vendredi 24 février 2012

Hollande, Dupont-Aignan et Poutou au chevet d'ArcelorMittal Florange


Hollande, Dupont-Aignan et Poutou au chevet d'ArcelorMittal Florange

Des métallurgistes d'ArcelorMittal le 23 février  devant l'usine de Florange
Des métallurgistes d'ArcelorMittal le 23 février devant l'usine de Florange (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)
François Hollande est attendu vendredi midi à Florange (Moselle) où il doit rencontrer les métallurgistes d'ArcelorMittal qui craignent la fermeture de ce site où travaillent plus de 2 500 salariés, a-t-on appris à Metz auprès de la fédération de Moselle du Parti socialiste.
«François Hollande viendra soutenir les métallos entrés dans la lutte», a annoncé le sénateur (PS) Jean-Marc Todeschini, premier secrétaire de la fédération du PS en Moselle.
C'est la deuxième fois en moins de six semaines que le candidat socialiste à la présidentielle se rend en Moselle.
Le 17 janvier, en compagnie de la première secrétaire du PS, Martine Aubry, il avait rencontré les syndicats d'ArcelorMittal à Gandrange (à 5 km de Florange), devenu pour la gauche un symbole des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy : l'aciérie y a fermé en mars 2009, un an après que le chef de l'Etat était venu y promettre des investissements publics pour la maintenir en activité.

«Faux discours des politiques»

Les syndicats sont convaincus que «l'arrêt de mort» du site de Florange, où les deux hauts-fourneaux sont à l'arrêt depuis octobre dernier, a été signé.
Après avoir occupé la direction ce lundi, quelque 300 métallurgistes ont entamé depuis jeudi un blocage des expéditions.
Le PDG d'ArcelorMittal France, Hervé Bourrier, a affirmé jeudi à l'occasion d'un comité central d'entreprise au siège français, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qu'il «n'y a(vait) pas de fermeture définitive de Florange», évoquant «un arrêt temporaire».
Après François Hollande, deux autres candidats à l'Elysée sont attendus à l'usine ArcelorMittal de Florange : Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) vendredi après-midi, et Philippe Poutou (NPA) lundi, a-t-on appris de source syndicale.
Nicolas Dupont-Aignan rencontrera vers 16 heures les métallurgistes qui craignent la fermeture de l'aciérie mosellane où travaillent quelque 2 800 salariés, a précisé l'intersyndicale CFDT-CGT-FO-CFE/CGC.
Lundi, alors que 200 ouvriers occupaient les bureaux de la direction du site, le candidat souverainiste avait déclaré «comprendre (les salariés) après tant de faux discours» de la classe politique.
Philippe Poutou, qui était venu le 26 janvier en Moselle pour y rencontrer des dirigeants de la CDFT et de la CGT, sera à Florange lundi vers 16 heures a également indiqué l'intersyndicale. «La colère des sidérurgistes de Florange est légitime: ils montrent la voie à suivre : se mobiliser et construire le rapport de forces», a expliqué le NPA dans un communiqué.

les autres pages d'actualité

les visiteur en live