vendredi 17 février 2012

Carla Bruni-Sarkozy soutient son mari sans se mouiller


Carla Bruni-Sarkozy soutient son mari sans se mouiller

Par , publié le 17/02/2012 à 12:13, mis à jour à 13:05
Carla Bruni-Sarkozy soutient son mari sans se mouiller
Mercredi soir, Carla Bruni-Sarkozy et son mari ont échangé un rapide bisou, juste avant sa déclaration de candidature sur TF1. Les images se sont retrouvées sur un serveur russe
Capture d'écran d'images TF1

L'interview de Carla Bruni-Sarkozy au Parisien et à 20 Minutes fait autant de bruit qu'elle est anodine. Normal, juge Frédéric Gerschel, l'un des journalistes qui a recueilli ses paroles: la Première dame fera campagne pour son mari, mais prudemment. 

C'est la première interview de Carla Bruni-Sarkozy depuis que son mari a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle, mercredi. Publiée conjointement dans Le Parisien et 20 Minutes, elle tient en quelques lignes, dans lesquelles la Première dame se dit soulagée "que ce soit parti", que le président "est très bon", qu'il a "l'expérience, le courage", qu'elle sera à ses côté quand il aura besoin d'elle, qu'il a "tout fait bien ou presque prendant cinq ans" et qu'elle "trouve généralement que ses idées sont fabuleuses". Bref, Carla soutient Nicolas "à 100%". 
"Nicolas Sarkozy a besoin de Carla comme il avait besoin de Cécilia"
C'est à l'occasion d'une visite jeudi, dans le cadre de sa fondation, au Samu social de l'hôpital Jean Rostand, à Paris, que Carla Bruni-Sarkozy a distillé ces "révélations" à quelques journalistes choisis, dont Frédéric Gerschel, reporter au Parisien: "On se doutait bien qu'elle dirait quelques mots, mais avec elle, on ne sait jamais, ça dépend de son humeur". Selon lui, la chanteuse a ainsi fait "passer le message qu'elle est avec son mari, qu'elle fera même quelques meetings à ses côtés (celui de Marseille, dimanche, de Villepinte dans quelques semaines - NDLR), mais sans se mouiller. Elle a été échaudée et est désormais plus prudente, de peur que ce qu'elle dit ne se retourne contre elle." 
C'est pour cette raison qu'elle a éludé une question gênante, à propos de l'une des propositions phares du nouveau candidat, le référendum sur l'indemnisation du chômage. "Elle a botté en touche, reconnaît Frédéric Gerschel, refusé de se prononcer sur le fond. Elle a plutôt une bonne image et, pour être utile à son mari, elle ne veut pas la gâcher en discutant politique, comme le faisait Bernardette Chirac, par exemple." 
Quel rôle jouera-t-elle, dès lors, dans la campagne? "Nicolas Sarkozy a besoin d'elle, comme il avait besoin de Cécilia, besoin d'être entouré, de sa présence, de la famille. C'est pour cette raison qu'elle a assisté à sa déclaration sur TF1, mercredi."  
Pour autant, courra-t-elle les villes, les villages et les marchés dans les pas de son mari? "Elle allaite encore leur enfant, et n'arrêtera pas de sitôt. Elle ne sera donc pas libre de l'accompagner partout - si tant est qu'elle en ait eu envie", explique Frédéric Gerschel. Qui rappelle que Carla Bruni-Sarkozy a fait "peu de voyages officiels avec le chef de l'Etat", que "le protocole la fatigue" et qu'elle "est très peu à l'Elysée". Dans la course au deuxième quinquennat, elle ne compte pas faire beaucoup plus.

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