dimanche 25 mars 2012

Les Sénégalais choisissent aujourd'hui leur futur président


Publié le 25.03.2012, 10h24 | Mise à jour : 19h42


FATICK (SENEGAL), 25 MARS 2012. Sall a voté dans une école de sa ville où étaient rassemblées des centaines de personnes, électeurs et partisans.

FATICK (SENEGAL), 25 MARS 2012. Sall a voté dans une école de sa ville où étaient rassemblées des centaines de personnes, électeurs et partisans. | AFP/ISSOUF SANOGO

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Les Sénégalais votent ce dimanche pour le second tour de la présidentielle entre le chef de l'Etat sortant Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Macky Sall. De longues files d'attente s'étaient formées avant 8 heures (10 heures à ), heures d'ouverture des bureaux de vote visités par l'AFP. 
Près de 5,3 millions d'électeurs sont appelés à voter dans quelque 11 900 bureaux à travers le pays, qui fermeront à 18 heures (20 heures, heure de ). 


Le Sénégal est souvent cité comme l'un des rares exemples de  en Afrique, en particulier en Afrique de l'Ouest régulièrement secouée par des violences politico-militaires,comme en témoigne le coup d'Etat qui a renversé jeudi au Mali voisin le président Amadou Toumani Touré.

Wade avait oublié son bulletin dans l'isoloir

Candidat à sa propre succession, le président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 2000, aborde ce second tour dans une position relativement délicate. S'il est arrivé en tête du premier tour du 26 février avec 34,81% des voix, c'est Macky Sall (26,58%) qui semble rassembler le plus largement. Alors qu'il avait été hué dans son bureau de vote au premier tour, Wade, venu voter en famille, dans son quartier du «point E» à Dakar, a été accueilli sous les acclamations de 200 à 300 de ses partisans : les services de sécurité avaient pris leurs précautions. Il avait oublié son bulletin dans l'isoloir et est allé le rechercher pour le glisser dans l'urne, selon un photographe de l'AFP.

Abdoulaye Wade a assuré dimanche que des «militants et responsables» de l'opposition étaient d'ores-et-déjà «d'accord pour venir dans un gouvernement que je vais former».

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