné d’avoir fourni des «filles» à ce réseau – ce qu’il dément –, n’a pas été mis en examen dans ce dossier où sont cités les noms de patrons d’hôtel, d’hommes d’affaires et de policiers du Nord, mais aussi celui de l’ancien directeur du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn.
L’enquête, qui aurait sans doute éclaboussé la campagne si DSK avait été investi par le Parti socialiste français, dessine le portrait d’un patron du FMI menant une vie cloisonnée, entre responsabilités politiques et parties fines en compagnie de prostituées.
«Dodo la Saumure» s'est exprimé ce vendredi sur l’affaire de prostitution du Carlton de Lille. Ce Français de 62 ans estime que sa mise en cause dans cette affaire visait à nuire à Dominique Strauss-Kahn avant l’élection présidentielle en France : «Celui qui est visé ce n’est pas tellement moi, c’est plutôt DSK. Il est vrai que cela arrange bien les magistrats que DSK puisse connaître Dodo la Saumure alors que ce n’est pas du tout le cas», a déclaré Dominique Alderweireld.
«Complot, ce n’est peut-être pas le terme mais disons que cela arrange bien des gens. Il est certain que DSK ne tient pas ses affaires. Il part favori aux primaires socialistes, il a beaucoup de chances de se faire élire président de la république. Alors à qui profite le crime?», s’interroge Dominique Alderweireld, qui a repris la gestion de ses «bars à filles» en Belgique, malgré un procès qui l’attend à Tournai le 1er mars.
«Dodo» réaffirme n’avoir jamais rencontré DSK. «Mais j’aurais bien aimé le connaître. Parce que c’est quand même un personnage intéressant, c’est un homme politique connu», explique celui qui affirme avoir pris goût au pouvoir en étant «conseiller du président de la Côte-d’Ivoire» il y a 25 ans.
Pour Dominique Alderweireld, qui dit également connaître «presque tout le monde à Lille», dont de nombreux policiers, «ce qui se passait là, des affaires comme celle du Carlton, il y en a une par jour dans toutes les grandes villes» de France.
S’il redit n’avoir «jamais fourni de filles» à DSK ou à ses amis du Nord, il reconnaît toutefois que David Roquet, ancien directeur d’une filiale du groupe de BTP Eiffage, mis en examen en France pour proxénétisme, «est venu chercher deux filles, dont (son) amie (Béatrice Legrain) pour aller déjeuner avec DSK» à Paris. «Mais les filles sont absolument libres. Si elles sortent d’ici 18 heures, elles peuvent faire un client à 18h30, ce n’est pas mon problème», assure «Dodo».

VIDEO. Sécurité routière : une nouvelle campagne choc dès dimanche


Sur fond de séquences réelles d’accidents et d’images de fiction tournées en noir et blanc, la sécurité routière présente à partir de dimanche une nouvelle campagne choc qui sera diffusée pendant un mois à la télévision, dans les salles de cinéma, sur facebook, youtube et MSN.

Sur fond de séquences réelles d’accidents et d’images de fiction tournées en noir et blanc, la sécurité routière présente à partir de dimanche une nouvelle campagne choc qui sera diffusée pendant un mois à la télévision, dans les salles de cinéma, sur facebook, youtube et MSN. |Sécurité routière

Zoom1/5
«Tant qu’un conducteur ratera un virage parce qu’il n’a pas voulu rater un appel, on appellera une ambulance. Tant qu’un poids lourds de trois tonnes ignorera un scooter de cent kilos, il y aura des tonnes de dégâts....» Sur fond de séquences réelles d’accidents et d’images de fiction tournées en noir et blanc, la  présente à partir de dimanche une nouvelle campagne choc, qui sera diffusée pendant un mois à la télévision, dans les salles de , sur , youtube et MSN.
SUR LE MÊME SUJET
Axée sur ces négligences quotidiennes qui conduisent aux accidents les plus dramatiques, la campagne met en scène des conducteurs qui ont brûlé un feu rouge, tourné sans faire attention à l’angle mort ou bu le verre de trop. Intitulé «Tant qu’il y aura des morts», le film de quarante-cinq secondes montre «la réalité de vies qui basculent» avec ce message clé en voix off : «Tant que nous commettrons des infractions, il y aura des morts».

