mercredi 7 mars 2012

Mass Effect Infiltrator : infiltration de couloir


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[+] Mass Effect Infiltrator : infiltration de couloir

[+] Mass Effect Infiltrator : infiltration de couloir

L'avis du rédacteur :

Graphismes55555
Fun/Utilité44444
Durée de vie44444
Qualité/Prix44444
Alors que Mass Effect 3 sort dans deux jours sur consoles (mais il est probablement déjà dispo à Republique), Electronic Arts vient de mettre en ligne Mass Effect Infiltrator sur l’App Store. N’ayant jamais joué au deux précédents Mass Effect, je ne suis pas en mesure de vous dire si le scénario à un lien direct ou non. Cependant, Infiltrator permet de rassembler des informations que l’on pourra charger dans le menu Guerre Galactique, ce qui permettra de commencer le jeu sur console avec quelques bonus.

Un dernier mot : Mass Effect Infiltrator a été développé par la même équipe à l’origine de Dead Spaceque nous avions adoré. Ceci étant dit, on peut aborder le jeu.
Infiltrator nous met au contrôle du guerrier d’élite Randall Ezno. Un humain qui n’a plus grand chose d’humain tant il est dopé aux pouvoirs biotiques et autres améliorations qui ont transformé son corps en arme de destruction massive. Randall est capable de soulever ses ennemis à distance, de les maîtriser à l’aide de la télékinésie ou encore d’utiliser un camouflage le rendant complètement invisible pendant quelques secondes. Autant d’atouts qui font de lui un one man army qui pourrait être capable d’affronter les extra-terrestres rebelles sans la moindre aide extérieure. Et ça tombe bien, car c’est exactement ce qu’il va devoir faire.
Après la trahison du Commandant Shepard, notre héros Randall va se retrouver seul contre une armée. Alors que Dead Space misait beaucoup sur une ambiance glauque et sombre pour foutre les chochottes et surprendre le joueur, Infiltrator a une trame cousue d’avance, et chaque événement est prévisible des kilomètres à la ronde. Ne comptez pas sur la surprise ou des cliffhangers de ouf, il n’y en a pas. Même le système de combat ne propose rien de nouveau.
Avec Dead Space, le studio IronMonkey nous a montré qu’il était possible de faire un jeu d’action à la troisième personne parfaitement adapté au tactile. Avec Infiltrator, le studio va à l’encontre de tout ce à quoi il nous a habitué. Le système de combat estl’un des pires que l’on ait vu. À mi-chemin entre Epoch et un random game de shoot. Le principal problème du jeu, c’est son horrible système de couverture.
Randall est incapable de viser un ennemi correctement s’il n’est pas à couvert d’une caisse, d’une embrasure de porte ou d’une pierre. Il est littéralement incompétent s’il n’est pas protégé et si l’ennemi n’est pas en face de lui. Et ça se dit guerrier d’élite !
Randall se met automatiquement à couvert si on le dirige vers un abri. De là, il pourra tirer sur tous les ennemis à portée, marqués par un rectangle bleu. On les touche du doigt une fois puis on vise et tire jusqu’à la mort de la cible. Pour changer d’abri on se dirige vers l’endroit où on veut se rendre. Là-dessus on a peu de reproche à exprimer. L’inconvénient, c’est qu’une fois à couvert Randall est nul. Si un ennemi parvient à nous déborder et à passer derrière, c’est la bérézina : le système de visée est bridé par l’abri donc il faut se retirer, donc on se fait tirer dessus. Et comme Randall ne sait ni courir ni faire de roulades c’est la mort assurée. Le contrôle est mauvais, pas fiable et peu réactif. Non vraiment, il faut que les ennemis restent en ligne de l’autre coté de l’abri et ne tentent aucun débordement. On en vient presque à louer les combats dans un corridor ! (Ce qu’on haïssait dans Dead Space.) Randall n’a pas de jauge de vie, uniquement un bouclier qui se recharge quand il n’est pas exposé aux tirs, c’est un inconvénient car on ne dispose pas d’une jauge de vie précise.
Bon point cependant pour les menus permettant d’utiliser les pouvoirs biotiques. On peut changer de pouvoir en un instant par un simple slide sur le coin supérieur gauche de l’écran. Le coin droit sert lui à changer d’arme.
Mis à part ce gameplay bancal selon les situations, Infiltrator a plein de points forts. À commencer par ses graphismes. Le jeu est somptueux, les décors regorgent de détails et d’effets visuels. La variété des décors et leurs finitions les placent même au-dessus d’Infinity Blade II. Oui, Infiltrator est beau à ce point. Les pouvoirs biotiques disposent aussi de beaux effets spéciaux, quoiqu’un peu classiques.
Pour le reste, l’univers Mass Effect, ultra technologique et futuriste, participe à fournirun univers complet et cohérent. En fait, le seul défaut du jeu, c’est son système de combat et de protection.
Notre note : 7/10
Mass Effect Infiltrator est un bon jeu d’action, avec quelques phases d’aventure mais beaucoup de séances de shoot. L’univers est magnifique, l’un des plus beaux jamais vus sur iPhone et iPad, mais le gameplay boiteux l’empêche d’avancer vers un titre fluide et parfaitement maitrisé. Que ce soit par les développeurs ou les joueurs.
Testée sur : iPhone 4S (5.0.1) – iPad 2 (5.0.1)
Version testée : 1.0.1
Langue : voix anglaises – sous-titres français
Taille de l’application : 630 Mo
Plus : Origin

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