samedi 31 mars 2012

Sarkozy veut la perpétuité pour les récidivistes sexuels




Le président-candidat à la présidentielle 2012 a fait part samedi lors d'un colloque à l'Institut pour la justice de son intention de punir les récidivistes sexuels de la réclusion criminelle à perpétuité contre les vingt ans prévus actuellement.
Nicolas Sarkozy poursuit sa campgane sur la thématique sécuritaire. Le président-candidat à la présidentielle 2012 a fait part samedi lors d'un colloque à l'Institut pour la justice (IPJ) de son intention de punir les récidivistes sexuels de la réclusion criminelle à perpétuité contre les vingt ans prévus actuellement.

Pour étayer sa mesure, le président candidat, qui brigue un second mandat, a pris pour exemple le cas de Patrick Trémeau, un violeur en série récidiviste, condamné en 2009 à 20 ans de réclusion criminelle, pour trois viols commis à sa sortie de prison en mai 2005. Il avait déja été condamné à sept ans de prison en 1987 pour un viol et à 16 ans de réclusion en 1998 pour 11 viols et deux tentatives. "Patrick Tremeau, onze viols, quinze ans de prison. Vous savez pourquoi ? Parce qu'il n'était pas un récidiviste. Et bien à la sortie de prison, ce M. Trémeau a repris sa carrière de violeur en série, c'est une responsabilité pour la société que d'empêcher ça", a lancé Nicolas Sarkozy. "Je veux que les crimes sexuels répétés, jugés au cours de la même procédure, puissent être punis par la réclusion criminelle à perpétuité au lieu de 20 ans de prison comme aujourd'hui", a déclaré le chef de l'Etat à la tribune de l'Institut pour la Justice, une association classée à droite. Fondé en 2007, cet insitut se présente comme une "association de citoyens de victimes et d'experts mobilisés pour promouvoir une justice plus protectrice des citoyens et plus équitable pour les victimes."A noter que Nicolas Sarkozy était le seul des dix candidats à l'élection présidentielle, avec Nicolas Dupont Aignan, à s'être rendu en personne au colloque.  
Mineurs et peines planchers
Quoiqu'il en soit, deux jours après la mise en examen de quatre adolescents soupçonnés du meurtre d'un cinquième en Seine-Maritime( ), le chef de l'Etat a également appelé à la fermeté face aux mineurs délinquants. "Je sais bien qu'entre l'angélisme et la caricature, peu de gens regardent la réalité en face", a estimé Nicolas Sarkozy. "La réalité, c'est que les mineurs des années 1990 n'ont rien à voir avec les mineurs d'après-guerre." Le fait divers de Beauvoir-en-Lyons "est un règlement de compte mafieux orchestré par des adolescents qui n'en sont plus", a-t-il ajouté.

Le président candidat a également proposé de renforcer la détention de sûreté qui permet de maintenir en milieu fermé certains criminels dangereux en fin de peine. Nicolas Sarkozy a enfin fait part de son intention d'étendre les peines planchers aux auteurs de crimes différents. "Si les Français m'accordent de nouveau leur confiancce j'étendrai les peines planchers à la réitération, c'est aussi grave de commettre des délits différents que de commettre plusieurs fois le même délit", a-

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