Toujours trop d'accidents dûs à l'alcool
Malgré une dixième année consécutive de baisse de la mortalité routière, 3970 personnes ont perdu la vie l’an dernier au volant. «Ce n’est pas un chiffre dont on peut se satisfaire», souligne la Sécurité routière qui estime que «nous pouvons encore descendre bien plus bas, comme le font d’autres pays européens». Si la France est «dans la moyenne de l’UE» en terme d’accidentologie, avec 62 personnes tuées par million d’habitants, la sécurité routière juge que «les marges de progrès restent considérables» au regard de la situation en Suède (28 personnes tuées pour un million d’habitants), au Royaume-Uni (31) ou aux Pays-Bas (32).
«D’énormes progrès ont été réalisés sur les infrastructures de transport et la sécurité des voitures mais il reste à régler le problème des comportements, souligne le délégué interministériel à la sécurité routière Jean-Luc Nevache. En France, 31% des accidents mortels sont dus à l’alcool contre 17% en Angleterre et 10% en Allemagne». Persuadé qu’il ne faut pas cesser de «marteler les messages de prévention» et de «remobiliser en permanence les conducteurs», Jean-Luc Nevache estime que la France doit s’inspirer du comportement routier des meilleurs pays européens qui obtiennent des résultats «deux fois meilleurs que nous» en terme de mortalité.
Depuis le mois de novembre, la sécurité routière en est à sa troisième campagne «choc», après la diffusion du film «Insoutenable» (trois millions de vue sur youtube) et la séquence «électrochoc» de décembre sur le thème de l’alcool qui s’achevait par ce message : «quand on tient à quelqu’un, on le retient». En complément du film diffusé demain, le site internet de la sécurité routière (www.securite-routiere.gouv.fr) ouvrira une nouvelle fenêtre destinée à donner la parole aux internautes. Cet espace participatif permettra notamment aux victimes de la route de déposer leur témoignage.

Le Parisien

Primaires US : Newt Gingrich change la donne en Caroline du Sud


Greenville (Caroline du Sud), samedi.  Juché sur une glacière de bière, Newt Gingrich tient un de ses derniers meetings avant le scrutin. 

Greenville (Caroline du Sud), samedi.  Juché sur une glacière de bière, Newt Gingrich tient un de ses derniers meetings avant le scrutin.  | AFP Photo/Paul J. Richards

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Les républicains votaient samedi en Caroline du Sud pour désigner leur favori pour la présidentielle américaine de novembre. La consultation, qui a débuté à 07H00 locales (13 heures en ) et doit s'achever à 19H00 (01 heure du matin dimanche en ), devrait selon le parti républicain local attirer vers les urnes 450.000 votants. 


Le modéré Mitt Romney, qui a compté jusqu'à près de 20 points d'avance dans les sondages, risque d'y enregistrer un échec cuisant: selon un sondage de l'American Research Group publié samedi, son rival Newt Gingrich le devancerait de 14 points. Dans les bureaux de vote, plusieurs électeurs confiaient samedi avoir préféré ce dernier, ancien  de la Chambre des représentants, au richissime ancien entrepreneur et ex-gouverneur du Massachusetts.

«Au départ, j'étais pour Romney», expliquait ainsi Helen Selviger, samedi matin à Columbia, la capitale de l'Etat,. Mais il lui manque «l'énergie dont on a besoin maintenant». Elle a finalemen voté pour Newt Gingrich, qui «a l'expérience et le caractère de leader nécessaires aujourd'hui».

