dimanche 1 avril 2012

EN DIRECT. Hollande attaque Sarkozy, «l'écolier brouillon»



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N.A. | Publié le 01.04.2012, 09h00 | Mise à jour : 17h52
Lors d'une réunion en plein air dans le fief de Claude Hoarau, maire communiste de Saint-Louis (La Réunion), le candidat PS a été accueilli par la foule qui, agitant des chiffons rouges, chantait : «Prépare ton paquet Sarko, Hollande va arriver ! Prépare ton ballot Sarko, Hollande va gagner !» Le candidat socialiste a lui aussi brandi son chiffon rouge.

Lors d'une réunion en plein air dans le fief de Claude Hoarau, maire communiste de Saint-Louis (La Réunion), le candidat PS a été accueilli par la foule qui, agitant des chiffons rouges, chantait : «Prépare ton paquet Sarko, Hollande va arriver ! Prépare ton ballot Sarko, Hollande va gagner !» Le candidat socialiste a lui aussi brandi son chiffon rouge. | (AFP.)

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Depuis l'océan Indien,  poursuit ce dimanche son duel au sommet avec Le candidat socialiste, en déplacement à Mayotte et à La Réunion, cogne sur le «candidat sortant». Ce matin, c'est sur le terrain de l'abstention qu'il est monté au créneau, alors qu'un sondage montre des taux supérieurs à 30%.
Selon une nouvelle enquête, le député de Corrèze reste en tête des intentions de vote, mais il perd des points au profit de Jean-Luc Mélenchon, qui prend la troisième place. 

A 10 000 km de là, à Paris samedi, le chef de l'Etat, dopé par des sondages qui l'ont donné en tête de la course à l'Elysée, a moqué le doute qui se serait emparé de son rival socialiste. Devant les Jeunes UMP, il a fustigé «l'assistanat» que défendrait son adversaire et promis la création d'une banque de la Jeunesse.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a ouvert ce matin le bal des interviews radios et télés du dimanche. Elle a salué le «bilan extraordinaire» de Nicolas Sarkozy, recalé le programme de François Hollande en matière de dépenses publiques et de taxes sur les entreprises, et attaquéJean-Luc Mélenchon, «l'héritier d'une forme de Terreur». En meeting à Grigny (Essonne), le candidat du Front de gauche a rétorqué : «Oui, Mme Parisot, c'est un mouvement révolutionnaire que nous lançons [...] et pour son porte-feuille, j'en conviens, je suis sa terreur.» 

Le buzz politique du jour sur Twitter : le nouveau clash entre Marine Le Pen et la journaliste de Canal+ Anne-Sophie Lapix, cette fois sur le terrain de l'immigration. 

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17h30. Le cortège de Mélenchon chahuté à Grigny. 
Peu avant le début du meeting du candidat du Front de gauche dans un stade à Grigny (Essonne), le cortège de militants et sympathisants, venu d'un gymnase voisin où Jean-Luc Mélenchon a rencontré une centaines d'habitants du quartier populaire de la Grande Borne, s'est heurté à une vingtaine de personnes se réclamant duPDG (Parti des Grignois), un collectif de jeunes citoyens qui avait déclaré le candidat communiste «persona non grata» dans leur ville. Ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Mélenchon d'avril nous prend pour des tanches». Le service d'ordre du Front de Gauche les a d'abord écartés, avant de laisser certains d'entre eux entrer dans le stade où se tenait le meeting en plein air.

17h10. Mélenchon réplique à Parisot : «Pour son porte-feuille, j'en conviens, je suis sa terreur.» En meeting à Grigny (Essonne) en banlieue parisienne, le candidat du Front de Gauche lance à l'attention de la patronne du Medef : «Oui, Mme Parisot, c'est un mouvement révolutionnaire que nous lançons [...] et pour son porte-feuille, j'en conviens, je suis sa terreur.»Laurence Parisot a jugé ce matin que Jean-Luc Mélenchon était «l'héritier d'une forme de Terreur».

16h45. En Corse, François Bayrou plaide pour «une plus grande autonomie des régions».Le candidat centriste qui avait obtenu 12,3% des voix dans l'île en 2007 (18,6% au plan national) n'a pas ménagé ses efforts pour séduire une population insulaire farouchement attachée à la défense de son identité. «L'autonomie d'initiative et de décision est absolument nécessaire», estime le député des Pyrénées-Atlantiques qui soutient les identités et langues régionales et juge «absurde» la décision de Nicolas Sarkozy de ne pas vouloir ratifier la charte des langues régionales et minoritaires.

16h15. Batho : «Il est temps de remettre un adulte à la tête du pays.» Le PS file la métaphore écolière pour attaquer ce dimanche Nicolas Sarkozy. «Il est temps de remettre un adulte à la tête du pays», estime Delphine Batho, une des porte-parole de François Hollande, invitée de l'émission «Le Grand Entretien» de RCJ (Radio de la communauté juive). Depuis La Réunion, le candidat socialiste a, lui, comparé le président sortant à un écolier «qui a brouillonné, a crayonné pendant cinq ans». Batho enfonce le clou en affirmant qu'il y a «dans l'attitude de Nicolas Sarkozy, dans son caractère, une attitude assez infantile dans cette campagne électorale». «Il est en permanence en train de transformer le débat en cour de récréation, de ne pas assumer son bilan, à la façon d'un enfant (...) qui veut cacher ses bêtises, qui n'assume pas ce qu'il a fait, c'est toujours la faute aux autres», accuse-t-elle.

15h30. Hollande et l'écolier Sarkozy. Depuis La Réunion, François Hollande qualifie Nicolas Sarkozy d'écolier «qui a brouillonné, a crayonné pendant cinq ans». En meeting à Saint-Joseph, le candidat socialiste reproche une nouvelle fois au président sortant de ne pas affronter son bilan. «Il me fait penser à ces écoliers à qui, au moins dans leur génération, on avait attribué une ardoise magique. Vous vous rappelez les ardoises magiques? C'était une ardoise où les mauvais élèves faisaient leur brouillon (...). Quand ils avaient échoué, au bout de quelques minutes, de quelques heures, ils effaçaient. Lui, c'est pareil !» a lancé François Hollande devant 3 500 personnes enthousiastes. «Il a griffonné, il a brouillonné, il a crayonné pendant cinq ans et là, il voudrait tirer un trait, tirer l'ardoise.»

VIDEO. Hollande à La Réunion : «Je n’ai qu’un seul adversaire, c’est la droite»




15 heures. Le Pen, les bons et les mauvais sondages. «Les instituts de sondage disent n'importe quoi et je peux vous dire qu'il va y avoir une grande surprise parce que les Français ont compris une chose : la seule qui est capable d'être au second tour, c'est Marine Le Pen, le seul vote utile contre le système, c'est donc le vote Marine Le Pen», a proclamé la candidate du Front national invitée de Dimanche+. Sans le nommer, Marine Le Pen fait néanmoins référence à un sondage paru ce dimanche dans le JDD quand elle déclare : «Je suis persuadée qu'il y a plus d'un Français sur deux qui ne veut pas d'un duel François Hollande-Nicolas Sarkozy, ceux-là savent ce qu'ils doivent faire.» Selon une enquête Ifop pour le Journal du Dimanche, seuls 43% des Français souhaitent voir un duel au 2e tour entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. Dans les dernières enquêtes d'opinions, la candidate est au coude-à-coude pour la troisième place avec Jean-Luc Mélenchon.

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