samedi 28 juillet 2012

Financement visant à accroître la fourniture et la fiabilité de l’électricité au Sénégal Karim Wade avait signé avec la Banque Mondiale, depuis avril 2011


Il n y’a pratiquement rien de nouveau dans la nouvelle politique énergétique lancée par Macky Sall, comme on le prétend. Seul, l’engagement d’aller jusqu’au bout peut faire la différence. En réalité, cette nouvelle politique est bien contenue dans le Plan Takkal, lancé par l’ancien régime. En atteste ce financement que vient d’accorder la Banque mondiale, en soutien à la nouvelle politique énergétique. En effet, cet engagement avait été obtenu et signé par Karim Wade, l’ancien ministre de l’Energie, depuis Avril 2011.


Financement visant à accroître la fourniture et la fiabilité de l’électricité au Sénégal  Karim Wade avait signé avec la Banque Mondiale, depuis avril 2011

Dans un communiqué du lundi 11 avril 2011, la Banque mondiale (BM) avait décidé d’intervenir dans la mise en œuvre du Plan Takkal, en développant un programme de plus de 100 millions de dollars, destinés, notamment, au financement des volets distribution et transport de l’électricité, ainsi qu’à l’acquisition des compteurs prépayés. Le communiqué poursuit que cette décision a été annoncée lors des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la BM, tenues samedi (9) et dimanche (10 avril), à Washington, en présence des ministres d’Etat sénégalais Abdoulaye Diop (Economie et Finances) et Karim Wade (Energie). 
En effet, les institutions de Bretton Woods avaient accepté, ayant jugé que le Plan Takkal avait une démarche « originale et innovante », appliquée par le Sénégal, et qui a permis, dans un délai de 4 mois, de réaliser un diagnostic approfondi du secteur de l’énergie, d’identifier toutes les difficultés et problèmes et d’élaborer un plan d’urgence de relance et de restructuration du secteur de l’énergie. En clair, les institutions financières avait été qualifiées par les responsables de la BM et du FMI de ‘’clair, précis et partagé avec tous les acteurs du secteur et les partenaires au développement’’. C’est à cette occasion d’ailleurs, que cet appui financier, même si le montant n’a pas été précisé, a été également apporté au Secrétariat permanent de l’énergie qui est chargé d’assurer le suivi de l’exécution de la mise en œuvre du Plan Takkal. D’ailleurs, en marge des Assemblées annuelles, le ministre d’Etat Karim Wade avait pris part à un atelier de la Banque mondiale sur le thème : ‘‘What it would take to transform Africa’s energy sector’’. Et avait, à cette occasion, insisté sur l’importance, pour la Banque mondiale, de tirer toutes les leçons des privatisations des secteurs de l’énergie dans les pays africains, dans la perspective de l’élaboration d’une vision 2020 du secteur de l’énergie en Afrique. Dans son communiqué d’hier, la Banque mondiale a annoncé la disposition de 160 000 nouveaux compteurs qui seront installés, pour réduire la fraude. L’acquisition de ces compteurs prépayés et intelligents (smart meters) qui contribueront à restaurer la crédibilité de la SENELEC, auprès de ses clients, et qui constitue un des cinq volets qui composent le plan d’urgence du secteur de l’énergie, initiée par Karim Wade. A dire que la nouvelle politique énergétique est déjà contenue dans le plan Takkal que les nouvelles autorités veulent enterrer, il n’ y’a qu’un pas. 

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