dimanche 1 avril 2012

[Pourquoi ça marche] "The Voice", TF1, ses coachs et ses talents



Jhony Maalouf lors de sa prestation aux audtions à l'aveugle - TF1
Jhony Maalouf lors de sa prestation aux audtions à l'aveugle - TF1
Mots clefs : TF1The VoiceJhony Maalouf
Les cinq raisons du succès du nouveau télécrochet de TF1, qui rassemble près de 8 millions de téléspectateurs tous les samedis.
Hier soir, “The Voice” a encore une fois dépassé les 30% de parts d’audience sur TF1. Le sixième épisode du nouveau télécrochet a été regardé par 7, 7 millions de téléspectateurs, un score plus faible que les semaines précédentes imputable à une démotivation du public télé à l’approche des beaux jours.
Un lancement en grande pompe et un battage médiatique, à la mesure de la première chaîne française en matière d’audience, permettent à l’émission de “faire l’évènement”. La régie publicitaire de TF1 n’a d’ailleurs pas perdu de temps pour ajuster ses prix au succès des émissions. En deux épisodes, le prix des écrans publicitaires entourant le programme a augmenté de 38%, passant de 65 000 à 90 000 euros. Ces 90 000 euros bruts, pour 30 secondes de pub, font du télécrochet l’un des programmes les plus lucratifs de la saison pour TF1. Sur le réseau social Twitter, l’émission est aussi très relayée, et même Nicolas Sarkozy a confié, sur Europe 1, avoir regardé les “battles” la semaine dernière.
Une diffusion familiale : le samedi soir en prime time. “C’est un jour traditionnellement fort pour les variétés, un jour où toute la famille peut être devant la télévision. The Voice peut intéresser les enfants, les parents, les grands-parents”, explique Mathieu Vergne, directeur des jeux, variétés et divertissements à TF1.
Des coachs, et non des jurés. Jenifer, ancienne gagnante de la Star Ac, Garou, Florent Pagny et Louis Bertignac, l’ancien du groupe Téléphone, sont à la fois gentillets et populaires. Mathieu Vergne défend : “Ce sont des talents qui sélectionnent d’autres talents. Il n’est pas question de juger ou de casser les gens qui se présentent”. Et d’insiter : le programme veut “véhiculer des valeurs positives”.
Des talents, et non des candidats. Ici, pas de casseroles, assure-t-on a TF1. Et celà grâce à une longue préparation de l’émission et un casting qui a vu passer 5 000 candidatures. Seuls 130 chanteurs ont été retenus pour participer aux auditions à l’aveugle. Au final, les chanteurs ont entre 15 et 60 ans, sont professionnels ou de simples amateurs. A l’exemple de Jhony Maalouf, 29 ans, chercheur au CNRS de Lyon et vainqueur, hier soir, d’un des “duels” de l’émission, en chantant “Monopolis” de Starmania. Lors de son audition “à l’aveugle”, première étape de la compétition, le jeune homme avait conquis les coachs et le public en interprétant ‘You raise me up’ de Josh Groban.
Une émission en plusieurs étapes. Durant les auditions à l’aveugle, qui ont été diffusées pendant les quatre premières émissions, les coachs, assis dos à la scène, ont sélectionné les candidats en ne se basant que sur la prestation vocale. Les battles, qui ont commencé la semaine dernière et se sont terminées avec l’émission d’hier soir, mettent en compétition deux chanteurs d’une même équipe. En duo sur une chanson choisie par leur coach, un seul candidat est retenu, toujours par le coach, pour participer aux live. Dernières phases du programme, les live commencent le 7 avril. Ils seront diffusés en direct, et pour la première fois dans l’émission, les téléspectateurs pourront voter pour sauver leur candidat.

les autres pages d'actualité

les visiteur en live