vendredi 17 février 2012

EN DIRECT. David Cameron souhaite «bonne chance à (son) ami» Nicolas Sarkozy


EN DIRECT. David Cameron souhaite «bonne chance à (son) ami» Nicolas Sarkozy 

M.P. | Publié le 17.02.2012, 07h28 | Mise à jour : 12h59
Vendredi 17 février au Palais de l'Elysée. Nicolas Sarkozy reçoit le Premier ministre britannique David Cameron.

Vendredi 17 février au Palais de l'Elysée. Nicolas Sarkozy reçoit le Premier ministre britannique David Cameron. | (AFP/LIONEL BONAVENTURE.)

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La campagne présidentielle a changé de ton. Nicolas Sarkozy a sauté à pieds joints dans la course à l'Elysée,  jeudi à Annecy, en accusant François Hollande de «mentir» et «d'affaiblir» la France. A la tribune de son premier meeting, il a enfilé ses gants de boxe pour s'attaquer de front à sonadversaire socialiste qui n'a pas manqué de rendre coup pour coup au journal de 20 heures de 
LeParisien.fr
Ce vendredi, François Fillon a pris la relève avec le même discours. Les socialistes sont coupables de «mensonges» et Nicolas Sarkozy est le seul capable de sortir la France de la crise gravissime qu'elle traverse. Le PS tacle, lui, le candidat UMP, qui n'a pas d'autre choix que d'être dans le «déni et l'agressivité». 

Le principaux événements de cette journée de campagne électorale : 

12h45. Les voeux du Premier ministre britannique au président-candidat. 
Reçu ce vendredi à l'Elysée pour un sommet franco-britannique, David Cameron souhaite «bonne chance» à son «ami» Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle. 

12h30. Le baiser volé de Carla à Nicolas Sarkozy. La vidéo de quelques secondes a été mise en ligne ce vendredi sur You Tube : on y voit Carla Bruni-Sarkozy embrasser le chef de l'Etat sur le plateau de TF1, mercredi soir. Des images hors antenne, prises avant la déclaration officielle de candidature du président sortant. 
 


12 heures. Bayrou dénonce la «sarkhollandisation» du débat politique
«L'idée qu'on pourrait continuer avec le parti actuel au pouvoir et les mêmes hommes, ou bien que le PS pourrait avoir tous les pouvoirs, franchement ça donne envie de se faire naturaliser australien», explique François Bayrou dans un entretien avec des lecteurs du «Parisien-Aujourd'hui en France».  

VIDEO. Bayrou fustige la « sarkhollandisation » de la campagne





11 h 30. C'est le buzz de la fin de la semaine. Sur Google, la requête incapable de gouverner renvoie vers ... François Hollande. 
Le candidat socialiste est en effet la cible d'un Google bombing (technique de référencement visant à influencer le classement des résultats du moteur de recherche, ndlr). En tapant «incapable de gouverner» dans Google, le premier résultat est... le site officiel de François Hollande, françoishollande.fr !

11 heures. Jean-Luc Mélenchon s'en prend aux «sornettes» de Nicolas Sarkozy. 
«Si Nicolas Sarkozy a quelque chose à dire au peuple, je lui suggère d'aller à Gandrange à qui il a beaucoup menti et à Florange (où) il a beaucoup promis sans rien tenir», déclare Jean-Luc Mélenchon sur France Info. «Le président Sarkozy, s'il veut parler au peuple, voilà de quoi il doit lui parler: boulot, salaire, santé, pas ces sornettes que je le vois tenir hier», ajoute-t-il. 

10h30. Nicolas Sarkozy veut élargir les conditions d'ouverture des magasins le dimanche, selon Frédéric Lefebvre.
 Le secrétaire d'Etat au commerce vient de faire passer le message. C'est «vous donner plus de liberté, c'est de la croissance pour vos commerces, c'est de l'emploi pour les Français», a-t-il notamment ajouté, dans cette déclaration lue aux Etats généraux du commerce à Bercy.

9h15. Claude Bartolone (PS) : «La fin d'un quinquennat de faussaires.» 
Le député socialiste de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, accuse Nicolas Sarkozy de vouloir «brutaliser cette campagne et la société française pour faire oublier son échec», sur Radio Classique/Public Sénat. «Ils sont dans un tel échec économique, social, environnemental qu'il ne reste plus que cela à Nicolas Sarkozy. Essayer de secouer François Hollande. Franchement, c'était prévisible», ajoute-t-il. «Quand on est à la fin d'un quinquennat de faussaires, tous ses arguments ne tiennent pas. On a déjà donné», poursuit Bartolone.

