samedi 24 mars 2012

EN DIRECT - Le frère de Mohamed Merah en garde-à-vue à la DCRI, le bilan sécuritaire de Nicolas Sarkozy critiqué



Créé le 24/03/2012 à 09h16 -- Mis à jour le 24/03/2012 à 15h56
16h45: Abdelkader Merah a-t-il accompagné son frère à la concession Yamaha?
Selon le patron de la concession, Christian Dellacherie, cela n'était pas le cas. «Je confirme que c'est Mohamed Merah qui est venu seul à la concession, c'était le 6 mars, il a acheté une cagoule, nous avons retrouvé le ticket de caisse», a-t-il déclaré à l'AFP. Ce jour-là, le tueur de Toulouse avait interrogé un employé sur le moyen de déconnecter le système de géolocalisation d'un scooter T-Max.
16h40: Abdelkader Merah et sa compagne sont entendus à Paris
Le frère de Mohamed Merah et son épouse sont actuellement au siège de la sous-direction antiterroriste (SDAT), dans la banlieue de Paris, pour y achever leur interrogatoire avant d'éventuelles poursuites. Les policiers peuvent interroger Abdelkader Merah et son épouse jusqu'à dimanche matin sous le régime de la garde à vue, qui expirera 96 heures après leur interpellation mercredi. Ils devraient ensuite être déférés devant un juge, qui décidera s'il y a suffisamment d'éléments pour les mettre en examen.
16h15 - Le portable du frère de Mohamed Merah localisé près de l'école juive de Toulouse lundi matin.
Selon les informations du Parisien, des expertises téléphoniques ont révélé que le portable d’Abdelkader Merah avait été repéré le lundi19 mars près de l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse.
Selon Le Parisien, Mohamed Merah a dîné la veille de la fusillade dans l'école juive Ozar-Hatorah avec son frère Abdelkader, suspecté d'avoir joué un rôle important dans l'endoctrinement de son cadet. Mohamed aurait passé plus de trois heures avec son frère, malgré des relations tendues évoquées par des proches.

16h - Marche blanche à Rouen en hommage à un militaire tué par Mohamed Merah
Plusieurs centaines de personnes tout de blanc vêtues se sont réunies samedi àRouen pour participer à une marche blanche en mémoire d'Imad Ibn Ziaten, le parachutiste de 30 ans tué le 11 mars à Toulouse par Mohamed Merah.
Le cortège s'est formé devant le domicile de la famille Ibn Ziaten à Sotteville-lès-Rouen et devait rejoindre en silence la place Carnot à Rouen où est érigé un monument dédié aux morts des deux guerres mondiales. Devant la famille en pleurs avait été déployée une grande banderole portant les noms des sept victimes du tueur et la phrase: «On n'oubliera jamais».
A l'issue de la marche, la famille devait embarquer, avec le corps de la victime, à bord d'un avion pour le Maroc, en compagnie du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Marc Laffineur. L'enterrement est prévu dimanche à M'diq, dans le nord du royaume chérifien, d'où est originaire la famille.
Imad Ibn Ziaten, qui appartenait au 1er Régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal, près de Toulouse, avait été la première victime de Mohamed Merah. Ce sergent chef a été abattu par ce dernier le 11 mars d'une balle dans la tête tirée à bout portant à Toulouse après avoir été attiré dans un guet-apens.
16h - Nicolas Dupont-Aignan dénonce «des annonces qui ne sont jamais suivies d'effets»
Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l'élection présidentielle, a déclaré samedi sur RTL en avoir «assez de ces annonces, après chaque événement, qui ne sont jamais suivies d'effets», en commentant le renforcement de l'arsenal pénal antiterroriste voulu par Nicolas Sarkozy. «Je constate que depuis cinq ans les moyens ont été enlevés aux policiers, aux gendarmes, aux douaniers, que les frontières sont ouvertes depuis le traité d'Amsterdam» en 1997, «que les ventes d'armes et les trafics d'armes n'ont jamais atteint un tel niveau, qu'à Marseille il y a quasiment un meurtre tous les jours», a affirmé le président de Debout la République (DLR). «Donc, ce que je demande, c'est qu'on passe des discours aux actes. J'en ai profondément assez de ces annonces, après chaque événement, qui ne sont jamais suivies d'effets», a-t-il dit.
Il a estimé que, «sur les dix lois qui ont été votées» par le Parlement, y compris par lui-même, pour renforcer la sécurité, il n'y en ait «pas une qui soit vraiment appliquée». «On ne peut pas continuer à avoir un discours sur la sécurité et, de l'autre côté, supprimer dix mille postes de gendarmes et de policiers», a-t-il résumé. Il a réclamé «le rétablissement de contrôles aux frontières» pour lutter «contre les trafics d'armes» et que les 20.000 places de prison supplémentaires que veut créer le gouvernement sortant soient créées en utilisant «les anciennes casernes, vides», et non en construisant de nouvelles prisons.
Nicolas Dupont-Aignan s'en est pris enfin brièvement à «une gauche totalement angélique» en matière de sécurité, selon lui, et s'est refusé à entrer dans «les polémiques» sur l'intervention du Raid dans l'appartement de Mohamed Merah. «Ca ne m'intéresse pas», a-t-il dit.

les autres pages d'actualité

les visiteur en live