mercredi 22 février 2012

Echec de la mission de l'AIEA en Iran


Echec de la mission de l'AIEA en Iran

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Par latribune.fr
La République islamique a refusé l'accès des inspecteurs internationaux au site suspect de Parchin. Et monte le ton en menaçant de frappes préventives.
Le dossier nucléaire iranien continue à empoisonner le climat diplomatique international. Ce mercredi, l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé qu’elle n’avait pas pu avoir accès au site militaire de Parchin, soupçonné d’abriter le programme de nucléaire militaire du pays. Ses inspecteurs n’ont donc pu que constater l’échec de leur mission, n’ayant « pu formaliser la suite des discussions » avec la République islamique. Ils sont donc rentrés à Vienne, siège de l’AIEA.
Frappes préventives
Cet échec intervient alors que, dans la nuit de mardi à mercredi, les autorités militaires iraniennes avaient montré les muscles. Le vice chef d’Etat-major de l’armée iranienne, Mohamed Hedjazi, avait ainsi affirmé « ne plus vouloir regarder les ennemis agir » contre l’Iran. Il a ainsi annoncé une « nouvelle stratégie visant à faire usage de tous les moyens de protéger les intérêts nationaux, et de frapper à chaque fois que nous sentons nos intérêts nationaux menacés ». En clair, l’Iran n’exclut pas des frappes préventives. Israël est évidemment en première ligne.
Sanctions économiques
Ce mercredi, la République islamique a poursuivi, par la voix du guide suprême Ali Khamenei, sa politique de fermeté. Tout en réaffirmant que son pays n’avait pas l’intention de développer un programme nucléaire militaire, le « Guide » a prévenu que « rien ne pourrait arrêter la course de l’Iran vers l’énergie nucléaire ». L'accès à l'énergie nucléaire relève de "l'intérêt national de l'Iran ", a-t-il souligné en accusant les grandes "puissances dominatrices" de chercher à "arrêter le progrès du peuple iranien". En Occident, le ministre des Affaires étrangères allemand a appelé au renforcement des sanctions économiques après cette nouvelle péripétie. 

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