9 heures. Carla Bruni-Sarkozy rentre en campagne.
 Ce samedi matin, la première dame fait les une de plusieurs journaux. Dans «le Parisien» - «Aujourd'hui en France», elle assure qu'«elle est contente qu'il se soit déclaré». Et pas question pour elle de se mettre en retrait dans la campagne à venir. «Je l'accompagnerai quand il aura besoin de moi, c'est-à-dire dans les moments symboliques, dans les meetings. Je n'ai jamais vécu ça avant. Il y a un grand meeting à Marseille (Bouches-du-Rhône) dimanche, j'y serai. Et aussi à celui de Villepinte, en région parisienne, (NDLR: prévu le 11 mars). Je suis à côté de lui à 100 %.»

8h45. Benoit Hamon l'affirme : il ne pourrait pas gouverner avec François Bayrou. 

8h30. Benoit Hamon (PS) «Nicolas Sarkozy découvre la formation des chômeurs après 5 ans de présidence»
Au micro de Jean-Jacques Boudin sur BFM-TV, assure qu'il ne comprend pas la stratégie de transfert des crédits voulue par l'UMP, qu'il accuse «d'improvisation» La question dévoilé un peu plus tôt par François Fillon, «n'a aucun sens» selon le porte parole du PS. 

8h20. Jean-Pierre Raffarin (UMP) : «Pendant cinq ans Nicolas Sarkozy a été attaqué, agressé». L'ancien premier ministre de Jacques Chirac sur Europe 1 jure que le Président de la République a été la cible particulière des médias et de son opposition. « Combien de unes de journaux et dans son meeting au Bourget, l'essentiel du discours de Hollande a été contre Sarkozy et davantage contre sa personne que contre sa politique», estime Jean-Pierre Raffarin. Lui aussi comme Nicolas Sarkozy et François Fillon, il accuse François Hollande de prendre parfois «des distances avec la vérité».

VIDEO: Raffarin fait l'éloge de Sarkozy, «le candidat vrai de la campagne» 


Pour Raffarin, "Sarkozy a fait une entrée... par Europe1fr

8h15. Pour Najat Vallaud Belkacem, Nicolas Sarkozy n'a pas d'autre choix que d'être dans le «déni et l'agressivité». Interrogée sur Europe 1, la porte-parole de François Hollande, a réagi aux attaques de Nicolas Sarkozy qui accause François Hollande de mentir «matin et soir». «C'est quand même un exercice difficile que celui de Nicolas Sarkozy, assure la socialiste. Il se rend compte de lui même que la France, pour employer ses propres termes, est ravagée dans un état quelle a rarement connue, une crise économique, une crise sociale, une crise des valeurs morales. Il a sans doute conscience de sa responsabilité dans cette affaire. Mais s'il le reconnaît, c'est difficile pour lui de justifier qu'il va se présenter. Alors il est dans le déni et l'agressivité».

VIDEO. Najat Vallaud Belkacem : «François Hollande n'a aucun doute sur le partenariat possible avec les communistes»


Sarkozy pousse les Français "vers l'abstention" par Europe1fr

8 heures. Fillon dévoile la question soumise au référendum proposée par Nicolas Sarkozy, sur RTL. 
La question «Approuvez-vous les transferts de crédits de la formation professionnelle vers la formation des demandeurs d'emploi ? », pourrait être soumis à référendum par Nicolas Sarkozy, s'il était réélu. 

VIDEO. Fillon accuse à son tour Hollande de mentir







7h45. Fillon attaque les socialistes : «le mensonge ne peut pas servir de fondement à une campagne électorale». Comme Nicolas Sarkozy la veille au soir, le premier ministre accuse les socialistes de mentir. Il s'en prend notamment à Ségolène Royal, qui a réagi hier soir après le premier meeting de Nicolas Sarkozy. 

7h40. 
«Le référendum n'est pas un but, c'est un moyen, ce n'est pas un gros mot en démocratie», défend François Fillon. Au micro de Jean-Michel Apathie, le premier ministre soutient le candidat Sarkozy et ses propositions. S'il admet quelques erreurs lors du quinquennat qui vient de s'achever notamment sur le fait qu'il ont notamment «trop hésité a baisser le cout du travail», Nicolas Sarkozy a besoin d'un deuxième mandat pour continuer «les décisions stratégiques face à une crise aussi grave». Pour les mettre en place, «le réferendum n'est pas un but, c'est un moyen». «Ce n'est pas un gros mot en démocratie». Si ce n'est pas lui qui sera à la manoeuvre pour penser le programme présidentiel de Nicolas Sarkozy, il assure parler plusieurs fois par jour au téléphone «pour parler de la campagne»

7 heures. VIDEO. Premier bain de foule pour le président-candidat





VIDEO. Le premier meeting du candidat Sarkozy à Annecy

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