Romney jugé trop modéré face à l'agressif Gingrich
La course semblait gagnée pour Mitt Romney, après sa courte défaite derrière le chrétien conservateur Rick Santorum dans l'Iowa et sa victoire dans le New Hampshire. Mais une victoire de Gingrich dans cet Etat changerait la donne. «Je l'ai dit depuis le début : la Caroline du Sud, c'est une montagne à gravir pour quelqu'un du Massachusetts», admettait Mitt Romney vendredi.

Outre ses positions jugées trop modérées, il est hadicapé par le retrait de l'ultraconservateur Rick Perry au profit de Newt Gingrich et par sa rétrogradation au profit de Rick Santorum dans le scrutin de l'Iowa du 3 janvier, dont il avait d'abord été déclaré vainqueur. Pour l'emporter, il compte notamment sur une campagne mieux organisée et bien mieux dotée financièrement que celle de ses adversaires.

Menant une campagne agressive, Newt Gingrich a, de son côté, a su répondre à la diffusion d'un entretien télévisé dans lequel son ex-épouse revenait sur ses infidélités passées. Il  a rejeté en bloc les accusations lors d'un débat télévisé jeudi soir, fustigeant les "médias élitistes qui protègent Barack Obama en attaquant les républicains». 

Le processus des primaires doit se poursuivre Etat par Etat jusqu'à l'été. Le vainqueur affrontera le sortant Barack Obama lors de la présidentielle du 6 novembre.

Syrie : mais qui est sœur Agnès Myriam ?


Faits diversvendredi 20 janvier 2012

On s’interroge sur le rôle de cette religieuse franco-libanaise dans l’organisation du reportage, à Homs, qui a coûté la vie au journaliste de France 2 Gilles Jacquier. Les obsèques de celui-ci ont lieu aujourd’hui.
Correspondance.
Les obsèques du grand reporter de France 2, Gilles Jacquier, se déroulent aujourd’hui dans le village de Bernex (Haute-Savoie), d’où il était originaire. On en sait maintenant un peu plus sur sœur Agnès Myriam de la croix, ancienne carmélite et prieure du monastère Saint-Jacques-le-Mutilé situé à Qâra (70 kilomètres de Homs, Syrie), qui a joué un rôle clef dans l’organisation de ce voyage de presse.
Cette religieuse de 60 ans n’en était pas à son coup d’essai. Elle avait organisé un premier voyage avec des journalistes belges et français en novembre dernier. À la grande surprise des confrères, Thierry Meyssan, « journaliste et intellectuel français », qui dirige un site Internet « d’information alternatif » voltairenet.org, était également présent. Thierry Meyssan a, entre autre, à son actif le livre L’effroyable imposture où il prétend que le 11-Septembre est un complot intérieur des Américains. La religieuse, qui se bat pour la défense des chrétiens d’Orient, dénonce sur ce site« des terroristes islamistes étrangers et syriens utilisés par les puissances occidentales (pour des raisons économiques et géopolitiques) pour faire tomber le régime laïc ».
« La moitié de la vérité »
Encore plus surprenant, sœur Agnès écrit également sur un site Internet, Entre la plume et l’enclume, où s’expriment des personnes comme le négationniste Robert Faurisson, Dieudonné et d’autres personnalités dénonçant le sionisme et l’impérialisme occidental.
Aux reporters réunis à Damas, la veille du départ à Homs, elle déclare : « Les journalistes de la propagande atlantique, les propagandistes à la Goebbels, n’ont montré que la moitié de la vérité sur ce qui se passe en Syrie. Et encore, ils ont truqué leurs reportages ! » Une diatribe surprenante qui colle au discours du président Bachar el-Assad qui a accusé, la veille, les médias occidentaux de vouloir« détruire la Syrie ».
« Je veux montrer l’autre partie du tableau, expliquait alors la religieuse. Ça fait partie de ma mission. » Et de nous appeler « à renouveler l’esprit du reportage »

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