vendredi 24 février 2012

Malzieu, Parra et Trinh-Duc n'ont pas oublié Murrayfield


Malzieu, Parra et Trinh-Duc n'ont pas oublié Murrayfield

Malzieu, Parra et Trinh-Duc n'ont pas oublié Murrayfield, VI NATIONS / XV DE FRANCE, XV de France

Quatre ans après y avoir effectué leurs débuts internationaux, Julien Malzieu, Morgan Parra et François Trinh-Duc retrouvent la pelouse de Murrayfield dimanche. Tous les trois en tant que titulaires.

Dimanche 3 février 2008. Emmené par son capitaine Lionel Nallet, le XV de France débute l’ère Marc Lièvremont contre l’Ecosse à Edimbourg. François Trinh-Duc et Julien Malzieu sont lancés dans le grand bain en tant que titulaires pour leurs débuts internationaux. Morgan Parra, lui, prend place sur le banc avant de rentrer à la 65eme minute à la place de Jean-Baptiste Elissalde. Une première remarquée pour le début d’une longue aventure. Car contrairement aux autres nouveaux de l’époque (Julien Brugnault, Lionel Faure et Arnaud Méla), tous les trois ont fait leur trou en équipe de France. François Trinh-Duc compte aujourd’hui 36 sélections, soit trois de plus que Morgan Parra et dix-neuf que Julien Malzieu, le seul à ne pas avoir disputé la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. « Je découvrais l'engouement et la fête autour du Tournoi des VI Nations, se souvient Trinh-Duc. J'avais essayé de me concentrer comme en club mais j'avais été impressionné par l'engouement. L'après-midi du match, je regardais les supporters écossais et français par la fenêtre. Je n'avais pas l'habitude de jouer devant autant de personnes. »

Trois ans après son premier match de Top 14, le Montpelliérain avait ce jour-là découvert la vie en Bleu par une victoire (6-27) à laquelle Malzieu avait largement participé. L’ailier clermontois, auteur d’un bon match, avait inscrit le deuxième essai de son équipe à la 23eme minute. « Cela s’était plutôt bien passé pour moi et pour l’équipe, dit-il aujourd’hui. Comme je n'y suis pas retourné, je risque d'avoir certains flashs, de bons souvenirs. Je me souviens de certains coins du stade mais l'enceinte elle-même, franchement, rien. Ce n'est pas très précis. » Lui aussi titulaire dimanche pour le premier déplacement du XV de France version Philippe Saint-André, Parra évoque « un bon souvenir ». « On nous a donné la chance de débuter à Murrayfield. D’y retourner aussi. Les années passent et j’ai la chance d’être toujours là. J’espère que ça va continuer. » En l’espace de quatre ans, tous les trois ont vécu beaucoup de hauts mais aussi de bas sous le maillot des Bleus. Des passages à vide logiques, des non-sélections pour Malzieu surtout, le Grand Chelem et le Mondial néo-zélandais. Quatre années qui ont forcément changé les hommes et les joueurs.

« J'ai l'impression d'apporter davantage de solutions, d'avoir de meilleurs réflexes, de réagir plus rapidement, souligne Trinh-Duc. Mais j'ai toujours la même envie d'aller de l'avant et de prendre des initiatives. Mon jeu est forcément plus structuré qu'il y a quatre ans. Ça me permet de rentrer plus sereinement sur le terrain pour savoir ce que l'on va proposer tactiquement pour contrer les adversaires. » Moins d’appréhension mais toujours la même détermination. « Tu as tout à prouver tout le temps, selon Parra. Il y a quatre ans, on y était puis entre-temps, il y a eu des méformes. Et je ne suis pas à l'abri d'un nouveau passage à vide. Avec un nouveau staff, c'est copie blanche, tu repars à zéro. Si je ne suis pas bon ce week-end, j'aurais peut-être une autre chance, peut-être pas. En France, des numéros 9, il y en a… » Dimanche, il faudra faire aussi bien qu’en 2008. Malzieu : « J’espère que le final sera le même, qu’on prendra autant de plaisir et qu’on rentrera en France avec notre deuxième victoire. » Pour une deuxième vie chez les Bleus.

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