lundi 19 mars 2012

Le Qatar veut entrer au conseil de surveillance de Lagardère



Source : Reuters
19/03/2012 à 12:11 / Mis à jour le 19/03/2012 à 12:48
Valeurs citées
© REA
Le Qatar a porté à 12,8% sa participation dans le capital de Lagardère et envisage de demander son entrée au conseil de surveillance du groupe de médias, lit-on dans un avis publié lundi par l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Qatar Holding, une des branches d'investissement du fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), a déclaré détenir 12,83% du capital de Lagardère et avoir franchi la barre des 10% des droits de vote, à 10,05%.
Qatar Holding ajoute qu'il se réserve la possibilité d'augmenter encore sa participation dans la société mais précise ne pas vouloir en prendre le contrôle.
Il indique cependant qu'il envisage de demander sa nomination au conseil de surveillance de Lagardère et de "discuter avec tout acteur intéressé, le cas échéant, en vue de partenariats stratégiques permettant la création de valeur à long terme pour les actionnaires, étant précisé qu'il n'existe actuellement aucun projet spécifique à cet égard".
Le Qatar précise qu'il ne vise aucun projet de fusion ou de réorganisation, de liquidation ou de transfert, de modification de l'activité ou des statuts de Lagardère. Il dit aussi ne pas envisager de projet de radiation ou d'émission de titres financiers de Lagardère.
Personne n'était joignable dans l'immédiat chez Lagardère pour commenter cette annonce.
Le fonds qatari était devenu le premier actionnaire de Lagardère en décembre avec 10,07% du capital, devant la famille Lagardère (Lagardère Capital & Management) qui en détient 9,6%.
Le marché n'a guère réagi à cette information, le titre Lagardère restant inchangé à 23,56 euros à midi, dans un marché en repli de 0,75%.
Le groupe Lagardère a essuyé une lourde perte nette en 2011 (707 millions d'euros), liée à des dépréciations massives passées sur ses activités sportives. (voir )
Cette diversification jugée stratégique par Arnaud Lagardère, gérant commandité du groupe, s'est soldée l'an dernier par une perte opérationnelle de six millions d'euros, après des performances commerciales inférieures aux attentes, des pertes de contrat et plusieurs litiges.
Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez

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