Déjà, en décembre dernier, plusieurs centres de sécurité àDamas avait été la cible d'attentats. Une série d'explosions revendiquée par Al-Qaïda qui précédait, déjà, l'arrivée d'une médiation en Syrie par le biais des observateurs arabes.L'histoire semblait se répéter, samedi 17 mars. A Alep, dans le nord, c'est le quartier général des renseignements de l'armée de l'air qui a été visé par une voiture piégée, à l'origine de 27 morts et 140 blessés. Le lendemain, deux autres explosions, dont l'une visant le quartier général des renseignements de l'armée de l'air à Damas, ont fait trois morts.
Pour les autorités, ces attaques sont l'œuvre de "terroristes islamistes". L'opposition syrienne, elle, accuse le régime d'al-Assad d'avoir élaborer une "machination". 

L'ombre d'al-Qaida
En décembre, les attentats avaient été revendiqués quelques semaines plus tard par la branche d'al-Qaida en Irak. Une revendication jugée crédible par l'Administration américaine, préoccupée par la présence éventuelles de djihadistes en Syrie.
  
Ces opérations coïncident avec l'envoi ce lundi 19 mars d'experts mandatés par Kofi Annan à Damas, afin de négocier la mise en place d'une mission d'observation. Cette mission "de sept à dix jours" fait suite au déplacement la semaine dernière de l'ancien secrétaire général de l'ONU pour trouver une sortie de crise auprès de Bachar al-Assad.